France métropolitaine lancement de la surveillance renforcée de la dengue, du chikungunya et du Zika
En France métropolitaine, le 1er mai marque le début de la période renforcée de surveillance des arboviroses, telles que la dengue, le chikungunya et le Zika, en France métropolitaine, et de mise en œuvre des mesures de lutte anti vectorielle par les autorités sanitaires.
Le moustique tigre est désormais présent dans 84% des départements métropolitains, les départements de la Marne, la Haute-Marne et la Haute-Saône étant les départements nouvellement colonisés en 2024.
Depuis début 2025, Santé publique France comptabilise déjà plus de 1100 cas importés de dengue et plus de 900 cas importés de chikungunya. Au-delà du risque de circulation de la dengue, ce début d’année 2025 est en effet marqué par un risque particulièrement accru d’importation et de circulation du virus du chikungunya en métropole en raison des épidémies en cours sur les territoires de La Réunion et de Mayotte. Cette situation fait craindre la mise en place d’une circulation autochtone de ces maladies dans les prochaines semaines.
Santé Publique France rappelle que la lutte contre les moustiques est l’affaire de tous !
Des gestes simples pour éviter la prolifération des moustiques
Pour limiter le risque de prolifération et d’installation du moustique, chacun doit veiller à lutter contre les gites larvaires, propices au développement des moustiques en supprimant les eaux stagnantes à l’intérieur et autour des habitats (les dessous de pots, les bâches, les déchets, les gouttières, etc.).
Éviter de se faire piquer, c’est se protéger et aussi éviter de transmettre la maladie
Il existe des moyens de protection individuelle, comme porter des vêtements longs et amples, utiliser des répulsifs, installer des moustiquaires.
Un moustique infecté peut, quelques jours après, piquer d’autres personnes qui seront à leur tour infectées par le virus, entrainant l’apparition de premiers cas autochtones pouvant être à l’origine d’une épidémie : il est donc essentiel de se protéger pour soi et pour les autres.
Suivre les conseils pour les personnes séjournant dans des zones à risques
Pour les personnes voyageant et revenant d’une zone de circulation des maladies transmises par les moustiques (notamment La Réunion, Mayotte, la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane, mais également dans les nombreux pays tropicaux), il est fortement recommandé de :
- Se renseigner avant le départ sur les maladies circulant dans les zones de destination ;
- Se protéger contre les moustiques durant un séjour dans ces zones à risque et jusqu’à trois semaines après le retour, pour éviter de transmettre une maladie à ses proches par l’intermédiaire des moustiques.
Être vigilant à l’apparition de symptômes après une piqûre de moustique
En cas de symptômes (douleurs articulaires ou musculaires, maux de tête, éruption cutanée, conjonctivite, avec ou sans fièvre) après une piqûre, il est important de consulter sans attendre un médecin en précisant avoir séjourné dans une zone où circulent les virus du chikungunya, de la dengue ou de Zika.
Source : Santé Publique France