Vaccin autorisé dans l'Union européenne le 14 février 2022. Ce vaccin n'est pas disponible en France actuellement. La Haute Autorité de santé a publié le 4 août 2023 de nouvelles recommandations concernant la place de ce vaccin dans la stratégie de lutte contre les infections à pneumocoque.

Description

Vaccin pneumococcique polyosidique conjugué, 20-valent, adsorbé, sérotypes 1, 3, 4, 5, 6A, 6B, 7F, 8, 9V, 10A, 11A, 12F, 14, 15B, 18C, 19A, 19F, 22F, 23F et 33F - Autre nom : Prevnar 20 aux Etats-Unis.

Classe

Inerte
- Polyosidique conjugué

Forme et présentation

Apexxnar, suspension injectable en seringue préremplie

Vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (20-valent, adsorbé).

Le vaccin se présente sous la forme d’une suspension blanche homogène.

Nature et contenu de l'emballage extérieur

  • 0,5 mL de suspension injectable dans une seringue préremplie (verre de type I) avec un capuchon d’embout (mélange de caoutchouc synthétique isoprène/bromobutyle) et un bouchon-piston (caoutchouc chlorobutyle).
    Conditionnements de 1, 10, et conditionnement multiple de 50 (5 × 10) seringues préremplies, avec ou sans aiguille.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Composition

Une dose (0,5 mL) contient :

1. Antigènes

  • Polyosides de S. pneumoniae des sérotypes 1, 3, 4, 5, 6A, 7F, 8, 9V, 10A, 11A, 12F, 14, 15B, 18C, 19A, 19F, 22F, 23F, 33F : environ 2,2 μg
  • Polyosides de S. pneumoniae du sérotype 6B : 4,4 μg 

Conjugué à la protéine vectrice CRM197 et adsorbé sur phosphate d’aluminium.

1 dose (0,5 mL) contient environ 51 μg de protéine vectrice CRM197 et 125 μg d’aluminium.

2. Excipients

  • Polysorbate 80 (100 μg)
  • Acide succinique (295 μg)
  • Chlorure de sodium *

* : ce médicament contient 4,4 mg par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Indications

Apexxnar est un vaccin indiqué pour l'immunisation active de la prévention des pneumonies et des maladies invasives causées par les sérotypes 1, 3, 4, 5, 6A, 6B, 7F, 8, 9V, 10A, 11A, 12F, 14, 15B, 18C, 19A, 19F, 22F, 23F et 33F de Streptococcus pneumoniae chez les adultes âgés de 18 ans et plus.

Voir rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Pharmacodynamie" pour des informations sur la protection contre des sérotypes pneumococciques spécifiques.

Apexxnar doit être utilisé conformément aux recommandations officielles.

Le vaccin Apexxnar contient les mêmes sérotypes que le Prevnar 13 plus les 7 sérotypes suivants : 8, 10A, 11A, 12F, 15B, 22F, 33F.

Posologie

Personnes âgées de 18 ans et plus

Apexxnar doit être administré en dose unique aux personnes âgées de 18 ans et plus.

La nécessité d’une revaccination avec une dose ultérieure d’Apexxnar n’a pas été établie.

Aucune donnée sur la vaccination séquentielle avec d’autres vaccins pneumococciques ou une dose de rappel n’est disponible pour Apexxnar. D’après l’expérience clinique acquise avec Prevenar 13 (un vaccin pneumococcique conjugué composé de 13 conjugués polysaccharidiques également présents dans Apexxnar), si l’utilisation du vaccin pneumococcique polyosidique 23-valent (Pneumovax 23 [PPSV23]) est jugée appropriée, Apexxnar doit être administré en premier (voir rubrique "Pharmacodynamie").

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité d’Apexxnar chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.

Populations particulières

Il n’existe aucune donnée avec Apexxnar dans les populations particulières.

Les données disponibles issues des études cliniques menées avec Prevenar 13 (un vaccin pneumococcique conjugué composé de 13 conjugués polysaccharidiques également présents dans Apexxnar) sont limitées chez les adultes présentant un risque plus élevé d’infection pneumococcique, soit des personnes immunodéprimées, soit après une greffe de moelle osseuse (voir rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Pharmacodynamie").

Sur la base de ces données, la posologie suivante a été recommandée pour Prevenar 13 :

  • Il a été recommandé aux personnes présentant un risque plus élevé d’infection pneumococcique (par exemple, les personnes atteintes de drépanocytose ou d’infection par le VIH), y compris celles qui ont déjà été vaccinées avec 1 ou plusieurs doses de PPSV23, de recevoir au moins 1 dose de Prevenar 13.
  • Chez les personnes ayant subi une greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH), le schéma vaccinal recommandé avec Prevenar 13 comprenait 4 doses, de 0,5 mL chacune. La primovaccination comprenait 3 doses, la première dose étant administrée 3 à 6 mois après la GCSH et avec un intervalle d’au moins 1 mois entre les doses. Une dose de rappel était recommandée 6 mois après l’administration de la troisième dose (voir rubrique "Pharmacodynamie").

