L'État de Rio de Janeiro est atteint par la fièvre jaune

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Au Brésil, dans la semaine du 13 au 19 mars 2017, l'État de Rio de Janeiro a notifié ses deux premiers cas de fièvre jaune biologiquement confirmés dans la municipalité de Casimiro de Abreu, situé à 135 km de la ville de Rio de Janeiro.

Cela a incité le secrétariat de l'Organisation mondiale de la santé pour déterminer que l'État de Rio de Janeiro, à l'exception des zones urbaines de Rio de Janeiro et Niterói, devrait également être considéré comme un risque de transmission de la fièvre jaune.

Le 16 mars, les autorités brésiliennes ont identifié 47 municipalités à Rio de Janeiro qui étaient une priorité pour une campagne de vaccination, y compris la municipalité de Casimiro de Abreu, où les deux cas confirmés sont signalés.

Depuis le début de l'épidémie de fièvre jaune au Brésil en décembre 2016, 1.357 cas (933 424 suspects et confirmés), dont 249 décès (112 suspects et 137 confirmés) ont été notifiés. Le taux de létalité est de 18,3% chez tous les cas et 32,3% chez les cas confirmés.

La fièvre jaune est une maladie virale transmise par un moustique infecté du genre Aedes aegypti.

Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques et passent inaperçus, le virus provoque parfois une pathologie aiguë, qui se déroule en deux phases. La première associe les signes suivants : fièvre, douleurs musculaires, céphalées, frissons, anorexie, nausées et/ou vomissements, souvent avec bradycardie. Environ 15 % des cas évoluent vers une deuxième phase au bout de quelques jours, avec résurgence de la fièvre, développement d'une jaunisse, douleurs abdominales, vomissements et manifestations hémorragiques ; la moitié de ces malades meurent 10 à 14 jours après le début de la maladie.

Le virus de la fièvre jaune est endémique dans certaines zones tropicales d'Afrique et d'Amérique centrale et australe. Le nombre des épidémies a augmenté depuis le début des années 80. D'autres pays sont considérés comme exposés au risque d'introduction de la fièvre jaune en raison de la présence du vecteur et de primates pouvant constituer des hôtes (y compris en Asie, où la fièvre jaune n'a jamais été signalée).

La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable pour un séjour dans une zone endémique (régions intertropicales d'Afrique et d'Amérique du Sud), même en l'absence d'obligation administrative. Le vaccin contre la fièvre jaune (ou vaccin amaril) est un vaccin à virus vivant atténué, disponible uniquement dans les centres agréés de vaccinations internationales.

La durée de la protection conférée par la vaccination contre la fièvre jaune et la validité du certificat de vaccination correspondant sont étendues à la vie entière du sujet vacciné. L'amendement à l'annexe 7 du Règlement sanitaire international 2005 prend effet et liera tous les États Parties au Règlement sanitaire international à compter du 11 juillet 2016.

Par conséquent, à compter du 11 juillet 2016, aucun État Partie ne peut exiger des voyageurs internationaux, pour les certificats existants ou nouveaux, la revaccination ou une dose de rappel de vaccin antiamaril comme condition d'entrée, quelle que soit la date à laquelle le certificat international de vaccination a été délivré initialement.

La validité à vie de ces certificats s'applique automatiquement aux certificats délivrés après le 11 juillet 2016 ainsi qu'aux certificats délivrés antérieurement.

Attention : dans certaines situations, le haut Conseil de la Santé Publique recommande l'administration d'une seconde dose de vaccin (femmes enceintes, enfants de moins de deux ans, personnes immunodéprimés et celles vivant avec le VIH).

La vaccination doit être pratiquée au moins 10 jours avant le départ.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites Mesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net.

Source : Outbreak News Today.