COMIRNATY LP.8.1 10 µg [5 à 11 ANS]
Laboratoire :
Vaccin utilisable chez les enfants de 5 à 11 ans, pour la campagne 2025-26.
Description
Vaccin à ARNm contre la covid 19, subvariant Omicron LP.8.1, 10 microgrammes.
Forme et Présentation
▼ Ce symbole indique que ce vaccin fait l'objet d'une surveillance supplémentaire. Cela permettra d'identifier rapidement de nouvelles informations de sécurité. Il est demandé aux professionnels de santé de signaler tout effet indésirable suspecté.
1. Généralités
Existe une seule présentation pour le dosage 10 microgrammes/dose :
- Comirnaty LP.8.1 10 microgrammes/dose dispersion injectable
Vaccin à ARNm contre la covid 19.
Dispersion injectable.
Comirnaty LP.8.1 10 microgrammes/dose dispersion injectable est une dispersion limpide à légèrement opalescente (pH : 6,9 - 7,9).
Le médicament est fourni dans un flacon unidose et multidose, muni d’un couvercle bleu. Ne pas diluer avant utilisation.
2. Nature et contenu de l’emballage extérieur
2.1. Comirnaty LP.8.1 10 microgrammes/dose dispersion injectable
2.1.1. Flacon unidose (couvercle bleu)
- Fourni dans un flacon transparent de 2 mL (verre de type I) muni d’un bouchon (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d’un couvercle bleu amovible en plastique avec opercule en aluminium.
- Un flacon unidose (couvercle bleu) contient 1 dose de 0,3 mL
- Présentation : 10 flacons.
2.1.2. Flacon multidose 2,25 mL (couvercle bleu)
- Fourni dans un flacon transparent de 2 mL (verre de type I) muni d’un bouchon (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d’un couvercle bleu amovible en plastique avec opercule en aluminium.
- Un flacon multidose 2.25 mL (couvercle bleu) contient 6 doses de 0,3 mL
- Présentation : 10 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Résumé des présentations en flacon
Couleur couvercle | Présentations | Ages |
---|---|---|
Jaune | 0,48 mL de dispersion à diluer dans un flacon multidose transparent de 2 mL | 6 mois à 4 ans |
Bleu | Flacon uni ou multidose transparent de 2 mL de dispersion - Ne pas diluer | 5 à 11 ans |
Gris | Flacon uni ou multidose transparent de 2 mL de dispersion - Ne pas diluer | 12 ans et plus |
Seul « Comirnaty LP.8.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable » propose une présentation en seringue préremplie.
Composition
1. Antigène
L’ARNm codant LP.8.1 est un ARN messager (ARNm) simple brin à coiffe en 5’ produit à l’aide d’une transcription in vitro sans cellule à partir des matrices d’ADN correspondantes et codant pour la protéine Spike (S) virale du SARS-CoV-2 (Omicron LP.8.1).
2. Excipients
- ((4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis(2-hexyldécanoate) (ALC-0315)
- 2-[(polyéthylène glycol)-2000]-N,N-ditétradécylacétamide (ALC-0159)
- 1,2-Distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine (DSPC)
- Cholestérol
- Trométamol
- Chlorhydrate de trométamol
- Saccharose
- Eau pour préparations injectables
En savoir plus : article général sur les vaccins à ARN.
Indications
Comirnaty LP.8.1 dispersion injectable est indiqué pour l’immunisation active pour la prévention de la covid 19 causée par le SARS-CoV-2 chez les personnes âgées de 5 à 11 ans.
L’utilisation de ce vaccin doit être conforme aux recommandations officielles.
Posologie
1. Enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans)
Comirnaty LP.8.1 10 microgrammes/dose dispersion injectable doit être administré par voie intramusculaire en une dose unique de 0,3 mL chez les enfants âgés de 5 à 11 ans, indépendamment du statut vaccinal contre la covid 19 (voir rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Pharmacodynamie").
Chez les personnes qui ont déjà reçu un vaccin contre la covid 19, Comirnaty LP.8.1 doit être administré au moins 3 mois après la dose la plus récente d’un vaccin contre la covid 19.
2. Personnes sévèrement immunodéprimées âgées de 12 ans et plus
Des doses supplémentaires peuvent être administrées chez les personnes sévèrement immunodéprimées, conformément aux recommandations nationales (voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
3. Population pédiatrique
Des formulations pédiatriques sont disponibles pour les nourrissons et les enfants âgés de 6 mois à 4 ans. Pour plus de précisions, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit de ces autres formulations.