Voir également les rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Pharmacodynamie".

Mode d'administration

Pour administration par voie intramusculaire uniquement.

Une dose (0,5 mL) d’Apexxnar doit être administrée par voie intramusculaire, de préférence dans le muscle deltoïde, en prenant soin d’éviter l’injection dans ou à proximité des nerfs et des vaisseaux sanguins.

Pour les instructions concernant la manipulation du vaccin avant administration, voir la rubrique "Manipulation".

Contre-indications

Hypersensibilité aux substances actives, à l’un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition", ou à l’anatoxine diphtérique.

Mises en garde et précautions d'emploi

Ne pas injecter Apexxnar par voie intravasculaire. 

Traçabilité

Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

Hypersensibilité

Comme pour tout vaccin injectable, un traitement et une surveillance médicale appropriés doivent toujours être disponibles en cas de réaction anaphylactique rare après l’administration du vaccin.

Maladie concomitante

La vaccination doit être reportée chez les personnes présentant une affection fébrile sévère aiguë. Toutefois, la présence d’une infection mineure, telle qu’un rhume, ne doit pas entraîner le report de la vaccination.

Thrombopénie et troubles de la coagulation

Le vaccin doit être administré avec prudence aux personnes souffrant de thrombopénie ou d’un trouble de la coagulation, car des saignements peuvent survenir après une administration intramusculaire.

Le risque de saignement chez les patients atteints de troubles de la coagulation doit être soigneusement évalué avant l’administration intramusculaire de tout vaccin, et l’administration sous-cutanée doit être envisagée si le bénéfice potentiel l’emporte clairement sur les risques.

Protection contre les infections pneumococciques

Apexxnar protège uniquement contre les sérotypes de Streptococcus pneumoniae inclus dans le vaccin, et ne protège pas contre d’autres micro-organismes qui provoquent des maladies invasives ou des pneumonies. Comme tout vaccin, Apexxnar peut ne pas protéger toutes les personnes vaccinées contre les infections invasives à pneumocoque ou les pneumonies. Pour obtenir les informations épidémiologiques les plus récentes dans votre pays, vous devez consulter l’organisation nationale compétente.

Personnes immunodéprimées

Les données de sécurité et d’immunogénicité d’Apexxnar ne sont pas disponibles pour les groupes immunodéprimés. La vaccination doit être envisagée au cas par cas.

D’après l’expérience acquise avec les vaccins pneumococciques, certaines personnes présentant une immunocompétence altérée peuvent avoir des réponses immunitaires réduites à Apexxnar.

Les personnes dont la réponse immunitaire est altérée, que ce soit en raison de l’utilisation d’un traitement immunosuppresseur, d’un défaut génétique, d’une infection par le VIH ou d’autres causes, peuvent avoir une réponse en anticorps réduite à l’immunisation active. La pertinence clinique de ce phénomène est inconnue.

Les données de sécurité et d’immunogénicité de Prevenar 13 (un vaccin pneumococcique conjugué composé de 13 conjugués polysaccharidiques également présents dans Apexxnar) sont disponibles pour un nombre limité de personnes infectées par le VIH ou ayant subi une GCSH (voir rubriques "Effets indésirables" et "Pharmacodynamie").

Chez les adultes de tous les groupes d’âge étudiés, les critères formels de non-infériorité ont été respectés bien que des moyennes géométriques des titres numériquement plus faibles aient été observées avec Apexxnar pour la plupart des sérotypes par rapport à Prevenar 13 (voir rubrique "Pharmacodynamie") ; cependant, la pertinence clinique de cette observation pour les personnes immunodéprimées est inconnue.

Excipient

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Interactions

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.

Des vaccins injectables différents doivent toujours être administrés dans des sites de vaccination différents.

Ne pas mélanger Apexxnar avec d’autres vaccins/médicaments dans la même seringue.

Grossesse

Grossesse

Il n’existe pas de données concernant l’utilisation d’Apexxnar chez la femme enceinte.

Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects en ce qui concerne la toxicité sur la reproduction.

L’administration d’Apexxnar pendant la grossesse ne doit être envisagée que lorsque les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus.

Fertilité

Aucune donnée n’est disponible concernant l’effet d’Apexxnar sur la fertilité humaine. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la fertilité féminine (voir rubrique "Autres informations / Données de sécurité préclinique ").

Allaitement

On ne sait pas si Apexxnar est excrété dans le lait maternel.

