Documentation COMIRNATY 10 µg ENFANT 5-11 ANS BIONTECH-PFIZER

COMIRNATY 10 µg ENFANT 5-11 ANS BIONTECH-PFIZER

Indisponible

Mise à jour du 15/09/2023 : ce vaccin n'est plus disponible à la commande. Le seul vaccin à ARNm pouvant être commandé est le vaccin COMIRNATY OMICRON XBB.1.5 10 µg.

Description

Vaccin à ARNm contre la covid 19, usage pédiatrique (5 à 11 ans), 10 microgrammes

Forme et représentation

Ce symbole indique que ce vaccin fait l'objet d'une surveillance supplémentaire. Cela permettra d'identifier rapidement de nouvelles informations de sécurité. Il est demandé aux professionnels de santé de signaler tout effet indésirable suspecté.

Attention au risque de confusion entre les flacons du vaccin Comirnaty adulte (bouchon violet et gris) et les flacons des vaccins pédiatriques (bouchon orange et bordeaux).

Pour prévenir le risque du confusion, l'ANSM met à votre disposition une affiche de prévention à télécharger et imprimer.

Le présent résumé des caractéristiques du produit (RCP) concerne la version du vaccin COMIRNATY P** ÉDIATRIQUE 10 microgrammes/dose** (Pfizer BioNTech) - à partir de 5 à 11 ans.

Comirnaty 10 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable.

Vaccin à ARNm (à nucléoside modifié) contre la covid 19.

Dispersion à diluer pour dispersion injectable (stérile).

Le vaccin est une dispersion congelée de couleur blanche à blanc cassé (pH : 6,9 - 7,9).

Nature et contenu de l’emballage extérieur

  • 1,3 mL de dispersion à diluer dans un flacon multidose transparent de 2 mL (verre de type I) muni d’un bouchon (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d’un couvercle amovible en plastique orange avec opercule en aluminium. Chaque flacon contient 10 doses (voir rubrique "Manipulation").
  • Présentations : 10 flacons ou 195 flacons

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Composition

Le médicament est fourni dans un flacon multidose et doit être dilué avant utilisation.

Un flacon (1,3 mL) contient 10 doses de 0,2 mL après dilution (voir rubriques "Posologie" et "Manipulation").

Une dose (0,2 mL) contient 10 microgrammes de tozinaméran, un vaccin à ARNm contre la covid 19 (à nucléoside modifié, encapsulé dans des nanoparticules lipidiques).

1. Antigène

  • Tozinaméran : ce nom désigne l'ARN messager (ARNm) simple brin à coiffe en 5’ produit à l’aide d’une transcription in vitro sans cellule à partir des matrices d’ADN correspondantes et codant la protéine Spike (S) virale du SARS-CoV-2.

2. Excipients

  • ((4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis(2-hexyldécanoate) (ALC-0315)
  • 2-[(polyéthylène glycol)-2000]-N,N-ditétradécylacétamide (ALC-0159)
  • 1,2-Distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine (DSPC)
  • Cholestérol
  • Trométamol
  • Chlorhydrate de trométamol
  • Saccharose
  • Eau pour préparations injectables

En savoir plus : article général sur les vaccins à ARN.

Indications

Comirnaty 10 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable est indiqué pour l’immunisation active pour la prévention de la covid 19 causée par le virus SARS-CoV-2, chez les enfants âgés de 5 à 11 ans.

L’utilisation de ce vaccin doit être conforme aux recommandations officielles.

Vaccination recommandée pour les enfants de cette tranche d'âge qui sont à risque de forme grave de covid 19 ou qui vivent dans l’entourage d'une personne immunodéprimée.

Posologie

1. Enfants âgés de 5 à 11 ans (c'est-à-dire de 5 à moins de 12 ans).

Comirnaty 10 microgrammes/dose doit être administré par voie intramusculaire, après dilution, en une dose unique de 0,2 mL chez les enfants âgés de 5 à 11 ans, indépendamment du statut vaccinal contre la covid 19 (voir rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Pharmacodynamie").

Chez les personnes qui ont déjà reçu un vaccin contre la covid 19, Comirnaty 10 microgrammes/dose doit être administré au moins 3 mois après la dose la plus récente d’un vaccin contre la covid 19.

2. Enfants sévèrement immunodéprimés âgés de 5 ans et plus

Des doses supplémentaires peuvent être administrées chez les personnes sévèrement immunodéprimées, conformément aux recommandations nationales (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Comirnaty 10 microgrammes/dose doit être utilisé uniquement chez les enfants âgés de 5 à 11 ans.

3. Population pédiatrique

Des formulations pédiatriques sont disponibles pour les nourrissons et les enfants âgés de 6 mois à 4 ans. Pour plus de précisions, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit de ces autres formulations.

La sécurité et l’efficacité de Comirnaty chez les nourrissons âgés de moins de 6 mois n’ont pas encore été établies.

Mode d'administration

Comirnaty 10 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable doit être administré par voie intramusculaire après dilution (voir la rubrique "Manipulation").

Après dilution, les flacons de Comirnaty contiennent 10 doses de 0,2 mL de vaccin. Pour extraire 10 doses d’un flacon unique, des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées.

La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres. Si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction de 10 doses d’un flacon unique. Indépendamment du type de seringue et d’aiguille :

  • Chaque dose doit contenir 0,2 mL de vaccin.
  • Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,2 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
  • Ne pas regrouper les résidus de solution provenant de plusieurs flacons.

Le vaccin doit être administré de préférence dans le muscle deltoïde de la partie supérieure du bras.

Ne pas injecter le vaccin par voie intraveineuse, sous-cutanée ou intradermique.

Le vaccin ne doit pas être mélangé dans la même seringue avec d’autres vaccins ou médicaments.

Pour les précautions à prendre avant l’administration du vaccin, voir la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi".

Pour les instructions concernant la décongélation, la manipulation et l’élimination du vaccin, voir la rubrique "Manipulation".

Mises en garde et précautions d'emploi

1. Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

2. Recommandations générales

2.1. Hypersensibilité et anaphylaxie

Des cas d'anaphylaxie ont été rapportés. Il convient de toujours disposer d’un traitement médical approprié et de surveiller le sujet vacciné en cas de survenue d’une réaction anaphylactique suite à l’administration du vaccin.

Voir fiche sur la conduite à tenir en cas d'anaphylaxie.

Il est recommandé de surveiller attentivement les sujets vaccinés pendant au moins 15 minutes après la vaccination. La seconde dose du vaccin ne doit pas être administrée chez les personnes ayant présenté une réaction anaphylactique après la première dose de Comirnaty.

Recommandations de la Haute Autorité de santé, de la Société de pathologie infectieuse de langue française et de la Fédération française d'allergologie

La vaccination est contre-indiquée aux personnes ayant des antécédents d’hypersensibilité à l’un des composants du vaccin, en particulier au polyéthylène glycol (PEG), ou qui ont un antécédent d’allergie au polysorbate ou à la trométhamine (TRIS, trométamol) car il existe un risque d’allergie croisée avec le PEG contenu dans le vaccin. Le PEG est le constituant du macrogol et est présent dans différents médicaments parentéraux. On peut également le trouver dans l'enrobage de nombreux traitements (antibiotiques et AINS en particulier) ; dans la situation d’une réaction à ces traitements, l'allergène est exceptionnellement le PEG.

