Rage humaine en Thaïlande : trois décès dans la province de Samut Prakarn

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En Thaïlande, les autorités sanitaires de la province de Samut Prakarn ont rapporté le décès de trois personnes de la rage.

Par ailleurs des cas ont été confirmés chez les animaux dans 20 provinces du pays, dont celles de Songkhla, Samut Prakarn, Kalasin, et Chonburiqui sont les plus touchées. Les autorités ont lancé une campagne de vaccination des chiens qui sont les principaux vecteurs de la maladie à l'homme, en particulier les chiots de 3 à 6 mois.

Après l'Inde et le Vietnam, la Thaïlande serait le 3ème pays d'Asie avec le plus grand nombre de cas de rage.

En Thaïlande, le voyageur doit considérer toute morsure, griffure ou léchage sur une plaie par tout animal à sang chaud (chien, chat, singe ou autre mammifère) comme une urgence médicale et doit consulter immédiatement un centre médical.

La rage est une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.

En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Les soins locaux avec nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites Mesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net.

Source : Safetravel.