Effets indésirables

1. Résumé du profil de sécurité

Participants âgés de 18 ans et plus

La sécurité d’Apexxnar a été évaluée chez 4 552 participants âgés de 18 ans et plus dans six essais cliniques (deux de phase I, un de phase II et trois de phase III), et chez 2 496 participants dans les groupes témoins.

Dans les essais de phase III, 4 263 participants ont reçu Apexxnar. Ceux-ci incluaient 1 798 participants âgés de 18 à 49 ans, 334 participants âgés de 50 à 59 ans et 2 131 participants âgés de 60 ans et plus (1 138 étaient âgés de 65 ans et plus). Parmi les participants ayant reçu Apexxnar au cours des essais de phase III, 3 639 étaient naïfs de vaccins pneumococciques, 253 avaient déjà reçu Pneumovax 23 (vaccin pneumococcique polyosidique [23-valent] ; PPSV23) (≥ 1 à ≤ 5 ans avant le recrutement), 246 avaient déjà reçu Prevenar 13 uniquement (≥ 6 mois avant le recrutement), et 125 avaient déjà reçu Prevenar 13 suivi de PPSV23 (dose de PPSV23 ≥ 1 an avant le recrutement).

Les participants à l’essai B7471007 de phase III (étude pivot 1007), ont été évalués en vue de détecter des événements indésirables pendant 1 mois après la vaccination, et des événements indésirables graves jusqu’à 6 mois après la vaccination. Cette étude a inclus 447 participants âgés de 18 à 49 ans, 445 participants âgés de 50 à 59 ans, 1 985 participants âgés de 60 à 64 ans, 624 participants âgés de 65 à 69 ans, 319 participants âgés de 70 à 79 ans et 69 participants âgés de ≥ 80 ans.

Chez les participants âgés de 18 à 49 ans des études 1007 et essai de phase III B7471008 (étude de cohérence de lot 1008), les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été la douleur au site d’injection (79,2 %), la douleur musculaire (62,9 %), la fatigue (46,7 %), les céphalées (36,7 %) et la douleur articulaire (16,2 %). Chez les participants âgés de 50 à 59 ans de l’étude 1007, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été la douleur au site d’injection (72,5 %), la douleur musculaire (49,8 %), la fatigue (39,3 %), les céphalées (32,3 %) et la douleur articulaire (15,4 %). Chez les participants âgés de ≥ 60 ans de l’étude 1007, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été la douleur au site d’injection (55,4 %), la douleur musculaire (39,1 %), la fatigue (30,2 %), les céphalées (21,5 %) et la douleur articulaire (12,6 %). Ces effets ont généralement été d’intensité légère ou modérée et ont disparu quelques jours après la vaccination.

L’étude de phase III B7471006 (étude 1006) a évalué Apexxnar chez des participants âgés de ≥ 65 ans avec un statut pneumococcique antérieur variable (ayant reçu PPSV23, Prevenar 13 ou Prevenar 13 suivi de PPSV23). Au cours de cette étude, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les participants étaient similaires à la fréquence de ceux décris chez les participants âgés de ≥ 60 ans dans l’étude 1007, avec une douleur au point d’injection légèrement plus élevée (61,2 %) chez les participants ayant déjà reçu Prevenar 13, et des douleurs articulaires (16,8 %) chez les participants ayant déjà reçu Prevenar 13 suivi de PPSV23.

2. Liste des effets indésirables

Des listes d’effets indésirables issus des essais cliniques de phase III et de l’expérience post- commercialisation sont présentées ci-dessous.

2.1. Effets indésirables issus des essais cliniques

Étant donné qu’Apexxnar contient les mêmes conjugués polysaccharidiques capsulaires spécifiques de 13 sérotypes et les mêmes excipients vaccinaux que Prevenar 13, les effets indésirables déjà identifiés pour Prevenar 13 ont été adoptés pour Apexxnar. La liste 1 présente les effets indésirables rapportés au cours des essais de phase III d’Apexxnar, en fonction de la fréquence la plus élevée parmi les effets indésirables, les réactions locales ou les événements systémiques après vaccination dans n’importe quel groupe Apexxnar. Au cours des essais cliniques, le profil de sécurité d’Apexxnar a été similaire à celui de Prevenar 13. Aucun nouvel effet indésirable n’a été identifié par rapport à Prevenar 13.

Les effets indésirables sont listés par classe de systèmes d’organes, par ordre décroissant de fréquence et de gravité. La fréquence est définie comme suit : 

  • très fréquent (≥ 1/10), 
  • fréquent (≥ 1/100, < 1/10), 
  • peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), 
  • rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), 
  • très rare (< 1/10 000), 
  • fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Liste 1 : effets indésirables observés lors des essais cliniques portant sur Apexxnar

Affections du système immunitaire

  • Peu fréquent : réaction d’hypersensibilité incluant œdème de la face, dyspnée, bronchospasme.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

  • Fréquence indéterminée : appétit diminué 1.