Au vu des données rassurantes depuis le lancement de la campagne à l’échelle mondiale, la Fédération française d'allergologie a recommandé que les antécédents d’allergie ou d’anaphylaxie ne constituent pas une contre-indication systématique à cette vaccination. La conduite à tenir devrait tenir compte de la description de l’allergie, de la substance en cause ou potentiellement en cause et des conclusions d’un éventuel bilan allergologique :

  • anaphylaxie prouvée au PEG, au polysorbate ou à la trométhamine : pas de vaccination par un vaccin à ARNm (utiliser le vaccin d'AstraZeneca si possible) ;
  • antécédent d’anaphylaxie à un traitement contenant du PEG, du polysorbate ou de la trométhamine, et bilan allergologique d’imputabilité non fait : vaccination différée en attendant le bilan allergologique, sauf vaccination particulièrement nécessaire ;
  • antécédent de réaction immédiate sans signe de gravité à un médicament ou une autre substance dont l’enrobage contient du polysorbate (par exemple urticaire isolée ou œdème du visage sans œdème laryngé après une prise de Ciflox®) : vaccination puis surveillance prolongée (30 minutes) ;
  • antécédent de réaction d’allure allergique tardive (survenant au-delà de deux heures) au PEG, au polysorbate, à la trométhamine ou à une autre substance : vaccination et surveillance « standard » (15 minutes) ;
  • antécédent d’anaphylaxie à un médicament connu avec identification de l'allergène (différent du PEG ou du polysorbate) après bilan allergologique : vaccination puis surveillance prolongée (30 minutes).

En pratique, l'administration d’un vaccin à ARNm doit avoir lieu dans une structure capable de prendre en charge une réaction d’hypersensibilité immédiate grave. Toutes les personnes vaccinées doivent être observées pendant 15 minutes (ou plus selon les antécédents). En cas de réaction allergique grave ou immédiate après la 1ère dose du vaccin, la deuxième est contre-indiquée.

Voir également les rubriques "Composition", "Contre-indications" et "Effets indésirables".

2.2.** Myocardite et péricardite**

Il existe un risque accru de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty. Ces pathologies peuvent se développer en l’espace de quelques jours seulement après la vaccination, et sont survenues principalement dans les 14 jours. Elles ont été observées plus souvent après la seconde vaccination, et plus souvent chez des hommes plus jeunes (voir rubrique "Effets indésirables"). Les données disponibles indiquent que la plupart des cas se sont résolus. Certains cas ont nécessité un soin médical intensif et des cas d’issue fatale ont été observés.

Les professionnels de santé doivent être attentifs aux signes et symptômes de la myocardite et de la péricardite. Les personnes vaccinées doivent être informées qu'elles doivent consulter immédiatement un médecin si elles développent des symptômes indiquant une myocardite ou une péricardite tels qu'une douleur thoracique (aiguë et persistante), un essoufflement ou des palpitations après la vaccination.

Les professionnels de la santé doivent s'aider de spécialistes pour diagnostiquer et traiter cette affection.

2.3. Réactions liées à l'anxiété

Des réactions liées à l’anxiété, dont des réactions vasovagales (syncope), une hyperventilation ou des réactions liées au stress (sensation vertigineuse, palpitations, augmentation de la fréquence cardiaque, modifications de la pression artérielle, paresthésie, hypoesthésie et transpiration, par exemple) peuvent survenir lors de l’acte vaccinal. Les réactions liées au stress sont transitoires et disparaissent spontanément. Les personnes doivent être informées qu’elles doivent consulter le médecin vaccinateur si elles développent de tels symptômes. Il est important que des précautions soient prises afin d’éviter toute blessure en cas d’évanouissement.

2.4. Affections concomitantes

La vaccination doit être reportée chez les personnes présentant une affection fébrile sévère aiguë ou une infection aiguë. La présence d’une infection mineure et/ou d’une fièvre peu élevée ne doit pas retarder la vaccination.

2.5. Thrombocytopénie et troubles de la coagulation

Comme pour les autres injections intramusculaires, le vaccin devra être administré avec prudence chez les personnes recevant un traitement anticoagulant ou présentant une thrombopénie ou tout autre trouble de la coagulation (hémophilie, par exemple) car un saignement ou une ecchymose peut survenir après administration intramusculaire chez ces personnes.

2.6. Personnes immunodéprimées

L'efficacité, la sécurité et l'immunogénicité du vaccin n'ont pas été évaluées chez les personnes immunodéprimées, y compris chez celles qui reçoivent un traitement immunosuppresseur. L'efficacité du vaccin Comirnaty peut être diminuée chez les personnes immunodéprimées.

2.7. Durée de la protection

La durée de protection conférée par le vaccin n’est pas établie et est toujours en cours d’évaluation dans les essais cliniques.

2.8. Limites de l'efficacité des vaccins

Comme avec tout vaccin, il est possible que les personnes vaccinées par Comirnaty ne soient pas toutes protégées. Un délai de 7 jours après la vaccination peut être nécessaire avant que les personnes vaccinées soient protégées de façon optimale.

Autre recommandation de la Haute Autorité de santé (HAS)

La vaccination n’est pas contre-indiquée chez les patients sous anticoagulants ou ayant un trouble de l’hémostase en prenant les précautions nécessaires. La vaccination par voie intramusculaire pourra être réalisée si l’intérêt de la vaccination l’emporte sur le risque, en prenant les précautions indiquées dans la rubrique "Mode d'administration".

Interactions

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.

L’administration concomitante de Comirnaty avec d’autres vaccins n’a pas été étudiée.

Haute Autorité de santé : il n'est plus nécessaire de respecter un intervalle de 15 jours avant ou après l'administration d'un vaccin anti-covid pour administrer un autre vaccin.

Grossesse

Un grand nombre de données observationnelles chez les femmes enceintes vaccinées par Comirnaty au cours du deuxième et du troisième trimestre de grossesse n’a pas mis en évidence de conséquences néfastes pour la grossesse. Bien que les données sur l’issue des grossesses après une vaccination au cours du premier trimestre de grossesse soient limitées, aucune augmentation du risque de fausse couche n’a été observée. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryo‐fœtal, la mise‐bas ou le développement postnatal (voir rubrique "Autres informations / Données de sécurité préclinique"). Comirnaty peut être utilisé pendant la grossesse..

Fertilité

Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique "Autres informations / Données de sécurité préclinique").

Allaitement

Aucun effet sur les nouveau‐nés/nourrissons allaités n’est attendu dans la mesure où l’exposition systémique de la femme qui allaite à Comirnaty est négligeable. Les données observationnelles chez les femmes ayant allaité après la vaccination n’ont pas mis en évidence de risque d’effets indésirables chez les nouveau‐nés/nourrissons allaités. Comirnaty peut être utilisé pendant l’allaitement.

Effets indésirables

1. Résumé du profil de sécurité

Enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) - après 2 doses

Durant l’étude 3, un total de 3 109 enfants âgés de 5 à 11 ans ont reçu au moins 1 dose de Comirnaty 10 microgrammes et un total de 1538 enfants âgés de 5 à 11 ans ont reçu un placebo. Au moment de l'analyse de l'étude 3 de phase 2/3 portant sur les données recueillies jusqu'à la date limite du 20 mai 2022, 2 206 enfants (1 481 vaccinés par Comirnaty 10 microgrammes et 725 ayant reçu le placebo) avaient été suivis pendant pendant ≥ 4 mois après la deuxième dose durant la phase de suivi en aveugle contrôlée contre placebo.

