Cas de rage humaine importée en Nouvelle-Zélande

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En Nouvelle-Zélande, les autorités sanitaires ont confirmé que le pays avait connu son premier cas de rage. Un voyageur étranger est décédé de la maladie la semaine dernière. La maladie a été contractée à l'étranger. La personne a été notifiée comme suspecte de rage lors de sa première admission à l'hôpital au début du mois de mars et a donc été prise en charge avec toutes les mesures de contrôle de l'infection pendant son séjour à l'hôpital de la ville d'Auckland et à l'hôpital de Whangarei où elle a été diagnostiquée pour la première fois. La pays et l'origine de la contamination ne sont pas précisés.

Cet événement ne remet pas en cause le statut exempt de rage de la Nouvelle-Zélande.

Conseils aux voyageurs :

La rage est une maladie d'origine virale. Le virus de la rage est présent dans la salive des animaux infectés. La transmission survient par contact direct avec la salive d'un animal contaminé par morsure, griffure ou encore léchage sur la peau excoriée d'une muqueuse. Plusieurs animaux peuvent transmettre la rage, mais la très grande majorité des cas de rage humaine sont d'origine canine.

En cas d'exposition à un animal suspect (morsure, griffure, léchage) :

  • en urgence nettoyer toutes les plaies (eau et savon pendant 15 min) puis assurer une antisepsie soigneuse (un contrôle de l'immunité antitétanique est également recommandé suite à une morsure ainsi qu'une antibioprophylaxie dans certains cas) ;
  • le plus rapidement possible, il faut consulter un médecin afin d'évaluer le risque de rage et de mettre en route si besoin une prophylaxie post-exposition qui comprend une vaccination, accompagnée d'immunoglobulines antirabiques humaines pour les expositions les plus sévères.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux) en zone à risque vis à vis de la rage. La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement post-exposition , qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Source : Outbreak News Today