La sécurité et l’efficacité du vaccin chez les nourrissons âgés de moins de 6 mois n’ont pas encore été établies.
4. Population gériatrique
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les personnes âgées de ≥ 65 ans.
Mode d'administration
Comirnaty LP.8.1 dispersion injectable doit être administré par voie intramusculaire (voir rubrique "Manipulation").
Ne pas diluer avant utilisation.
Le vaccin doit être administré de préférence dans le muscle deltoïde de la partie supérieure du bras.
Ne pas injecter le vaccin par voie intraveineuse, sous-cutanée ou intradermique.
Le vaccin ne doit pas être mélangé dans la même seringue avec d’autres vaccins ou médicaments.
Pour les précautions à prendre avant l’administration du vaccin, voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi".
Pour les instructions concernant la décongélation, la manipulation et l’élimination du vaccin, voir la rubrique "Manipulation".
Flacons unidoses
Les flacons unidoses de Comirnaty LP.8.1 contiennent 1 dose de 0,3 mL de vaccin.
- Prélever une dose unique de 0,3 mL de Comirnaty LP.8.1.
- Jeter le flacon et la solution résiduelle.
- Ne pas regrouper les résidus de solution provenant de plusieurs flacons.
Flacons multidoses
Les flacons multidoses de Comirnaty LP.8.1 contiennent 6 doses de 0,3 mL de vaccin. Pour extraire 6 doses d’un flacon unique, des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées. La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres. Si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction d’une sixième dose d’un flacon unique. Indépendamment du type de seringue et d’aiguille :
- Chaque dose doit contenir 0,3 mL de vaccin.
- Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,3 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
- Ne pas regrouper les résidus de solution provenant de plusieurs flacons.
Précisions de la Haute Autorité de santé (HAS).
La HAS souligne que la vaccination par voie intramusculaire (IM) est possible chez les patients sous anticoagulants avec un INR* dans la cible thérapeutique, à condition de respecter certaines précautions :
- recourir à une aiguille de petit calibre,
- exercer une pression ferme au point d’injection sans masser ni frotter pendant au moins 2 minutes,
- informer du risque d’hématome.
Pour les personnes présentant un trouble de l’hémostase, la vaccination par voie IM pourra être réalisée dans les mêmes conditions si, de l’avis du médecin référent, l’intérêt de la vaccination l’emporte sur le risque.
Il ne faut pas pratiquer d’injection par voie sous-cutanée chez les patients sous anticoagulants et chez les patients présentant un trouble de l’hémostase, car cette voie pourrait exacerber la réactogénicité locale et l’immunogénicité induite n’a pas été évaluée pour cette voie d'administration.
* L'INR (International Normalized Ratio) est une valeur obtenue à partir de dosages biologiques et qui indique que l'effet anticoagulant obtenu correspond bien à celui qui est souhaité).
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition".
Selon le Décret n° 2021-1059 du 7 août 2021, modifié par le Décret n° 2021-1413 du 29 octobre 2021, les cas de contre-indication médicale faisant obstacle à la vaccination contre la covid 19 sont les suivants.
1° Contre-indications inscrites dans le résumé des caractéristiques du produit
- Antécédent d’allergie documentée (avis allergologue) à un des composants du vaccin en particulier polyéthylène-glycols et par risque d’allergie croisée aux polysorbates.
- Réaction anaphylaxique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) à une première injection d’un vaccin contre la covid posée après expertise allergologique.
- Personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication commune au vaccin Vaxzevria et au vaccin Janssen).
- Personnes qui ont présenté un syndrome thrombotique et thrombocytopénique (STT) suite à la vaccination par Vaxzevria.
2° Recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (première dose)
- Syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) post covid 19.
- Myocardites ou myo-péricardites associées à une infection par SARS-CoV-2.
3° Une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose de vaccin suite à la survenue d'un effet indésirable d'intensité sévère ou grave attribué à la première dose de vaccin signalé au système de pharmacovigilance (par exemple : la survenue de myocardite, de syndrome de Guillain-Barré…).
4° Une recommandation établie par un Centre de Référence Maladies Rares (CRMR) ou un Centre de Compétence Maladies Rares (CCMR) après concertation médicale pluridisciplinaire (avis collégial) de ne pas initier la vaccination contre la covid 19.