Le profil de sécurité global de Comirnaty chez les participants de 5 à 11 ans a été similaire à celui observé chez les participants âgés de 16 ans et plus. Les effets indésirables les plus fréquents chez les enfants âgés de 5 à 11 ans ayant reçu 2 doses étaient une douleur au site d’injection (> 80 %), une fatigue (> 50 %), des céphalées (> 30 %), une rougeur et un gonflement au site d’injection (≥ 20 %), des myalgies et des frissonset une diarrhée (> 10 %).

Enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après la dose de rappel

Un sous-groupe des participants de l’étude 3, constitué de 401 enfants âgés de 5 à 11 ans, a reçu une dose de rappel de Comirnaty 10 microgrammes au moins 5 mois (intervalle : 5 à 9 mois) après un schéma de primo-vaccination complet. L’analyse du sous-groupe de l’étude 3 de phase 2/3 porte sur les données recueillies jusqu’à la date limite de prise en compte, le 22 mars 2022 (durée de suivi médiane de 1,3 mois).

Le profil de sécurité global de la dose de rappel a été similaire à celui observé après le schéma de primo-vaccination. Les effets indésirables les plus fréquents chez les enfants âgés de 5 à 11 ans étaient une douleur au site d’injection (> 70 %), une fatigue (> 40 %), des céphalées (> 30 %), des myalgies, des frissons, une rougeur et un gonflement au site d’injection (> 10 %).

Adolescents âgés de 12 à 15 ans – après 2 doses

Dans une analyse du suivi à long terme de la sécurité dans l’étude 2, 2 260 adolescents (1 131 vaccinés par Comirnaty et 1 129 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 12 à 15 ans. Parmi ces derniers, 1 559 adolescents (786 vaccinés par Comirnaty et 773 ayant reçu le placebo) ont été suivis pendant ≥ 4 mois après avoir reçu la seconde dose. L’évaluation de la sécurité dans l’étude 2 se poursuit.

Le profil de sécurité global de Comirnaty chez les adolescents de 12 à 15 ans a été similaire à celui observé chez les participants âgés de 16 ans et plus. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les adolescents de 12 à 15 ans ayant reçu 2 doses, étaient une douleur au site d’injection (> 90 %), une fatigue et des céphalées (> 70 %), des myalgies et des frissons (> 40 %), des arthralgies et une fièvre (> 20 %).

Participants âgés de 16 ans et plus - après deux doses

Durant l’étude 2, un total de 22 026 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu au moins 1 dose de Comirnaty et un total de 22 021 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu un placebo (dont 138 et 145 adolescents de 16 ou 17 ans, dans les groupes vaccin et placebo respectivement). Un total de 20 519 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu 2 doses de Comirnaty.

Au moment de l’analyse de l’étude 2, à la date du 13 mars 2021 où les données ont cessé d’être prises en compte concernant les participants suivis en double aveugle, contrôlés contre placebo date de levée de l’aveugle, un total de 25 651 (58,2 %) participants (13 031 vaccinés par Comirnaty et 12 620 ayant reçu le placebo) âgés de 16 ans et plus ont été suivis pendant ≥ 4 mois après la seconde dose. Parmi ces derniers, un total de 15 111 participants (7 704 vaccinés par Comirnaty et 7 407 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 16 à 55 ans et un total de 10 540 (5 327 vaccinés par Comirnaty et 5 213 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 56 ans et plus.

Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 16 ans et plus ayant reçu deux doses, étaient une douleur au site d’injection (> 80 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 50 %), des myalgies (> 40%) et des frissons (> 30 %), des arthralgies (> 20 %), une fièvre et un gonflement au site d’injection (> 10 %). Ces effets ont été généralement d’intensité légère ou modérée et se sont résolus en quelques jours après la vaccination. Une moindre fréquence de la réactogénicité a été observée chez les sujets les plusâgés.

Le profil de sécurité chez les 545 participants âgés de 16 ans et plus ayant reçu Comirnaty et séropositifs au SARS-CoV-2 à l’inclusion était identique à celui observé dans le reste de la population.

Participants âgés de 12 ans et plus - après la dose de rappel (troisième dose)

Un sous-groupe des participants de l’étude 2 de phase 2/3, constitué de 306 adultes âgés de 18 à 55 ans ayant reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination par Comirnaty, a reçu une dose de rappel de Comirnaty 6 mois environ (intervalle : 4,8 à 8,0 mois) après la deuxième dose.Globalement, à la date de l’analyse des données (22 novembre 2021), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 8,3 mois (intervalle : 1,1 à 8,5 mois) et 301 participants avaient été suivis pendant ≥ 6 mois après la dose de rappel.

Le profil de sécurité global de la dose de rappel a été similaire à celui observé après les 2 premières doses. Les effets indésirables les plus fréquents chez les participants âgés de 18 à 55 ans étaient les suivants : douleur au point d'injection (> 80 %), fatigue (> 60 %), céphalées (> 40 %), myalgie (> 30 %), frissons et arthralgie (> 20 %).

Dans l’étude 4, une étude contrôlée contre placebo portant sur la dose de rappel, des participants âgés de 16 ans et plus recrutés dans l’étude 2 ont reçu une dose de rappel de Comirnaty (5 081 participants) ou un placebo (5 044 participants) au moins 6 mois après la deuxième dose de Comirnaty. Globalement, à la date de l’analyse des données (8 février 2022), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 2,8 mois (intervalle : 0,3 à 7,5 mois) après la dose de rappel pendant la phase de suivi en aveugle contrôlée contre placebo. Parmi ces derniers, 1 281 participants (895 vaccinés par Comirnaty et 386 ayant reçu le placebo) ont été suivis pendant ≥ 4 mois après la dose de rappel. Aucun nouvel effet indésirable de Comirnaty n’a été identifié.

Un sous-groupe des participants de l’étude 2 de phase 2/3, constitué de 825 adolescents âgés de 12 à 15 ans ayant reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination par Comirnaty, a reçu une dose de rappel de Comirnaty 11,2 mois environ (intervalle : 6,3 à 20,1 mois) après la deuxième dose. Globalement, d’après les données recueillies jusqu’à la date de l’analyse (3 novembre 2022), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 9,5 mois (intervalle : 1,5 à 10,7 mois). Aucun nouvel effet indésirable de Comirnaty n’a été identifié.

Dose de rappel après une primo-vaccination par un autre vaccin autorisé contre la covid 19

Dans 5 études indépendantes sur l’utilisation d’une dose de rappel de Comirnaty chez des personnes qui avaient reçu une primo-vaccination complète par un autre vaccin autorisé contre la covid 19 (dose de rappel hétérologue), aucun nouveau problème de sécurité n’a été identifié (voir rubrique "Pharmacodynamie").

2. Liste récapitulative des effets indésirables observés dans les études cliniques** et dans le cadre de la surveillance après l’autorisation chez les personnes âgées de 12 ans et plus.**

Les effets indésirables observés au cours des études cliniques, énumérés ci-dessous, sont classées selon les catégories de fréquence suivantes :

  • très fréquent (≥ 1/10) ;
  • fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;
  • peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ;
  • rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ;
  • très rare (< 1/10 000) ;
  • indéterminée (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles).

Affections hématologiques et du système lymphatique

  • Fréquent : lymphadénopathie 1.

