Nouveau cas de rage humaine au Pakistan

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Au Pakistan, un homme de 18 ans est en salle d'isolement au Jinnah Postgraduate Medical Center (JPMC) après avoir développé la rage.

Le patient, résident de Jeva Khan Goth dans la région de Nooriabad,district de Jamshoro, a été mordu à la jambe par un chien enragé il y a environ 3 mois, et n'a pas reçu de traitement vaccinal contre la rage selon une information des responsables médicaux le 9 novembre 2019.

Selon les fonctionnaires du ministère de la Santé de la province de Sindh, c'est le 22 ème cas de rage dans la province cette année.

Les fonctionnaires ont déclaré que les incidents de morsures de chien sont à la hausse à Karachi, ainsi que dans d'autres districts de la province de Sindh, avec à ce jour plus de 200 000 personnes qui sont victimes d'attaques de chiens.

Ils ont ajouté que la population de chiens enragés est également à la hausse.

La pénurie de vaccin contre la rage devient un problème grave au Pakistan , en particulier dans le Sindh.

Rappels sur la rage:

La rageest une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.

En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Il est impératif d'effectuer un nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites Mesvaccins.netou Medecinedesvoyages.net.

Source : Promed.