5° Situations de contre-indication temporaire à la vaccination contre la covid 19
- Traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2.
- Myocardites ou péricardites d’étiologie non liée à une infection par SARS-CoV-2, survenues antérieurement à la vaccination et toujours évolutives.
La procédure à suivre en cas de contre-indication à la vaccination contre la covid 19 est indiquée sur le site de l'assurance maladie. Le certificat de contre-indication (cerfa n° 16183*02) peut être délivré par tout médecin, généraliste ou spécialiste, inscrit à l'Ordre. Il permet de déroger à l'obligation vaccinale professionnelle.
Mises en garde et précautions d'emploi
1. Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
2. Recommandations générales
2.1. Hypersensibilité et anaphylaxie
Des cas d’anaphylaxie ont été rapportés. Il convient de toujours disposer d’un traitement médical approprié et de surveiller le sujet vacciné en cas de survenue d’une réaction anaphylactique suite à l’administration du vaccin.
Voir fiche sur la conduite à tenir en cas d'anaphylaxie.
Il est recommandé de surveiller attentivement les sujets vaccinés pendant au moins 15 minutes après la vaccination. Aucune dose supplémentaire du vaccin ne doit être administrée chez les personnes ayant présenté une réaction anaphylactique après une précédente dose de Comirnaty.
Recommandations de la Haute Autorité de santé, de la Société de pathologie infectieuse de langue française et de la Fédération française d'allergologie
La vaccination est contre-indiquée aux personnes ayant des antécédents d’hypersensibilité à l’un des composants du vaccin, en particulier au polyéthylène glycol (PEG), ou qui ont un antécédent d’allergie au polysorbate ou à la trométhamine (TRIS, trométamol) car il existe un risque d’allergie croisée avec le PEG contenu dans le vaccin. Le PEG est le constituant du macrogol et est présent dans différents médicaments parentéraux. On peut également le trouver dans l'enrobage de nombreux traitements (antibiotiques et AINS en particulier) ; dans la situation d’une réaction à ces traitements, l'allergène est exceptionnellement le PEG.
Au vu des données rassurantes depuis le lancement de la campagne à l’échelle mondiale, la Fédération française d'allergologie a recommandé que les antécédents d’allergie ou d’anaphylaxie ne constituent pas une contre-indication systématique à cette vaccination. La conduite à tenir devrait tenir compte de la description de l’allergie, de la substance en cause ou potentiellement en cause et des conclusions d’un éventuel bilan allergologique :
- anaphylaxie prouvée au PEG, au polysorbate ou à la trométhamine : pas de vaccination par un vaccin à ARNm (utiliser le vaccin d'AstraZeneca si possible) ;
- antécédent d’anaphylaxie à un traitement contenant du PEG, du polysorbate ou de la trométhamine, et bilan allergologique d’imputabilité non fait : vaccination différée en attendant le bilan allergologique, sauf vaccination particulièrement nécessaire ;
- antécédent de réaction immédiate sans signe de gravité à un médicament ou une autre substance dont l’enrobage contient du polysorbate (par exemple urticaire isolée ou œdème du visage sans œdème laryngé après une prise de Ciflox®) : vaccination puis surveillance prolongée (30 minutes) ;
- antécédent de réaction d’allure allergique tardive (survenant au-delà de deux heures) au PEG, au polysorbate, à la trométhamine ou à une autre substance : vaccination et surveillance « standard » (15 minutes) ;
- antécédent d’anaphylaxie à un médicament connu avec identification de l'allergène (différent du PEG ou du polysorbate) après bilan allergologique : vaccination puis surveillance prolongée (30 minutes).
En pratique, l'administration d’un vaccin à ARNm doit avoir lieu dans une structure capable de prendre en charge une réaction d’hypersensibilité immédiate grave. Toutes les personnes vaccinées doivent être observées pendant 15 minutes (ou plus selon les antécédents). En cas de réaction allergique grave ou immédiate après la 1ère dose du vaccin, la deuxième est contre-indiquée.
Voir également les rubriques "Composition", "Contre-indications" et "Effets indésirables".