Affections du système immunitaire

  • Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité (par exemple éruption, prurit, urticaire 2, angio-oedème 2).
  • Indéterminée : anaphylaxie.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

  • Peu fréquent : diminution de l'appétit.

Affections psychiatriques

  • Peu fréquent : insomnie.

Affections du système nerveux

  • Très fréquent : céphalées.
  • Peu fréquent : sensations vertigineuses 4, léthargie.
  • Rare : paralysie faciale périphérique aiguë 3.
  • Indéterminée : paresthésie 4, hypoesthésie 4.

Affections cardiaques

  • Très rare : myocardite et péricardite 4 .

Affections gastro-intestinales

  • Très fréquent : diarrhée 4.
  • Fréquent : nausées, vomissements 4.

Trouble de la peau et du tissu sous-cutané

  • Peu fréquent : hyperhidrose ; sueurs nocturnes.
  • Indéterminée : Érythème polymorphe 4.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

  • Très fréquent : arthralgies, myalgies.
  • Peu fréquent : douleurs des extrémités 5.

Affections des organes de reproduction et du sein

  • Indéterminée : saignements menstruels importants 9. (Ajout lors de la mise à jour du 06/12/22)

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

  • Très fréquent : douleur au site d'injection ; fatigue, frissons, fièvre 6, gonflement au site d'injection.
  • Fréquent : rougeur au site d'injection 8.
  • Peu fréquent : fatigue, malaise, prurit au site d'injection.
  • Indéterminée : gonflement étendu du membre vacciné 3, gonflement du visage 7.

1 : Chez les participants âgés de 5 ans et plus, une fréquence plus élevée de la lymphadénopathie a été rapportée après la dose de rappel (≤ 2,8 %) qu’après les doses de primo-vaccination (≤ 0,9 %) ;
2 : la fréquence dans laquelle l’urticaire et l’angio-œdème ont été classés est « rare » ;
3 : sur la période de suivi de la sécurité de l’essai clinique jusqu’au 14 novembre 2020, une paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) a été rapportée chez quatre participants dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19. La paralysie faciale est apparue le jour 37 après la première dose (ce participant n’a pas reçu la dose 2) et les jours 3, 9 et 48 après la dose 2. Aucun cas de paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) n’a été rapporté dans le groupe placebo ;
4 : effet indésirable déterminé après autorisation ;
5 : fait référence au bras dans lequel le vaccin a été administré ;
6 : une fréquence plus élevée de fièvre a été observée après la deuxième dose par rapport à la première dose ;
7 : des cas de gonflement du visage chez les personnes vaccinées ayant reçu des injections de produits de comblement dermique ont été signalés lors de la phase post-commercialisation ;
8 : la rougeur au site d’injection est survenue plus fréquemment (très fréquente) chez les enfants âgés de 5 à 11 ans ;
9 : la plupart des cas se sont révélés de nature non grave et temporaire.

Description de certains effets indésirables

Myocardite** et péricardite**

Le risque accru de myocardite après vaccination par Comirnaty est plus élevé chez les hommes plus jeunes (voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

L’excès de risque chez les hommes plus jeunes après la seconde dose de Comirnaty a été évalué dans le cadre de deux grandes études pharmaco-épidémiologiques européennes. Une étude a montré qu’au cours d’une période de 7 jours suivant la seconde dose, on comptait environ 0,265 (IC à 95 %: 0,255 - 0,275) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 12 à 29 ans pour 10 000 personnesvaccinées par rapport à des personnes non exposées. Dans une autre étude, sur une période de 28 jours suivant la seconde dose, on comptait 0,57 (IC à 95 % 0,39 - 0,75) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 16 à 24 ans pour 10 000 personnes vaccinées par rapport à des personnes non exposées.

Des données limitées semblent indiquer que le risque de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty est plus faible chez les enfants âgés de 5 à 11 ans que chez les adolescents de 12 à 17 ans.

3. Surdosage

Des données sur les surdoses sont disponibles pour les 52 participants à l'étude inclus dans l'essai clinique qui, en raison d'une erreur de dilution, ont reçu 58 microgrammes de Comirnaty. Les personnes ayant reçu le vaccin n'ont pas signalé d'augmentation de la réactogénicité ni d'effets indésirables.

En cas de surdosage, il est recommandé de surveiller les fonctions vitales et d'envisager un traitement symptomatique.

4. Déclaration des effets indésirables suspectés

Il est important de signaler les effets indésirables suspectés après l'autorisation du médicament. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration (Annexe V du résumé des caractéristiques du produit), en précisant le numéro de lot, s’il est disponible.

Un plan de gestion des risques a été défini par l'Agence européenne du médicament.

Les professionnels de santé et les usagers devront signaler les éventuels évènements indésirables graves sur le portail des signalements du Gouvernement.

Résultats de la surveillance en France

Voir la fiche du COMIRNATY BioNTech-Pfizer 30 microgrammes.

Pharmacodynamie

Groupe pharmacothérapeutique : vaccins, autres vaccins viraux.

Code ATC : J07BX03.

1. Mécanisme d'action

L’ARN messager à nucléoside modifié contenu dans Comirnaty est formulé dans des nanoparticules lipidiques, permettant de délivrer l’ARN non réplicatif dans les cellules-hôtes et l’expression directe et transitoire de l’antigène S du SARS-CoV-2. L’ARNm code la protéine S de pleine longueur, à ancrage membranaire, avec deux mutations ponctuelles au sein de l’hélice centrale. La mutation de ces deux acides aminés en proline permet de stabiliser la protéine S dans sa conformation de préfusion pour une meilleure antigénicité.

Le vaccin induit à la fois la production d’anticorps neutralisants et une immunité cellulaire en réponse à l’antigène Spike (S), pouvant contribuer à la protection contre la covid 19.

2. Etude d'efficacité

L’étude 2 est une étude d’efficacité, de sélection du candidat vaccin et de recherche de dose avec observateur en aveugle, multicentrique, internationale, de phase 1/2/3, randomisée, contrôlée contre placebo, menée chez des participants âgés de 12 ans et plus. La randomisation a été stratifiée par groupe d’âge : 12 à 15 ans, 16 à 55 ans ou 56 ans et plus, avec un minimum de 40 % de participants dans le groupe des ≥ 56 ans. Les sujets qui étaient immunodéprimés et ceux pour lesquels un diagnostic clinique ou microbiologique de covid 19 avait été précédemment établi ont été exclus de l’étude. Les participants présentant une affection préexistante stable, c’est-à-dire ne nécessitant pas de modification significative du traitement ou une hospitalisation pour cause d’aggravation de la maladie dans les 6 semaines précédant le recrutement, ont été inclus, de même que les participants présentant une infection connue et stable par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus de l’hépatite C (VHC) ou le virus de l’hépatite B (VHB).

