Cas de fièvre jaune en République Démocratique du Congo

medecinedesvoyages.net

En République Démocratique du Congo, les autorités sanitaires ont notifié 7 cas de fièvre jaune dans la province de Lualaba au sud du pays près de la frontière avec l'Angola.

Selon le bulletin de l'Office la coordination des affaires humanitaires, du 7 décembre 2016, tous ces cas ont été confirmés par l'Institut de recherche biomédicale de Kinshasa.

Du 1 janvier au 30 novembre 2016, la province de Lualaba a enregistré 159 cas suspects de fièvre jaune, dont 7 décès.

Selon le bureau de l'Office la coordination des affaires humanitaires à Lubumbashi, ces cas se sont produits 3 mois après la campagne de vaccination contre la fièvre jaune pour plus de 792 990 personnes âgées de plus de 9 mois dans les zones frontalières de l'Angola, suite à cas de fièvre jaune dans la zone de santé Dilolo.

L'Office la coordination des affaires humanitaires s'inquiète du risque de propagation aux provinces du Haut-Lomami et du Haut-Katanga voisins, en raison des mouvements de population.

La fièvre jaune est une maladie virale transmise par un moustique infecté du genre Aedes aegypti.

Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques et passent inaperçus, le virus provoque parfois une pathologie aiguë, qui se déroule en deux phases. La première associe les signes suivants : fièvre, douleurs musculaires, céphalées, frissons, anorexie, nausées et/ou vomissements, souvent avec bradycardie. Environ 15 % des cas évoluent vers une deuxième phase au bout de quelques jours, avec résurgence de la fièvre, développement d'une jaunisse, douleurs abdominales, vomissements et manifestations hémorragiques ; la moitié de ces malades meurent 10 à 14 jours après le début de la maladie.

Le virus de la fièvre jaune est endémique dans certaines zones tropicales d'Afrique et d'Amérique centrale et australe. Le nombre des épidémies a augmenté depuis le début des années 80. D'autres pays sont considérés comme exposés au risque d'introduction de la fièvre jaune en raison de la présence du vecteur et de primates pouvant constituer des hôtes (y compris en Asie, où la fièvre jaune n'a jamais été signalée).

La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable pour un séjour dans une zone endémique (régions intertropicales d'Afrique et d'Amérique du Sud), même en l'absence d'obligation administrative. Le vaccin contre la fièvre jaune (ou vaccin amaril) est un vaccin à virus vivant atténué, disponible uniquement dans les centres agréés de vaccinations internationales.

La durée de la protection conférée par la vaccination contre la fièvre jaune et la validité du certificat de vaccination correspondant sont étendues à la vie entière du sujet vacciné. L'amendement à l'annexe 7 du Règlement sanitaire international 2005 prend effet et liera tous les États Parties au Règlement sanitaire international à compter du 11 juillet 2016.

Par conséquent, à compter du 11 juillet 2016, aucun État Partie ne peut exiger des voyageurs internationaux, pour les certificats existants ou nouveaux, la revaccination ou une dose de rappel de vaccin antiamaril comme condition d'entrée, quelle que soit la date à laquelle le certificat international de vaccination a été délivré initialement.

La validité à vie de ces certificats s'applique automatiquement aux certificats délivrés après le 11 juillet 2016 ainsi qu'aux certificats délivrés antérieurement.

Attention : dans certaines situations, le haut Conseil de la Santé Publique recommande l'administration d'une seconde dose de vaccin (femmes enceintes, enfants de moins de deux ans, personnes immunodéprimés et celles vivant avec le VIH).

La Vaccination doit être pratiquée au moins 10 jours avant le départ.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites Mesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net.

Source : Promed.