2.2. Myocardite et péricardite
Il existe un risque accru de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty. Ces pathologies peuvent se développer en l’espace de quelques jours seulement après la vaccination et sont survenues principalement dans les 14 jours. Elles ont été observées plus souvent après la seconde vaccination, et plus souvent chez des hommes plus jeunes (voir rubrique "Effets indésirables"). Les données disponibles indiquent que la plupart des cas se sont résolus. Certains cas ont nécessité un soin médical intensif et des cas d’issue fatale ont été observés.
Les professionnels de santé doivent être attentifs aux signes et symptômes de myocardite et de péricardite. Les sujets vaccinés (parents ou aidants inclus) doivent être informés qu'ils doivent immédiatement consulter un médecin s'ils développent des symptômes révélateurs d'une myocardite ou d'une péricardite, tels que des douleurs thoraciques (aiguës et persistantes), un essoufflement ou des palpitations après la vaccination.
Les professionnels de santé doivent consulter les recommandations et/ou des spécialistes pour diagnostiquer et traiter cette affection.
2.3. Réactions liées à l’anxiété
Des réactions liées à l’anxiété, dont des réactions vasovagales (syncope), une hyperventilation ou des réactions liées au stress (sensation vertigineuse, palpitations, augmentation de la fréquence cardiaque, modifications de la pression artérielle, paresthésie, hypoesthésie et transpiration, par exemple) peuvent survenir lors de l’acte vaccinal. Les réactions liées au stress sont transitoires et disparaissent spontanément. Les personnes doivent être informées qu’elles doivent consulter le médecin vaccinateur si elles développent de tels symptômes. Il est important que des précautions soient prises afin d’éviter
toute blessure en cas d’évanouissement.
2.4. Affections concomitantes
La vaccination doit être reportée chez les personnes présentant une affection fébrile sévère aiguë ou une infection aiguë. La présence d’une infection mineure et/ou d’une fièvre peu élevée ne doit pas retarder la vaccination.
2.5. Thrombopénie et troubles de la coagulation
Comme pour les autres injections intramusculaires, le vaccin devra être administré avec prudence chez les personnes recevant un traitement anticoagulant ou présentant une thrombopénie ou tout autre trouble de la coagulation (hémophilie, par exemple) car un saignement ou une ecchymose peut survenir après administration intramusculaire chez ces personnes.
2.6. Personnes immunodéprimées
L’efficacité et la sécurité du vaccin n’ont pas été évaluées chez les sujets immunodéprimés, y compris ceux recevant un traitement immunosuppresseur. L’efficacité de Comirnaty LP.8.1 peut être diminuée chez les sujets immunodéprimés.
2.7. Durée de protection
La durée de protection conférée par le vaccin n’est pas établie et est toujours en cours d’évaluation dans les essais cliniques.
2.8. Limites de l’efficacité du vaccin
Comme avec tout vaccin, il est possible que les personnes vaccinées par Comirnaty LP.8.1 ne soient pas toutes protégées. Un délai de 7 jours après la vaccination peut être nécessaire avant que les personnes vaccinées soient protégées de façon optimale.
Interactions
L’administration concomitante de Comirnaty LP.8.1 10 microgrammes/dose dispersion injectable avec d’autres vaccins n’a pas été étudiée.
Haute Autorité de santé : il n'est pas nécessaire de respecter un intervalle de 15 jours avant ou après l'administration d'un vaccin anti-covid pour administrer un autre vaccin. Le vaccin anti-covid peut être administré en même temps qu'un autre vaccin ou à n'importe quel intervalle.
Fertilité
Sans objet.
Grossesse
Sans objet.
Allaitement
Sans objet.
Effets indésirables
1. Résumé du profil de sécurité
La sécurité de Comirnaty LP.8.1 est extrapolée à partir des données de sécurité relatives aux précédents vaccins Comirnaty.
1.1. Vaccin Comirnaty initialement approuvé
Enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après 2 doses
Durant l’étude 3, un total de 3 109 enfants âgés de 5 à 11 ans ont reçu au moins 1 dose du vaccin Comirnaty 10 microgrammes initialement approuvé et un total de 1 538 enfants âgés de 5 à 11 ans ont reçu un placebo. Au moment de l’analyse de l’étude 3 de phase 2/3 portant sur les données recueillies jusqu’à la date limite du 20 mai 2022, 2 206 enfants (1 481 vaccinés par Comirnaty 10 microgrammes et 725 ayant reçu le placebo) avaient été suivis pendant ≥ 4 mois après la deuxième dose durant la phase de suivi en aveugle contrôlée contre placebo. L’évaluation de la sécurité dans l’étude 3 est toujours en cours.