2.1. Efficacité chez les participants âgés de 16 ans et plus - après deux doses

Dans la partie de phase 2/3 de l’étude 2, basée sur les données collectées jusqu’au 14 novembre 2020, environ 44 000 participants ont été randomisés de façon égale, afin de recevoir 2 doses de vaccin à ARNm contre la covid 19 ou de placebo, espacées de 21 jours. Les analyses de l’efficacité ont inclus les participants ayant reçu leur seconde dose dans les 19 à 42 jours suivant la première dose. La majorité des participants vaccinés (93,1 %) ont reçu la seconde dose 19 à 23 jours après la première dose. Le suivi des participants est prévu sur une durée allant jusqu’à 24 mois après la dose 2, afin d’évaluer la sécurité et l’efficacité du vaccin contre la covid 19. Dans l’étude clinique, pourl’administration d’un vaccin contre la grippe, il a été demandé aux participants de respecter un intervalle de 14 jours minimum avant ou après l’administration du placebo ou du vaccin à ARNm contre la covid 19. Dans l’étude clinique, les participants ne devaient pas recevoir de produits sanguins/plasmatiques ou d’immunoglobulines dans un intervalle minimum de 60 jours avant ou après l’administration du placebo ou du vaccin à ARNm contre la COVID?19 et ce jusqu’à la fin de l’étude.

La population pour l’analyse du critère d’évaluation primaire de l’efficacité comprenait 36 621 participants âgés de 12 ans et plus (18 242 dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 et 18 379 dans le groupe placebo) sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 7 jours après la seconde dose. Par ailleurs, 134 participants étaient âgés de 16 ou 17 ans (66 dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 et 68 dans le groupe placebo) et 1 616 participants étaient âgés de 75 ans et plus (804 dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID19 et 812 dans le groupe placebo).

Au moment de l’analyse du critère primaire d’efficacité, les participants ont été suivis afin de surveiller l’apparition d’une covid 19 symptomatique sur une durée totale de 2 214 personne-années pour le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 et de 2 222 personne-années pour le groupe placebo.

Aucune différence clinique significative n’a été observée pour l’efficacité globale du vaccin chez les participants à risque d’évolution sévère de la covid 19, notamment ceux présentant 1 ou plusieurs comorbidités augmentant le risque de covid 19 sévère (par exemple, asthme, indice de masse corporelle [IMC] ≥ 30 kg/m2, pneumopathie chronique, diabète, hypertension).

Les informations sur l’efficacité du vaccin sont présentées dans le tableau 1.

Tableau 1 : efficacité du vaccin - première survenue d'une covid 19 à partir de 7 jours après la deuxième dose, par sous-groupe d'âge - participants sans infection antérieure avant le délai de 7 jours après la deuxième dose - population évaluable pour l'efficacité (7 jours).

Remarque : les cas confirmés ont été déterminés par RT-PCR en présence d'au moins un symptôme concordant avec une covid 19 [*Définition des cas - Présence d'au moins un symptôme parmi les suivants : fièvre, toux nouvellement apparue ou amplifiée, essoufflement nouvellement apparu ou amplifié, frissons, douleurs musculaires nouvellement apparues ou amplifiées, perte de goût ou de l'odorat nouvellement apparue, maux de gorge, diarrhée ou vomissements].

* : les participants ne présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le délai de 7 jours après avoir reçu la dernière dose) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) [prélèvement nasal] lors des visites 1 et 2) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée avant le délai de 7 jours après la dose 2 ont été inclus dans l’analyse ;
a : N = nombre de participants dans le groupe indiqué ;
b : n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation ;
c : durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des sujets au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance ;
d : n2 = nombre de sujets à risque pour le critère d’évaluation ;
e :l’intervalle de confiance (IC) pour l’efficacité du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec
ajustement en fonction de la durée de surveillance. IC non ajusté pour tenir compte de la multiplicité.

L’efficacité du vaccin à ARNm contre la covid 19 pour prévenir le premier épisode de la covid19 à partir de 7 jours après la dose 2, comparativement au placebo, a été de 94,6 % (intervalle de confiance à 95 % de 89,6 % à 97,6 %) chez les participants âgés de 16 ans et plus avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2.

Par ailleurs, les analyses par sous-groupes du critère primaire d’efficacité ont montré des valeurs estimées d’efficacité similaires de l’efficacité en fonction du sexe, du groupe racial et du groupe ethnique, ainsi que chez les participants présentant des comorbidités associées à un risque élevé de covid 19 grave.

Des analyses actualisées de l’efficacité ont été réalisées avec des cas confirmés de covid 19 supplémentaires qui se sont ajoutés pendant le suivi en aveugle contrôlé par placebo, ce qui représente jusqu’à 6 mois après la dose 2 dans la population de l’étude.

Les informations actualisées sur l’efficacité vaccinale sont présentées au tableau 2.

Tableau 2 : efficacité du vaccin - premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2, par sous-groupe d’âge - participants sans signe d’infection antérieure par le SARS-CoV-2* avant le délai de 7 jours après la dose 2 - population évaluable pour l’efficacité (7 jours) pendant la période de suivi contrôlée par placebo.

Remarque : les cas confirmés ont été établis par RT-PCR en présence d’au moins 1 symptôme concordant avec une covid 19 (symptômes incluant : fièvre ; toux nouvellement apparue ou amplifiée ; essoufflement nouvellement apparu ou amplifié ; frissons ; douleurs musculaires nouvellement apparues ou amplifiées ; perte du goût ou de l’odorat nouvellement apparue ; maux de gorge ; diarrhée ; vomissements).

* : les participants ne présentant aucun critère d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le test TAAN [prélèvement nasal] lors des visites 1 et 2) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée avant le délai de 7 jours après la dose 2 ont été inclus dans l’analyse ;
a : N = nombre de participants dans le groupe indiqué ;
b : n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation ;
c : durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance ;
d : n2 = nombre de participants à risque pour le critère d’évaluation ;
e : l’intervalle de confiance (IC) bilatéral à 95 % pour l’efficacité du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de surveillance ;
f : comprenant des cas confirmés de participants âgés de 12 à 15 ans : 0 dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 ; 16 dans le groupe placebo.

Dans l’analyse actualisée de l’efficacité, l’efficacité du vaccin à ARNm contre la covid 19 pour prévenir le premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2, comparativement au placebo, a été de 91,1 % (intervalle de confiance à 95 % de 88,8 % à 93,0 %) durant la période où la souche originelle de Wuhan et le variant Alpha étaient les principales souches en circulation chez les participants faisant partie de la population d’efficacité évaluable avec ou sans signe d’infection antérieure par le SARS-CoV-2.

Par ailleurs, les analyses par sous-groupes de l’efficacité ont montré des valeurs estimées d’efficacité similaires en fonction du sexe, du groupe ethnique, de la géographie ainsi que chez les participants présentant des comorbidités et une obésité associées à un risque élevé de covid 19 grave.

2.2. Efficacité contre la covid 19 grave

Des analyses actualisées des critères d’évaluation secondaires d’efficacité ont étayé le bénéfice du vaccin à ARNm contre la covid 19 dans la prévention de la covid 19.

Au 13 mars 2021, l’efficacité du vaccin contre la covid 19 grave est présentée uniquement pour les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 (Tableau 3), car le nombre de cas de covid 10 chez les participants sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 était le même que celui des participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 dans le groupe ayant reçu le vaccin à ARNm contre la covid 19 et dans le groupe ayant reçu le placebo.

Tableau 3 : efficacité du vaccin - premier épisode de la covid 19 sévère chez des participants avec ou sans infection antérieure selon la FDA (Food and Drug Administration)* après la dose 1 ou à partir de 7 jours après la dose 2 pendant le suivi contrôlé par placebo.