Affections du système nerveux

  • Très fréquent : céphalées.

Affections gastro-intestinales

  • Peu fréquent : diarrhée 1, nausées, vomissements 1.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

  • Peu fréquent : rash 1, angio-œdème.

Affections musculo- squelettiques et systémiques

  • Très fréquent : douleur articulaire, douleur musculaire.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

  • Très fréquent : douleur/sensibilité au site de vaccination, fatigue.
  • Fréquent : induration/gonflement au site de vaccination 1 , éythème au site de vaccination 1, fièvre.
  • Peu fréquent : prurit au site de vaccination, lymphadénopathie, urticaire au site de vaccination, frissons 1.
  • Fréquence indéterminée : limitation des mouvements du bras 1.

1 : événement rapporté au cours des essais cliniques portant sur Prevenar 13 à une fréquence définie comme « très fréquent » (≥ 1/10). Un appétit diminué et une limitation des mouvements du bras n’ont pas été rapportés dans les essais de phase III portant sur Apexxnar chez l’adulte ; par conséquent, la fréquence est définie comme « fréquence indéterminée ».

2.2. Effets indésirables issus de l’expérience post-commercialisation

La liste 2 inclut les effets indésirables qui ont été spontanément rapportés lors de l’utilisation de Prevenar 13 au cours de la période post-commercialisation, pouvant également survenir avec Apexxnar. L’expérience de sécurité post-commercialisation avec Prevenar 13 est pertinente pour Apexxnar, car Apexxnar contient tous les composants (conjugués polysaccharidiques et excipients) de Prevenar 13. Ces événements ont été rapportés volontairement par une population de taille incertaine. Par conséquent, il n’est pas possible d’estimer de manière fiable leur fréquence ou d’établir, pour tous les événements, une relation de cause à effet avec l’exposition au vaccin.

Liste 2 : Effets indésirables de Prevenar 13 rapportés au cours de l’expérience post- commercialisation

Affections du système immunitaire

  • Fréquence indéterminée : réaction anaphylactique/anaphylactoïde, y compris choc. 

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

  • Fréquence indéterminée : érythème polymorphe.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

  • Fréquence indéterminée : dermatite au site de vaccination.

Événements rapportés spontanément au cours de l’expérience post-commercialisation de Prevenar 13 ; par conséquent, les fréquences n’ont pas pu être estimées à partir des données disponibles et sont considérées comme indéterminées.

Informations supplémentaires concernant les populations particulières dans les études avec Prevenar 13

Les participants âgés de ≥ 18 ans infectés par le VIH présentent des fréquences d’effets indésirables similaires à celles de la liste 1, à l’exception de la fièvre (5 % à 18 %) et des vomissements (8 % à 12 %) qui ont été très fréquents et des nausées (< 1 % à 3 %) qui ont été fréquentes.

Les participants âgés de ≥ 18 ans ayant subi une GCSH présentent des fréquences d’effets indésirables similaires à celles de la liste 1, à l’exception de la fièvre (4 % à 15 %), des vomissements (6 % à 21 %) et de la diarrhée (25 % à 36 %) qui ont été très fréquents.

3. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Apexxnar n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Néanmoins, certains des effets mentionnés dans la rubrique "Effets indésirables" peuvent affecter temporairement l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

4. Surdosage

Un surdosage avec Apexxnar est peu probable en raison de sa présentation sous forme de seringue préremplie.

5. Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

Pharmacodynamie

Classe pharmacothérapeutique : vaccins, vaccins pneumococciques.

Code ATC : J07AL02. 

1. Mécanisme d’action   

Apexxnar contient 20 polysaccharides capsulaires pneumococciques, tous conjugués à une protéine vectrice CRM197, qui modifie la réponse immunitaire au polysaccharide, passant d’une réponse indépendante des lymphocytes T à une réponse dépendante des lymphocytes T. La réponse dépendante des lymphocytes T entraîne à la fois une augmentation de la réponse en anticorps et la génération de lymphocytes B à mémoire, ce qui permet une réponse anamnestique (rappel) lors d’une nouvelle exposition à la bactérie.

La vaccination avec Apexxnar induit la production d’anticorps sériques et une mémoire immunologique contre les sérotypes contenus dans le vaccin. Chez les adultes, les niveaux d’anticorps circulants qui sont en corrélation avec la protection contre les maladies pneumococciques n’ont pas été clairement définis.

2. Efficacité clinique

Aucune étude d’efficacité n’a été réalisée avec Apexxnar.

3. Données d’immunogénicité

3.1. Essais cliniques portant sur Apexxnar chez l’adulte

Trois essais cliniques de phase III, B7471006, B7471007 et B7471008 (étude 1006, étude 1007 et étude 1008), ont été menés aux États-Unis et en Suède en vue d’évaluer l’immunogénicité d’Apexxnar dans différents groupes d’âge d’adultes et chez des participants qui étaient soit naïfs de vaccin pneumococcique, soit précédemment vaccinés avec Prevenar 13, PPSV23 ou les deux.

