La rougeole gagne du terrain à La Réunion

Publié le 22 sept. 2011 à 00h00

Biographie

- Assistant de biologie médicale et au service des urgences de l'HIA Bégin, à Saint-Mandé
- Spécialiste des envenimations, auteur de plusieurs publications scientifiques sur ce sujet, et co-auteur du livre intitulé "aspects cliniques et thérapeutiques des envenimations graves" (Urgence Pratique publications).

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération de l’industrie pharmaceutique
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins
- Déclaration mise à jour le 31/08/2014

Depuis le 1er août 2011 (semaine 31), 29 cas autochtones de rougeole ont été signalées, dont 23 ont été biologiquement confirmés. La semaine 34 (du 22 au 28 août) a été marquée par la survenue de 9 cas biologiquement confirmés, ce qui est très inhabituel à La Réunion. Depuis d'autres cas continuent d'être identifiés, témoignant d'une circulation virale persistante. Plus des deux tiers cas sont situés dans le sud de l'île, et en particulier à Saint Pierre et Saint Joseph. L'hypothèse la plus probable pour expliquer l'éclosion à la Réunion serait l'introduction du virus depuis la métropole à partir d'un ou plusieurs voyageurs atteints de rougeole.

Source : Institut de veille sanitaire (point épidémiologique au 15 septembre 2011).