Remarque : les cas confirmés ont été établis par RT-PCR en présence d’au moins 1 symptôme concordant avec une covid 19 (symptômes incluant : fièvre ; toux nouvellement apparue ou amplifiée ; essoufflement nouvellement apparu ou amplifié ; frissons ; douleurs musculaires nouvellement apparues ou amplifiées ; perte du goût ou de l’odorat nouvellement apparue ; maux de gorge ; diarrhée ; vomissements.)

* La covid 19 sévère, comme définie par la FDA, est une covid 19 confirmée et la présence d’au moins un des symptômes suivants :

  • Signes cliniques au repos indiquant une maladie systémique sévère (rythme respiratoire ≥ 30 respirations par minute, rythme cardiaque ≥ 125 battements par minute, saturation en oxygène ≤ 93 % dans l’air ambient de la pièce au niveau de la mer, ou rapport de la pression partielle de l’oxygène artérielle sur la fraction d’oxygène inspiré < 300 mm HG) ;
  • Insuffisance respiratoire (définie comme étant la nécessité d’oxygène à haut débit, d’une ventilation non invasive, d’une ventilation mécanique ou d’une oxygénation extracorporelle [ECMO]) ;
  • Signe d’un choc (pression artérielle systolique < 90 mm Hg, pression artérielle diastolique < 60 mm Hg ou nécessité de recourir à des vasopresseurs ;
  • Dysfonctionnement rénal, hépatique ou neurologique aigu significatif ;
  • Admission en unité de soins intensifs ;
  • Décès.

a : n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation ;
b : n2 = nombre de participants à risque de présenter le critère d’évaluation ;
c : l’intervalle de confiance (IC) bilatéral pour l’efficacité du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de surveillance ;
d : efficacité évaluée sur base de l’ensemble de la population d’efficacité disponible (intention de traiter modifiée) ayant reçu la dose 1 comprenant tous les participants randomisés qui avaient reçu au moins 1 dose de vaccin à l’étude ;
e : durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de la dose 1 jusqu’à la fin de la période de surveillance ;
f : efficacité évaluée sur base de la population évaluable pour l’efficacité (7 jours) qui incluait l’ensemble des participants randomisés éligibles ayant reçu toutes les doses du vaccin à l’étude, tels que randomisés dans la fenêtre prédéfinie, et n’ayant pas eu d’autres déviations importantes au protocole selon l’avis du médecin ;
g : durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance.

2.3. Efficacité et immunogénicité chez les adolescents de 12 à 15 ans - après deux doses

Lors d’une analyse initiale de l’étude 2 portant sur des adolescents âgés de 12 à 15 ans (avec une durée médiane de suivi de > 2 mois après la dose 2) sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas de covid 19 n’a été rapporté parmi les 1 005 participants ayant reçu le vaccin alors que 16 cas ont été rapportés parmi les 978 ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 75,3 à 100,0). Parmi les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas n’a été rapporté chez les 1 119 participants vaccinés, tandis que 18 cas ont été rapportés chez 1 110 participants ayant reçu le placebo. Ces données indiquent également une efficacité estimée à 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 78,1 à 100,0).

Des analyses actualisées de l’efficacité ont été réalisées avec les cas supplémentaires de covid 19 confirmés accumulés pendant la phase de suivi en aveugle, contrôlée contre placebo, représentant une période allant jusqu’à 6 mois après la dose 2 dans la population d’évaluation de l’efficacité.

D’après l’analyse actualisée de l’efficacité dans l’étude 2 chez les adolescents âgés de 12 à 15 ans sans infection antérieure, aucun cas de COVID?19 n’a été rapporté parmi les 1 057 participants ayant reçu le vaccin alors que 28 cas ont été rapportés parmi les 1 030 participants ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 86,8 à 100,0) durant la période où le variant Alpha était la principale souche en circulation. Parmi les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas n’a été rapporté chez les 1 119 participants vaccinés, tandis que 30 cas ont été rapportés chez les 1 109 participants ayant reçu le placebo. Ces données indiquent également une efficacité estimée à 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 87,5 à 100,0).

Dans l’étude 2, une analyse des titres d’anticorps neutralisants contre le SARS-CoV-2 a été réalisée 1 mois après la dose 2 dans un sous-groupe de participants randomisés qui n’avaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose 2. Les réponses en anticorps neutralisants entre les adolescents âgés de 12 à 15 ans (n = 190) et les participants âgés de 16 à 25 ans (n = 170) ont été comparées.

Le ratio des moyennes géométriques des titres (MGT) en anticorps entre le groupe d’âge des 12 à 15 ans et le groupe d’âge des 16 à 25 ans était de 1,76, avec un IC bilatéral à 95 % de 1,47 à 2,10. Par conséquent, le critère de non-infériorité correspondant à un ratio fixé à 1,5, a été atteint puisque la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le ratio des moyennes géométriques (RMG) était > 0,67.

2.4. Efficacité et immunogénicité chez les enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après 2 doses

L’étude 3 est une étude de phase 1/2/3 comprenant une phase de recherche de dose vaccinale en ouvert (phase 1) et une phase d’évaluation de l’efficacité, multicentrique, internationale, randomisée, contrôlée contre placebo (solution saline), avec observateur en aveugle (phase 2/3), dans laquelle des participants âgés de 5 à 11 ans ont été inclus. La majorité (94,4 %) des sujets randomisés ont reçu la deuxième dose 19 jours à 23 jours après la première dose.

Les résultats descriptifs initiaux concernant l’efficacité du vaccin chez les enfants âgés de 5 à 11 ans sans signes d’infection antérieure par le SARS-CoV-2 sont présentés dans le tableau 5. Aucun cas de covid 19 n’a été observé dans le groupe ayant reçu le vaccin ou dans le groupe ayant reçu le placebo parmi les participants présentant des signes d’infection antérieure par le SARS-CoV-2.

Tableau 4 : efficacité du vaccin – premier épisode de la covid 19à partir de 7 jours après la dose 2 : participants sans infection antérieure avant le délai de 7 jours après la dose 2 – phase 2/3 – population des enfants de 5 à 11 ans évaluables pour l’efficacité.

Remarque : les cas confirmés ont été établis par RT-PCR en présence d’au moins 1 symptôme concordant avec une covid 19 (symptômes incluant : fièvre ; toux nouvellement apparue ou amplifiée ; essoufflement nouvellement apparu ou amplifié ; frissons ; douleurs musculaires nouvellement apparues ou amplifiées ; perte du goût ou de l’odorat nouvellement apparue ; maux de gorge ; diarrhée ; vomissements).
* Les participants ne présentant aucun critère d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à- d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS- CoV-2 par le test TAAN [prélèvement nasal] lors des visites 1 et 2) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée avant le délai de 7 jours après la dose 2 ont été inclus dans l’analyse.
a : N = nombre de participants dans le groupe indiqué ;
b : n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation ;
c : durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance ;
d : n2 = nombre de participants à risque pour le critère d’évaluation.

Une analyse de l’efficacité basée sur l’hypothèse prédéfinie a été réalisée avec les cas supplémentaires de COVID-19 confirmés accumulés pendant la phase de suivi en aveugle, contrôlée contre placebo, représentant une période allant jusqu’à 6 mois après la dose 2 dans la population d’évaluation de l’efficacité.