Chaque étude a inclus des participants qui étaient en bonne santé ou immunocompétents présentant des affections sous-jacentes stables, comme une maladie cardiovasculaire chronique, une maladie pulmonaire chronique, des troubles rénaux, un diabète sucré, une maladie hépatique chronique, ainsi que des affections et des comportements médicaux à risque (par exemple, tabagisme) connus pour augmenter le risque de pneumonie pneumococcique grave et de MIP. Dans l’étude pivot (étude 1007), ces facteurs de risque ont été identifiés chez 34 %, 32 % et 26 % des participants âgés de 60 ans et plus, de 50 à 59 ans et de 18 à 49 ans, respectivement. Un état médical stable était défini comme un état médical n’ayant pas nécessité de modification significative du traitement au cours des 6 semaines précédentes (c’est-à-dire le passage à une nouvelle catégorie de traitement en raison de l’aggravation de la maladie) ou toute hospitalisation pour aggravation de la maladie dans les 12 semaines précédant la réception du vaccin à l’étude.

Dans chaque étude, les réponses immunitaires provoquées par Apexxnar et les vaccins pneumococciques témoins ont été mesurées grâce à un test d’activité opsonophagocytaire (OPA). Les tests OPA mesurent les anticorps fonctionnels contre S. pneumoniae.

3.2. Comparaison des réponses immunitaires d’Apexxnar à celles de Prevenar 13 et de PPSV23

Dans le cadre d’un essai clinique de non-infériorité, randomisé, contrôlé contre comparateur actif, en double aveugle (étude pivot 1007) portant sur Apexxnar aux États-Unis et en Suède, des participants de 18 ans et plus naïfs de vaccin pneumococcique ont été recrutés dans 1 des 3 cohortes en fonction de leur âge au moment du recrutement (18 à 49 ans, 50 à 59 ans et ≥ 60 ans) et ont été randomisés pour recevoir Apexxnar ou un vaccin témoin. Les participants âgés de 60 ans et plus ont été randomisés selon un rapport de 1/1 pour recevoir Apexxnar (n = 1 507) suivi, 1 mois plus tard, de l’administration d’un placebo ou de Prevenar 13 (n = 1 490), et de l’administration de PPSV23 1 mois plus tard. Les participants âgés de 18 à 49 ans et de 50 à 59 ans ont été répartis au hasard (rapport de 3/1) ; ils ont reçu une dose d’Apexxnar (18 à 49 ans : n = 335 ; 50 à 59 ans : n = 334) ou de Prevenar 13 (18 à 49 ans : n = 112 ; 50 à 59 ans : n = 111).

Les moyennes géométriques des titres (MGT) de l’OPA spécifiques du sérotype ont été mesurées avant la première vaccination et 1 mois après chaque vaccination. La non-infériorité des réponses immunitaires, les MGT de l’OPA 1 mois après la vaccination, avec Apexxnar par rapport à un vaccin témoin pour un sérotype a été déclarée si la limite inférieure de l’intervalle de confiance (IC) à 95 % bilatéral pour le rapport des MGT (Apexxnar/Prevenar 13 ; Apexxnar/PPSV23) pour ce sérotype était supérieure à 0,5.

Chez les participants âgés de 60 ans et plus, les réponses immunitaires aux 13 sérotypes appariés provoquées par Apexxnar étaient non inférieures à celles provoquées par Prevenar 13 pour les mêmes sérotypes 1 mois après la vaccination. En général, des moyennes géométriques des titres numériquement plus faibles ont été observées avec Apexxnar dans les sérotypes appariés par rapport à Prevenar 13 (tableau 1) ; cependant, la pertinence clinique de ces résultats est inconnue.

Les réponses immunitaires induites par Apexxnar à 6/7 sérotypes supplémentaires étaient non inférieures à celles induites par PPSV23 aux mêmes sérotypes 1 mois après la vaccination. La réponse au sérotype 8 n’a pas satisfait au critère de non-infériorité statistique préétabli (la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le rapport des MGT est de 0,49 au lieu de > 0,50) (tableau 1). La pertinence clinique de cette observation est inconnue. Des analyses de soutien pour d’autres critères d’évaluation du sérotype 8 dans le groupe Apexxnar ont révélé des résultats favorables. Il s’agit notamment d’une augmentation du ratio des moyennes géométriques des titres (GMFR) de 22,1 entre avant la vaccination et 1 mois après la vaccination, 77,8 % des participants ont obtenu une augmentation ≥ 4 fois des titres OPA entre avant la vaccination et 1 mois après la vaccination, et 92,9 % des participants ont obtenu des titres OPA ≥ LIQ 1 mois après la vaccination.

