Les cas de maladie à virus Ebola sont en régression en République Démocratique du Congo Médecine des voyages

Publié le 15 sept. 2019 à 10h10

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

En République Démocratique du Congo, le 12 septembre 2019, 40 nouveaux cas confirmés ont été notifiés dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri.

La transmission de la maladie à virus Ebola (MVE)  a continué de se réduire au cours de la dernière semaine.  Il s'agit de l'incidence hebdomadaire la plus faible depuis mars 2019.

Ces signes sont prometteurs, mais il est encore trop tôt pour dire si cette tendance persistera. Les points chauds émergents continuent de poser des problèmes d'accessibilité, d'insécurité et de violence. Les indicateurs de surveillance soulignent que les risques pour la santé publique de se propager davantage restent très élevés.

Au cours des 21 derniers jours (du 21 août au 10 septembre 2019), 157 cas confirmés ont été notifiés dans 15 zones de santé, la majorité provenant des zones de santé de Kalunguta (30 cas), Beni (28 cas), Mambasa (25 cas) et Mandima (20 cas).

Les zones de santé d'Alimbongo, d'Oicha et de Pinga ont récemment passé 21 jours sans nouveau cas confirmé de maladie à virus Ebola.

Au 10 septembre, 3 091 cas de maladie à virus Ebola avaient été signalés, 2 980 cas confirmés et 111 cas probables, avec 2 074 décès (létalité 67 %).

Sur le total des cas confirmés et probables, 56 % (1737 cas) étaient des femmes, 29 % (886 cas) étaient des enfants âgés de moins de 18 ans et 5 % (157 cas) étaient des agents de santé.

Source : Organisation mondiale de la santé.