D’après l’analyse de l’efficacité dans l’étude 3 chez les enfants âgés de 5 à 11 ans sans infection antérieure, 10 cas de COVID‐19 ont été rapportés parmi les 2 703 participants ayant reçu le vaccin et 42 cas ont été rapportés parmi les 1 348 participants ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 88,2 % (intervalle de confiance à 95 % de 76,2 à 94,7) durant la période où le variant Delta était la principale souche en circulation. Parmi les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, 12 cas ont été rapportés chez les 3 018 participants vaccinés et 42 cas ont été rapportés chez les 1 511 participants ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 85,7 % (intervalle de confiance à 95 % de 72,4 à 93,2).

Dans l’étude 3, une analyse des titres d’anticorps neutralisants à 50 % (NT50) contre le SARS-CoV-2 1 mois après la dose 2 dans un sous-groupe de participants sélectionnés de façon aléatoire a démontré l’efficacité par extrapolation (« immunobridging ») des réponses immunitaires en comparant les enfants de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) de la phase 2/3 de l’étude 3 aux participants âgés de 16 à 25 ans de la phase 2/3 de l’étude 2 qui ne présentaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose 2, remplissant les critères prédéfinis d’immunobridging aussi bien pour le ratio des moyennes géométriques des anticorps (RMG) que pour la différence entre les taux de réponse sérologique, la réponse sérologique étant établie sur la base de l’obtention d’une augmentation d’un facteur ≥ 4 du NT50 contre le SARS- CoV-2 par rapport à l’inclusion (avant la dose 1).

Le RMG du NT50 contre le SARS-CoV-2 1 mois après la dose 2 entre les enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) et les jeunes adultes âgés de 16 à 25 ans a été de 1,04 (IC bilatéral à 95 % : 0,93 ; 1,18). Parmi les participants sans signes d’infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose 2, 99,2 % des enfants âgés de 5 à 11 ans et 99,2 % des participants âgés de 16 à 25 ans ont présenté une réponse sérologique 1 mois après la dose 2. La différence entre les
2 groupes d’âge (enfants et jeunes adultes) s’agissant des proportions de participants ayant présenté une réponse sérologique a été de 0,0 % (IC bilatéral à 95 % : -2,0 % ; 2,2 %). Cette information est présentée dans le tableau 5.

Tableau 5 : résumé des ratios des moyennes géométriques pour le titre d’anticorps neutralisants à 50 % et différence de pourcentages de participants ayant présenté une réponse sérologique – comparaison entre les enfants âgés de 5 à 11 ans (étude 3) et les participants âgés de 16 à 25 ans (étude 2) – participants sans signe d’infection jusqu’à 1 mois après la dose 2 – sous-groupe d’immunobridging – phase 2/3 – population évaluable pour l’immunogénicité.

Abréviations : IC = intervalle de confiance ; RMG = ratio des moyennes géométriques des titres ; MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure de quantification ; TAAN = test d’amplification des acides nucléiques ; NT50 = titre d’anticorps neutralisants à 50 % ; SARS?CoV?2 = coronavirus 2 responsable du syndrome respiratoire aigu sévère.
Remarque : Les participants ne présentant aucune preuve sérologique ou virologique (jusqu’à 1 mois après la prise de sang post-dose 2) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite de la dose 1 et 1 mois après la dose 2, et pas de détection du SARS-CoV-2 par le test TAAN [prélèvement nasal] lors des visites de la dose 1 et de la dose 2 et ayant eu un résultat négatif au test TAAN [prélèvement nasal] lors de toute visite non programmée jusqu’à 1 mois après la prise de sang de la dose 2) et sans antécédents médicaux de covid 19 ont été inclus dans l’analyse.
Remarque : la réponse sérologique est établie sur la base de l’obtention d’une augmentation d’un facteur ≥ 4 par rapport à l’inclusion (avant la dose 1). Si la mesure à l’inclusion est inférieure à la LIQ, un résultat du dosage post-vaccination ≥ 4 × LIQ est considéré comme une réponse sérologique.
a : N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants avant la vaccination et 1 mois après la dose 2. Ces valeurs sont également les dénominateurs utilisés pour le calcul des taux de réponse sérologique ;
b : délai prévu dans le protocole pour le prélèvement des échantillons sanguins ;
c : les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ ;
d : les RMG et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant la différence moyenne entre les logarithmes des titres (5 à 11 ans moins 16 à 25 ans) et l’IC correspondant (sur la base de la distribution t de Student) ;
e : l’immunobridging basé sur les MGT est déclaré si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le RMG est supérieure à 0,67 et si la valeur estimée du RMG est ≥ 0,8 ;
f : les NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés à l’aide du test de microneutralisation du virus SARS-CoV-2 mNeonGreen. Le test utilise un virus rapporteur fluorescent dérivé de la souche USA_WA1/2020 et la neutralisation du virus est évaluée sur des monocouches de cellules Vero. Le NT50 de l’échantillon est défini comme la valeur réciproque de la dilution sérique à laquelle 50 % du virus est neutralisé ;
g : n = nombre de participants présentant une réponse sérologique sur la base du NT50 1 mois après la dose 2 ;
h : IC bilatéral exact basé sur la méthode de Clopper-Pearson ;
i : différence entre les proportions, exprimée en pourcentage (5 à 11 ans moins 16 à 25 ans) ;
j : IC bilatéral, basé sur la méthode de Miettinen et Nurminen pour la différence entre les
proportions, exprimée en pourcentage.
k : l’immunobridging basé sur le taux de réponse sérologique est déclaré si la limite inférieure de
l’IC bilatéral à 95 %, pour la différence de réponse sérologique, est supérieure à -10,0 %.

2.5. Immunogénicité chez les enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après la dose de rappel

Une dose de rappel de Comirnaty a été administrée à 401 participants de l’étude 3 sélectionnés de façon aléatoire. L’efficacité de la dose de rappel chez les enfants de 5 à 11 ans est extrapolée à partir des données d’immunogénicité. L’immunogénicité de cette dose a été évaluée sur la base du NT50 contre la souche de référence du SARS-CoV-2 (USA_WA1/2020). Les analyses des NT50 1 mois après la dose de rappel comparés à ceux mesurés avant la dose de rappel ont montré une augmentation importante des MGT chez les personnes âgées de 5 à 11 ans qui n’avaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose 2 et la dose de rappel. Cette analyse est résumée dans le tableau 6.

Tableau 6 : résumé des moyennes géométriques des titres – NT50 – participants sans signe d’infection – phase 2/3 – groupe d’évaluation de l’immunogénicité – enfants de 5 à 11 ans – population évaluable pour l’immunogénicité

Abréviations : IC = intervalle de confiance ; RMG = ratio des moyennes géométriques des titres ;MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure de quantification ; NT50 = titre d’anticorps neutralisants à 50 % ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2 responsable du syndrome respiratoire aigu sévère.

a : délai prévu dans le protocole pour le prélèvement des échantillons sanguins ;
b : n = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué lors de la dose indiquée/au moment prévu pour le prélèvement ;
c : les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ ;
d : les RMG et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant la différence moyenne entre les logarithmes des titres (1 mois après la dose de rappel moins 1 mois après la dose 2) et l’IC correspondant (sur la base de la distribution t de Student).

3. Population pédiatrique

L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec Comirnaty dans la population pédiatrique pour la prévention de la covid 19 (voir la rubrique "Posologie" pour les informations concernant l’usage pédiatrique).