Tableau 1 : MGT de l’OPA 1 mois après la vaccination chez les participants âgés de 60 ans et plus ayant reçu Apexxnar par rapport à Prevenar 13 pour les 13 sérotypes appariés et à PPSV23 pour les 7 sérotypes supplémentaires (étude 1007) a, b, c, d

Abréviations : 

IC = intervalle de confiance ; MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure de quantification ; N = nombre de participants ; OPA = activité opsonophagocytaire ; PPSV23 = vaccin pneumococcique polyosidique (23-valent).

a : l’étude 1007 a été menée aux États-Unis et en Suède ;
b : la non-infériorité pour un sérotype était satisfaite si la limite inférieure de l’IC à 95 % bilatéral pour le rapport des MGT (rapport Apexxnar/comparateur) était supérieure à 0,5 (critère de non-infériorité de 2 fois) ;
c : les résultats des tests inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ dans l’analyse ;
d : population d’immunogénicité évaluable ;
e : les MGT et les rapports des MGT ainsi que les IC bilatéraux associés étaient basés sur l’analyse destitres OPA transformés en logarithme à l’aide d’un modèle de régression avec le groupe vaccinal, le sexe, le tabagisme, l’âge au moment de la vaccination en années et les titres OPA transformés en logarithme à l’inclusion.

3.3. Immunogénicité chez les participants âgés de 18 à 59 ans

Dans l’étude 1007, les participants âgés de 50 à 59 ans et les participants âgés de 18 à 49 ans ont été répartis au hasard (rapport de 3/1) pour recevoir 1 vaccination avec Apexxnar ou Prevenar 13. Les MGT de l’OPA spécifiques du sérotype ont été mesurées avant la vaccination et 1 mois après la vaccination. Avec les deux vaccins, des réponses immunitaires plus élevées ont été observées chez les jeunes participants par rapport aux participants plus âgés. Une analyse de non-infériorité d’Apexxnar dans le groupe d’âge le plus jeune par rapport à Apexxnar chez les participants âgés de 60 à 64 ans par sérotype a été réalisée pour soutenir l’indication chez les adultes âgés de 18 à 49 ans et de 50 à 59 ans. La non-infériorité était déclarée si la limite inférieure de l’IC à 95 % bilatéral pour le rapport des MGT (Apexxnar chez les participants âgés de 18 à 49 ans/60 à 64 ans et de 50 à 59 ans/60 à 64 ans) pour chacun des 20 sérotypes était > 0,5. Apexxnar a provoqué des réponses immunitaires aux 20 sérotypes du vaccin dans les deux groupes d’âge les plus jeunes qui n’étaient pas inférieures aux réponses des participants âgés de 60 à 64 ans 1 mois après la vaccination (tableau 2).

Bien qu’elle n’ait pas été prévue comme comparateur actif pour les évaluations d’immunogénicité dans l’étude, une analyse descriptive post hoc a révélé des moyennes géométriques des titres de l’OPA généralement numériquement plus faibles 1 mois après Apexxnar pour les sérotypes appariés par rapport à Prevenar 13 chez les participants âgés de 18 à 59 ans ; cependant, la pertinence clinique de ces résultats est inconnue.

Comme indiqué ci-dessus, les personnes présentant des facteurs de risque ont été incluses dans cette étude. Dans tous les groupes d’âge étudiés, en général, une réponse immunitaire numériquement plus faible a été observée chez les participants présentant des facteurs de risque par rapport aux participants sans facteurs de risque. La pertinence clinique de cette observation est inconnue.

Tableau 2 : comparaison des MGT de l’OPA 1 mois après Apexxnar chez les participants âgés de 18 à 49 ans ou de 50 à 59 ans et chez les participants âgés de 60 à 64 ans (étude 1007) a, b, c, d

Abréviations : 

IC = intervalle de confiance ; MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure de quantification ; N = nombre de participants ; OPA = activité opsonophagocytaire ; PPSV23 = vaccin pneumococcique polyosidique (23-valent).

a: l’étude 1007 a été menée aux États-Unis et en Suède ;
b : la non-infériorité pour un sérotype était satisfaite si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le rapport des MGT (rapport groupe d’âge le plus jeune/groupe d’âge de 60 à 64 ans) était supérieure à 0,5 (critère de non-infériorité de 2 fois) ;
c : les résultats des tests inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ dans l’analyse ;
d : population d’immunogénicité évaluable ;
e : les MGT, les rapports des MGT et les IC bilatéraux associés étaient basés sur l’analyse des titres OPA transformés en logarithme à l’aide d’un modèle de régression avec le groupe d’âge, le sexe, le tabagisme et les titres OPA transformés en logarithme à l’inclusion. Les comparaisons entre les participants âgés de 18 à 49 ans et les participants âgés de 60 à 64 ans et entre les participants âgés de 50 à 59 ans et les participants âgés de 60 à 64 ans reposaient sur des modèles de régression distincts.

