Nouveaux cas d’exposition au virus de la rage aux Etats-Unis

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De nouveaux cas d'exposition à la rage ont été signalés aux Etats-Unis.

  • Dans le Kentucky, les autorités sanitaires alertent le public après la détection d'un cas de rage chez un chien mort dans le comté de Bath. Selon le Département de la santé du district la contamination aurait eu lieu par le contact avec un putois (Mustela putorius putorius).
  • Dans le Vermont, un coyote (Canis latrans)qui a attaqué le 1eravril 2019 un couple de Salibury dans le comté d'Addison, a été testé positif le 3 avril au Vermont Health Department. Le couple a été attaqué à l'extérieur de la maison : l'épouse âgée de 76 ans a été mordue a plusieurs reprises et le mari âgé de 79 ans a été griffé. Le coyote a été tué au fusil de chasse. Selon les informations le coyotte aurait pu être contaminé par un putois.

Les 2 patients reçoivent un traitement vaccinal antirabique post-exposition.

Rappels sur la rage

Larageest une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages. En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Il est impératif d'effectuer un nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement. Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites http://www.mesvaccins.netou Medecinedesvoyages.net.

Sources : Promed