Conservation

Sacoche Elote - La solution de transporter pour produits et dispositifs médicaux sensibles à la température

1. Flacon non ouvert

1.1. Flacon congelé

  • 2 ans en cas de conservation entre -90 °C et -60 °C (Mise à jour du 20/07/2023 : la durée de conservation des flacons congelés passe de 18 mois à 2 ans).
  • Le vaccin sera reçu congelé entre ‐90 °C et ‐60 °C. Lors de sa réception, le vaccin congelé peut être conservé entre -90 °C et -60 °C ou entre 2 °C et 8 °C.

S’il est conservé congelé entre ‐90 °C et ‐60 °C, le plateau de 10 flacons de vaccin peut être décongelé en étant placé entre 2 °C et 8 °C pendant 4 heures ou les flacons peuvent être décongelés individuellement à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 30 minutes.

1.2. Flacon décongelé

Conservation et transport sur une durée de 10 semaines entre 2 °C et 8 °C dans la limite des 2 ans de conservation.

  • Lorsque le vaccin est placé à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservé, la nouvelle date de péremption doit être notée sur l’emballage extérieur et le vaccin doit être utilisé avant cette nouvelle date de péremption ou être éliminé. L’ancienne date de péremption doit être barrée.
  • Si le vaccin est reçu à une température de 2 °C à 8 °C, il doit être conservé entre 2 °C et 8 °C. La date de péremption indiquée sur l’emballage extérieur doit alors avoir été mise à jour pour tenir compte de la nouvelle date de péremption correspondant à la conservation au réfrigérateuret l’ancienne date de péremption doit avoir été barrée.

Avant utilisation, les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C.

Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.

Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.

1.3.** Gestion des écarts de température pendant la conservation au réfrigérateur**

  • Les données de stabilité indiquent que le flacon non ouvert reste stable sur une durée allant jusqu’à 10 semaines lorsqu’il est conservé à des températures de ‐2 °C à 2 °C, dans la limite des 10 semaines de conservation entre 2 °C et 8 °C.
  • Les données de stabilité indiquent que le flacon peut être conservé pendant un maximum de 24 heures à des températures de 8 °C à 30 °C, dont un maximum de 12 heures après la première ponction.

Ces informations visent uniquement à orienter les professionnels de santé en cas d’un écart temporaire de température.

2. Médicament dilué

Après dilution dans une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %), la stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 12 heures entre 2 °C et 30 °C en tenant compte d’une durée de transport maximale de 6 heures. D’un point de vue microbiologique, à moins que la méthode de dilution permette d’exclure tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. À défaut d’une utilisation immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur..

3. Précautions particulières de conservation

  • À conserver au congélateur entre -90 °C et -60 °C.
  • À conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
  • Durant la conservation, limiter autant que possible l’exposition à l’éclairage intérieur et éviter toute exposition à la lumière directe du soleil et aux rayons ultraviolets.

Manipulation

Les seringues et aiguilles pour la reconstitution du vaccin sont données par la pharmacie à usage intérieur (PUI) qui délivre les flacons. Les seringues graduées utilisées, qui sont habituellement d'une contenance de 1 mL, ainsi que les aiguilles pour injection intramusculaire, sont fournies par l'établissement de santé.

Comirnaty doit être préparé par un professionnel de santé en respectant les règles d’asepsie pour préserver la stérilité de la solution préparée.

1. Vérification du flacon de** Comirnaty 10 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable (Enfants de 5 à 11 ans)**

  • Vérifier que le flacon est muni d’un couvercle en plastique orange et que le nom du produit est bien Comirnaty 10 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable.
  • Si un autre nom de produit est indiqué sur l’étiquette du flacon, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit correspondant à cette formulation.

2. Manipulation avant utilisation de Comirnaty 10 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersioninjectable (Enfants de 5 à 11 ans)

  • Si le flacon multidose est conservé congelé, il doit être décongelé avant utilisation. Pour la décongélation, les flacons congelés doivent être placés à une température de 2 °C à 8 °C ; pour une boîte de 10 flacons, la décongélation pourra prendre 4 heures. Veiller à ce que les flacons soient totalement décongelés avant utilisation.
  • Lorsque les flacons sont placés à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservés, la date de péremption doit être actualisée sur l’emballage.
  • Les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 10 semaines entre 2 °C et 8 °C, sans dépasser la date de péremption imprimée (EXP).
  • Les flacons congelés peuvent également être décongelés individuellement à une température allant jusqu’à 30 °C pendant30 minutes.
  • Avant utilisation, le flacon non ouvert peut être conservé pendant un maximum de 12 heures à des températures allant jusqu’à 30 °C. Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.

3. Mélange avant dilution** de Comirnaty 10 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersioninjectable (Enfants de 5 à 11 ans)**

  • Laisser le flacon décongelé se réchauffer à température ambiante et le retourner délicatement à 10 reprises avant la dilution. Ne pas secouer.
  • Avant la dilution, la dispersion décongelée peut contenir des particules amorphes opaques de couleur blanche à blanc cassé.

4. Dilution** de Comirnaty 10 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersioninjectable (Enfants de 5 à 11 ans)**

1,3 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 %

  • Le vaccin décongelé doit être dilué dans son flacon d’origine à l’aide de 1,3 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %), en utilisant une aiguille de calibre 21 G (gauge) ou plus fine et en respectant les règles d’asepsie.

Tirer sur le piston pour extraire 1,3 mL d’air du flacon

  • Avant de retirer l’aiguille du bouchon du flacon, équilibrer la pression du flacon en aspirant 1,3 mL d’air dans la seringue de diluant vide.

  • Retourner délicatement la solution diluée à 10 reprises. Ne pas secouer.
  • Le vaccin dilué doit avoir l’aspect d’une dispersion de couleur blanc cassé, exempte de particules visibles.
  • Ne pas utiliser le vaccin dilué si la présence de particules ou une coloration anormale sont observées.

Inscrire la date et l’heure appropriées. Utiliser dans les 12 heures après dilution.

  • La date et l’heure de l’expiration de la solution diluée doivent être inscrites sur les flacons dilués.
  • Après dilution, le produit doit être conservé entre 2 °C et 30 °C et être utilisé dans les 12 heures.
  • Ne pas congeler ni secouer la solution diluée. Si elle est conservée au réfrigérateur, laisser la solution diluée atteindre la température ambiante avant de l’utiliser.

4. Préparation des doses individuelles de 0,2 mL de Comirnaty 10 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersioninjectable (Enfants de 5 à 11 ans)

  • Après dilution, le flacon contient 2,6 mL, ce qui permet d'extraire 10 doses de 0,2 mL.
  • En utilisant une technique aseptique, nettoyer le bouchon du flacon à l’aide d’une compresse à usage unique imprégnée d’antiseptique.
  • Prélever 0,2 mL de Comirnaty pour les enfants âgés de 5 à 11 ans.

Des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées pour extraire 10 doses d’un flacon unique. La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres.

Si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction de dix doses d’un flacon unique..

  • Chaque dose doit contenir 0,2 mL de vaccin.
  • Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,2 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
  • Éliminer tout vaccin non utilisé dans les 12 heures suivant la dilution.

L'administration du vaccin doit être consignée par le médecin sur le carnet de vaccination ou de santé avec le numéro de lot. Il peut aussi être inscrit par le patient ou son médecin sur un carnet de vaccination électronique.

Prix

0
€ TTC
L'honoraire de dispensation perçu par le pharmacien est inclus dans ce prix.