Le profil de sécurité global de Comirnaty chez les participants de 5 à 11 ans a été similaire à celui observé chez les participants âgés de 16 ans et plus. Les effets indésirables les plus fréquents chez les enfants âgés de 5 à 11 ans ayant reçu 2 doses étaient une douleur au site d’injection (> 80 %), une fatigue (> 50 %), des céphalées (> 30 %), une rougeur et un gonflement au site d’injection (≥ 20 %), des myalgies, des frissons et une diarrhée (> 10 %).
Enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après la dose de rappel
Un sous-groupe des participants de l’étude 3, constitué de 2 408 enfants âgés de 5 à 11 ans, a reçu une dose de rappel de Comirnaty 10 microgrammes au moins 5 mois (intervalle : 5,3 à 19,4 mois) après un schéma de primo-vaccination complet. L’analyse du sous-groupe de l’étude 3 de phase 2/3 porte sur les données recueillies jusqu’à la date limite de prise en compte, le 28 février 2023 (durée de suivi
médiane de 6,4 mois).
Le profil de sécurité global de la dose de rappel a été similaire à celui observé après le schéma de primo-vaccination. Les effets indésirables les plus fréquents chez les enfants âgés de 5 à 11 ans après la dose de rappel étaient une douleur au site d’injection (> 60 %), une fatigue (> 30 %), des céphalées (> 20 %), des myalgies, des frissons, une rougeur et un gonflement au site d’injection (> 10 %).
Dose de rappel après une primo-vaccination par un autre vaccin autorisé contre la covid 19
Dans 5 études indépendantes sur l’utilisation d’une dose de rappel de Comirnaty chez des personnes qui avaient reçu une primo-vaccination complète par un autre vaccin autorisé contre la covid 19 (dose de rappel hétérologue), aucun nouveau problème de sécurité n’a été identifié (voir rubrique "Pharmacodynamie").
1.2. Version de Comirnaty adaptée à Omicron
Enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après une dose de rappel (quatrième dose)
Dans un sous-groupe de l’étude 6 (phase 3), 113 participants âgés de 5 à 11 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 (5/5 microgrammes) 2,6 à 8,5 mois après avoir reçu la troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5, la durée de suivi médiane a été de 6,3 mois.
Le profil de sécurité global de la dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 a été similaire à celui observé après 3 doses. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 5 à 11 ans, étaient une douleur au site d’injection (> 60 %), une fatigue (> 40 %), des céphalées (> 20 %) et des myalgies (> 10 %).
Les effets indésirables observés au cours des études cliniques sont présentés ci‑dessous par catégories de fréquence, définies comme suit :
- très fréquent (≥ 1/10),
- fréquent (≥ 1/100, < 1/10),
- peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100),
- rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000),
- très rare (< 1/10 000),
- fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
1.2.1. Effets indésirables observés au cours des essais cliniques de Comirnaty et Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 et dans le cadre de la surveillance de Comirnaty après l’autorisation chez les personnes âgées de 12 ans et plus
Affections hématologiques et du système lymphatique
- Fréquent : lymphadénopathie a.
Affections du système immunitaire
- Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité (par exemple éruption, prurit, urticaire b, angio-oedème b).
- Indéterminée : anaphylaxie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
- Peu fréquent : diminution de l'appétit.
Affections psychiatriques
- Peu fréquent : insomnie.
Affections du système nerveux
- Très fréquent : céphalées.
- Peu fréquent : sensations vertigineuses d, léthargie.
- Rare : paralysie faciale périphérique aiguë c
- Indéterminée : paresthésie d, hypoesthésie d.
Affections cardiaques
- Très rare : myocardite d et péricardite d.
Affections gastro-intestinales
- Très fréquent : diarrhée d.
- Fréquent : nausées, vomissements d, j.
Trouble de la peau et du tissu sous-cutané
- Peu fréquent : hyperhidrose ; sueurs nocturnes.
- Indéterminée : Érythème polymorphe d.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
- Très fréquent : arthralgies, myalgies.
- Peu fréquent : douleurs des extrémités e.
Affections des organes de reproduction et du sein
- Indéterminée : saignements menstruels importants i.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- Très fréquent : douleur au site d'injection ; fatigue, frissons, fièvre f, gonflement au site d'injection.
- Fréquent : rougeur au site d'injection.
- Peu fréquent : fatigue, malaise, prurit au site d'injection.
