Maroc : en 2024, la rage a tué 33 personnes et plus de 100 000 morsures d'animaux ont été recensées.

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Au Maroc, le ministre de l'Intérieur a annoncé que le pays avait enregistré 33 décès liés à la rage en 2024, et que plus de 100 000 cas de morsures et de griffures ont été également été signalés à travers le pays.

Interrogé au Parlement marocain, le ministre a rappelé l'existence d'un accord-cadre signé en 2019 entre la Direction générale des pouvoirs locaux (DGPT), le ministère de la Santé, l'Office national de la sécurité sanitaire des aliments (ONSSA) et l'Ordre national des vétérinaires, visant à lutter contre ce problème.

Cet accord a pour objectif de contrôler la population de chiens errants grâce à une approche scientifique fondée sur la stérilisation chirurgicale et la vaccination antirabique.

Environ 260 millions de dirhams ont été investis ces cinq dernières années dans la création de centres de collecte et d'hébergement pour animaux errants, équipés pour la stérilisation. Plus de 20 centres ont été planifiés et achevés en août 2025. Dix autres centres ont obtenu des financements, notamment à Kénitra, Errachidia, Khemisset et Nouaceur, tandis que six autres projets sont à l'étude dans des villes comme Fès, Chichaoua et Fahs-Anjra.

Le ministre a également souligné l'adoption du projet de loi 19.25 relatif à la protection des animaux errants et à la prévention des risques qu'ils représentent. Ce texte législatif fixe les règles de leur gestion, limite leur reproduction et instaure un système d'enregistrement des animaux domestiques, assorti de sanctions en cas de non-respect de la loi.

Le ministère de l'Intérieur et les autorités locales prévoient également de créer 130 bureaux intercommunaux d'hygiène et de recruter 130 vétérinaires pour superviser les refuges et les services de soins aux animaux.

Un accord de partenariat avec l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II a également été mis en œuvre afin de développer de nouvelles méthodes de lutte contre les chiens errants et la rage.

Le ministère alloue chaque année 40 millions de dirhams à l'Institut Pasteur du Maroc pour les vaccins et sérums antirabiques, notamment en zones rurales. Les collectivités locales ont débloqué 40 millions de dirhams supplémentaires, répartis entre 115 centres de santé dédiés à cette lutte.

Source : FundacionIO d'après Barlaman Today

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