Etats-Unis : exposition humaine à des renards enragés dans l’État de New York

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Aux Etats-Unis, selon un rapport du département de la santé du comté de Oswego, dans l'État de New York, 2 personnes sont traitées pour exposition au virus de la rage après avoir été exposées à un renard gris.

  • Le premier incident a eu lieu le 25 décembre 2016, où un renard gris a mordu un humain. Le renard n'a pas pu être testé pour le virus de la rage et l'individu a commencé le traitement de la rage post-exposition sur le 26 décembre.
  • Le second le 27 décembre, un renard a mordu un homme. Dans le deuxième cas le renard a été testé positif pour la rage.

Dans les Amériques, la rage est maintenue par les chauves-souris et les carnivores sauvages. Sur la côte est des Etats-Unis, la rage terrestre est plutôt le fait des ratons laveurs.

La rage est une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). Les chiens et les chats peuvent devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et ils le restent jusqu'à leur mort. Si un chien ou un chat est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue. Les autres espèces peuvent présenter une période de contagiosité plus importante ce qui nécessite un avis spécialisé en cas d’exposition.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.

En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Les soins locaux avec nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites Mesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net.

Source : Promed.