3.4. Immunogénicité d’Apexxnar chez les adultes précédemment vaccinés avec le vaccin pneumococcique

Un essai clinique randomisé, en ouvert, de phase III (étude 1006) a décrit les réponses immunitaires à Apexxnar chez des participants âgés de 65 ans et plus précédemment vaccinés avec PPSV23, avec Prevenar 13, ou avec Prevenar 13 suivi de PPSV23. Les participants précédemment vaccinés avec Prevenar 13 (Prevenar 13 uniquement ou suivi de PPSV23) ont été recrutés dans des sites aux États- Unis, tandis que les participants précédemment vaccinés avec PPSV23 uniquement ont également été recrutés dans des sites suédois (35,5 % dans cette catégorie).

Apexxnar a provoqué des réponses immunitaires aux 20 sérotypes du vaccin chez les participants âgés de 65 ans et plus ayant déjà reçu un vaccin pneumococcique (tableau 3). Les réponses immunitaires étaient plus faibles chez les participants des deux groupes qui avaient déjà reçu le vaccin PPSV23.

Tableau 3. MGT de l’OPA pneumococcique avant et 1 mois après Apexxnar chez les participants âgés de 65 ans et plus ayant déjà reçu un vaccin pneumococcique (étude 1006) a, b, c, d

Abréviations : 

IC = intervalle de confiance ; MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure de quantification ; N = nombre de participants ; OPA = activité opsonophagocytaire ; PPSV23 = vaccin pneumococcique polyosidique (23-valent).

a : l’étude 1006 a été menée aux États-Unis et en Suède ;
b : les résultats des tests inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ dans l’analyse ;
c : population d’immunogénicité évaluable ;
d : administration en ouvert d’Apexxnar ;
e : IC bilatéraux basés sur la distribution t de Student.

3.5. Réponses immunitaires chez les populations particulières

Les personnes présentant les affections décrites ci-dessous présentent un risque accru de maladie pneumococcique.

Apexxnar n’a pas fait l’objet d’études chez les participants infectés par le VIH ou ayant subi une greffe de moelle osseuse.

Les données disponibles issues des études cliniques menées avec Prevenar 13 (un vaccin pneumococcique conjugué composé de 13 conjugués polysaccharidiques également présents dans Apexxnar) sont limitées chez les adultes infectés par le VIH et chez les adultes ayant subi une greffe de moelle osseuse.

Les participants en bonne santé ou présentant des pathologies chroniques stables et non immunodépressives, dans tous les groupes d’âge analysés, ont présenté une réponse immunitaire plus faible avec Apexxnar par rapport à Prevenar 13 bien que les marges de non-infériorité prédéfinies aient été respectées. La pertinence clinique de cette observation est inconnue.

3.6. Infection par le VIH

Adultes n’ayant jamais reçu de vaccin pneumococcique.

Dans l’étude 6115A1-3002 (B1851021), 152 participants infectés par le VIH âgés de 18 ans et plus (CD4 ≥ 200 cellules/μl, charge virale < 50 000 copies/ml et absence de maladie active liée au syndrome d’immunodéficience acquise [SIDA]) et n’ayant pas reçu précédemment de vaccin pneumococcique ont été recrutés pour recevoir 3 doses de Prevenar 13. Conformément aux recommandations générales, une dose unique de PPSV23 a ensuite été administrée. Les vaccins ont été administrés à 1 mois d’intervalle. Les réponses immunitaires ont été évaluées chez 131 à 137 participants évaluables environ 1 mois après chaque dose du vaccin. Après l’administration de la première dose, Prevenar 13 a induit des taux d’anticorps, mesurés par les moyennes géométriques des concentrations (MGC) d’immunoglobuline G (IgG) et les MGT de l’OPA, qui étaient statistiquement significativement plus élevés que les taux avant la vaccination. Après l’administration de la deuxième et de la troisième dose de Prevenar 13, les réponses immunitaires étaient similaires ou supérieures à celles observées après l’administration de la première dose.

Adultes précédemment vaccinés avec PPSV23

Dans l’étude 6115A1-3017 (B1851028), les réponses immunitaires ont été évaluées chez 329 participants infectés par le VIH âgés de 18 ans et plus (nombre de lymphocytes T CD4+ ≥ 200 cellules/μl et charge virale < 50 000 copies/ml) précédemment vaccinés avec PPSV23 administré au moins 6 mois avant le recrutement. Les participants ont reçu 3 doses de Prevenar 13 : lors du recrutement, 6 mois et 12 mois après l’administration de la première dose de Prevenar 13. Après la première vaccination, Prevenar 13 a induit des taux d’anticorps, mesurés par les MGC d’IgG et les MGT de l’OPA, qui étaient statistiquement significativement plus élevés que les taux avant la vaccination. Après l’administration de la deuxième et de la troisième dose de Prevenar 13, les réponses immunitaires étaient comparables ou supérieures à celles observées après l’administration de la première dose. Les participants ayant déjà reçu 2 doses ou plus de PPSV23 ont présenté une réponse immunitaire similaire à celle des participants ayant déjà reçu une seule dose.