- Indéterminée : gonflement étendu du membre vacciné d, gonflement du visage g.
b La fréquence dans laquelle l’urticaire et l’angio-œdème ont été classés est « rare » ;
c Sur la période de suivi de la sécurité de l’essai clinique jusqu’au 14 novembre 2020, une paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) a été rapportée chez quatre participants dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid19. La paralysie faciale est apparue le jour 37 après la première dose (ce participant n’a pas reçu la dose 2) et les jours 3, 9 et 48 après la dose 2. Aucun cas de paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) n’a été rapporté dans le groupe placebo ;
d Effet indésirable déterminé après autorisation ;
e Fait référence au bras dans lequel le vaccin a été administré ;
f Une fréquence plus élevée de fièvre a été observée après la deuxième dosepar rapport à la première dose ;
g Des cas de gonflement du visage chez les personnes vaccinées ayant reçu des injections de produits de comblement dermique ont été signalés lors de la phase post-commercialisation ;
h La plupart des cas se sont révélés de nature non grave et temporaire.
i La plupart des cas se sont révélés de nature non grave et temporaire.
j La catégorie de fréquence des vomissements était très fréquente chez les femmes enceintes âgées de 18 ans et plus, et chez les participants immunodéprimés âgés de 5 à 18 ans.
Populations particulières
Nourrissons nés de femmes ayant participé à une étude pendant leur grossesse – après 2 doses de Comirnaty
L’étude de phase II/III contrôlée contre placebo C4591015 (étude 9) a évalué 346 femmes enceintes ayant reçu Comirnaty (n = 173) ou un placebo (n = 173). Les nourrissons (n = 167 pour Comirnaty, n = 168 pour le placebo) ont été évalués sur une durée allant jusqu’à 6 mois. Aucun problème de sécurité attribuable à l’administration de Comirnaty chez la mère n’a été identifié.
Participants immunodéprimés (adultes et enfants)
Dans l’étude C4591024 (étude 10), 124 participants immunodéprimés âgés de 2 ans et plus ont reçu Comirnaty (voir rubrique "Pharmacodynamie").
Sécurité en cas d’administration concomitante d’un autre vaccin
Administration en concomitance avec le vaccin contre la grippe saisonnière
Au cours de l’étude 8, une étude de phase 3, les participants âgés de 18 à 64 ans ayant reçu Comirnaty en concomitance avec un vaccin inactivé contre la grippe saisonnière (VIGS) tétravalent, suivi un mois plus tard d’un placebo, ont été comparés aux participants ayant reçu un vaccin inactivé contre la grippe avec un placebo, suivi un mois plus tard de Comirnaty seul (n = 553 à 564 participants dans chaque groupe).
Administration en concomitance avec un vaccin pneumococcique conjugué
Au cours de l’étude 11 (B7471026), une étude de phase 3, les participants âgés de 65 ans et plus ayant reçu une dose de rappel de Comirnaty en concomitance avec un vaccin pneumococcique conjugué 20-valent (VPC 20) (n = 187) ont été comparés aux participants ayant reçu Comirnaty seul (n = 185).
Administration en concomitance avec un vaccin recombinant sans adjuvant contre le VRS ou avec un vaccin recombinant sans adjuvant contre le VRS et un vaccin à haute dose contre la grippe
Au cours de l’étude 12 (C5481001), une étude de phase 1/2, les participants âgés de 65 ans et plus ayant reçu Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 et un vaccin contre le VRS coadministrés dans un bras plus un vaccin quadrivalent à haute dose contre la grippe (n = 158) ou un placebo (n = 157) dans l’autre bras ont été comparés aux participants ayant reçu chaque vaccin individuellement avec un placebo.
1.2.2. Description de certains effets indésirables
Myocardite et péricardite
Le risque accru de myocardite après vaccination par Comirnaty est plus élevé chez les hommes plus jeunes (voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
L’excès de risque chez les hommes plus jeunes après la seconde dose de Comirnaty a été évalué dans le cadre de deux grandes études pharmaco-épidémiologiques européennes. Une étude a montré qu’au cours d’une période de 7 jours suivant la seconde dose, on comptait environ 0,265 (IC à 95 %: 0,255 - 0,275) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 12 à 29 ans pour 10 000 personnesvaccinées par rapport à des personnes non exposées. Dans une autre étude, sur une période de 28 jours suivant la seconde dose, on comptait 0,57 (IC à 95 % 0,39 - 0,75) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 16 à 24 ans pour 10 000 personnes vaccinées par rapport à des personnes non exposées.
