L'épidémie de dengue au Minas Gerais au Brésil est en forte augmentation Médecine des voyages

Publié le 9 fév. 2022 à 16h34

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

Au Brésil, l'épidémie de dengue signalée en janvier (nouvelle n°18692 du 22 janvier 2022) dans l'Etat du Minas Gerais est en forte augmentation. Selon le département de la santé de l'État de Minas Gerais (SES) une augmentation de 224 % des cas de dengue dans l'État a été observée au cours des 12 derniers jours. Selon les données publiées cette semaine, le total a atteint 577 au début du mois de février, soit une augmentation de 224,1 %.

Il n'existe pas de traitement spécifique contre le virus. Pour les touristes la prévention de la dengue passe donc par la lutte contre ses vecteurs Aedes albopictus et Aedes aegypti. Le moyen le plus efficace pour combattre ce moustique est d'éliminer ses lieux de ponte (soucoupes, petits récipients, déchets, réservoirs, vases, pneus, etc.).

Il est conseillé aux voyageurs de se protéger des piqûres de moustique. Il convient de respecter les mesures habituelles de lutte anti-vectorielle :

  • Port de vêtements couvrants.
  • Répulsifs anti-moustiques, contenant du DEET, sur la peau découverte.
  • Vêtements et moustiquaire imprégnés d'insecticide pour la sieste et la nuit.
  • Les personnes qui utilisent un écran solaire doivent appliquer le répulsif 20 minutes après l'écran solaire.

Afin d'éviter au maximum la dissémination du virus de la dengue sur le territoire métropolitain, devant une fièvre d'apparition brutale et des douleurs articulaires ou musculaires dans les 15 jours qui suivent le retour d'un voyage en zone à risque, il faut consulter son médecin au plus vite en signalant son voyage.

Source : Outbreak News Today.