3.7. Greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH)

Dans l’étude 6115A1-3003 (B1851022), 190 participants âgés de 18 ans et plus ayant subi une GCSH allogénique ont été recrutés pour recevoir 3 doses de Prevenar 13 avec un intervalle d’au moins 1 mois entre les doses. La première dose a été administrée entre 3 et 6 mois après la GCSH. Une quatrième dose (de rappel) de Prevenar 13 a été administrée 6 mois après l’administration de la troisième dose. Conformément aux recommandations générales, une dose unique de PPSV23 a été administrée 1 mois après l’administration de la quatrième dose de Prevenar 13. Les réponses immunitaires, mesurées par les MGC d’IgG, ont été évaluées chez 130 à 159 participants évaluables environ 1 mois après la vaccination. Prevenar 13 a provoqué une augmentation des taux d’anticorps après chaque dose. Les réponses immunitaires après l’administration de la quatrième dose de Prevenar 13 étaient significativement plus élevées pour tous les sérotypes par rapport à celles de la troisième dose.

Cette étude a démontré que 4 doses de Prevenar 13 provoquaient des concentrations sériques d’IgG similaires à celles induites par une dose unique chez des participants sains du même groupe d’âge.

4. Population pédiatrique

L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec Apexxnar dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique pour la condition de prévention de la maladie causée par Streptococcus pneumoniae (voir rubrique "Posologie" pour les informations concernant l’usage pédiatrique).

Conservation

Durée de conservation : 24 mois.

À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Les seringues préremplies doivent être conservées au réfrigérateur, horizontalement, afin de réduire le temps de remise en suspension.

Ne pas congeler. Éliminer le vaccin s’il a été congelé.

D’un point de vue microbiologique, une fois sorti du réfrigérateur, le vaccin doit être utilisé immédiatement.

Les données de stabilité indiquent que le vaccin est stable pendant 96 heures lorsqu’il est conservé à des températures comprises entre 8 °C et 25 °C ou pendant 72 heures lorsqu’il est conservé à des températures comprises entre 0 °C et 2 °C. À la fin de ces périodes, Apexxnar doit être utilisé ou éliminé. Ces données sont destinées à guider les professionnels de la santé en cas d’excursion de température temporaire uniquement.

Manipulation

Pendant la conservation, un dépôt de couleur blanche et un surnageant clair peuvent être observés dans la seringue préremplie contenant la suspension. Les seringues préremplies doivent être conservées horizontalement afin de réduire le temps de remise en suspension.

Préparation à l’administration

Étape 1. Remise en suspension du vaccin

Tenir la seringue préremplie horizontalement entre le pouce et l’index et agiter vigoureusement jusqu’à ce que le contenu de la seringue devienne une suspension blanche homogène. Ne pas utiliser le vaccin s’il ne peut pas être remis en suspension.


Étape 2. Inspection visuelle

Inspecter visuellement le vaccin pour vérifier l’absence de grosses particules et de décoloration avant l’administration. Ne pas utiliser si de grosses particules ou une décoloration sont détectées. Si le vaccin n’est pas une suspension blanche homogène, répéter les étapes 1 et 2.


Étape 3. Retrait du capuchon de la seringue

Retirer le capuchon de la seringue de l’adaptateur Luer lock en tournant lentement le capuchon dans le sens inverse des aiguilles d’une montre tout en tenant l’adaptateur Luer lock.

Remarque : veiller à ce que la tige de piston étendu ne soit pas enfoncée lors du retrait du capuchon de la seringue.


Étape 4. Fixation d’une aiguille stérile

Fixer une aiguille adaptée à l’administration intramusculaire à la seringue préremplie en tenant l’adaptateur Luer lock et en tournant l’aiguille dans le sens des aiguilles d’une montre.



En l’absence d’études de compatibilité, ce vaccin ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

L'administration du vaccin doit être consignée par le médecin sur le carnet de vaccination ou de santé avec le numéro de lot. Il peut aussi être inscrit par le patient ou son médecin sur un carnet de vaccination électronique.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Autres informations

Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicité après administrations répétées et des fonctions de la reproduction et du développement n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

Résumé à l'intention du public

https://www.ema.europa.eu/en/documents/overview/apexxnar-epar-medicine-overview_en.pdf