Des données limitées semblent indiquer que le risque de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty est plus faible chez les enfants âgés de 5 à 11 ans que chez les adolescents de 12 à 17 ans.
2. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Sans objet.
3. Surdosage
Des données concernant le surdosage sont disponibles, 52 participants inclus dans l’essai clinique ayant reçu 58 microgrammes de Comirnaty en raison d’une erreur de dilution. Ces participants vaccinés n’ont pas signalé d’augmentation de la réactogénicité ou des effets indésirables.
En cas de surdosage, une surveillance des fonctions vitales et un traitement symptomatique éventuel sont recommandés.
4. Déclaration des effets indésirables suspectés
Il est important de signaler les effets indésirables suspectés après l'autorisation du médicament. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration (Annexe V du résumé des caractéristiques du produit), en précisant le numéro de lot, s’il est disponible.
Un plan de gestion des risques a été défini par l'Agence européenne du médicament.
Les professionnels de santé et les usagers devront signaler les éventuels événements indésirables graves sur le portail des signalements du Gouvernement.
Pharmacodynamie
Classe pharmacothérapeutique : vaccins, vaccins viraux.
Code ATC : J07BN01
1. Mécanisme d’action
L’ARN messager à nucléoside modifié contenu dans Comirnaty est formulé dans des nanoparticules lipidiques, permettant de délivrer l’ARN non réplicatif dans les cellules-hôtes et l’expression directe et transitoire de l’antigène S du SARS-CoV-2. L’ARNm code pour la protéine S de pleine longueur, à ancrage membranaire, avec deux mutations ponctuelles au sein de l’hélice centrale. La mutation de ces deux acides aminés en proline permet de stabiliser la protéine S dans sa conformation de préfusion pour une meilleure antigénicité.
Le vaccin induit à la fois la production d’anticorps neutralisants et une immunité cellulaire en réponse à l’antigène Spike (S), pouvant contribuer à la protection contre la covid 19.
2. Efficacité
Version de Comirnaty adaptée à Omicron
Immunogénicité chez les enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après une dose de rappel (quatrième dose)
Dans le cadre de l’analyse d’un sous-groupe de l’étude 6, 103 participants âgés de 5 à 11 ans qui avaient déjà reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination et une dose de rappel de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5. Les résultats incluent les données d’immunogénicité issues d’un sous-groupe comparateur de participants âgés de 5 à 11 ans qui ont reçu 3 doses de Comirnaty au cours de l’étude 3. Parmi les participants âgés de 5 à 11 ans ayant reçu une quatrième dose de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 et les participants âgés de 5 à 11 ans ayant reçu une troisième dose de Comirnaty, 57,3 % et 58,4 % étaient séropositifs au SARS-CoV-2 à l’inclusion, respectivement.
La réponse immunitaire, 1 mois après la dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5, a généralement engendré des titres d’anticorps neutralisants spécifiques à Omicron BA.4/BA.5 similaires aux titres observés dans le groupe comparateur ayant reçu 3 doses de Comirnaty. Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 a également engendré des titres d’anticorps neutralisants spécifiques à la souche de référence similaires aux titres observés dans le groupe comparateur.
Les résultats relatifs à l’immunogénicité du vaccin après la dose de rappel chez les participants âgés de 5 à 11 ans sont présentés dans le tableau 1.
Tableau 1. Étude 6 – ratio des moyennes géométriques des titres et moyenne géométrique des titres – participants avec ou sans signe d’infection – âgés de 5 à 11 ans – population évaluable pour l’immunogénicité.
a. Moment défini par le protocole pour le prélèvement de l’échantillon sanguin.
b. n = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
c. Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
d. Les RMG et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant les différences entre les moyennes des MC pour le test et les IC correspondants sur la base de l’analyse des résultats de test log-transformés en utilisant un modèle de régression linéaire avec les titres d’anticorps neutralisants initiaux log-transformés, le statut infectieux post-inclusion et le groupe de vaccination comme covariables.
e. Les NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés en utilisant une plateforme de test validée à 384 puits (souche originelle [USA-WA1/2020, isolée en janvier 2020] et Omicron B.1.1.529, sous-variant BA.4/BA.5).
Immunogénicité chez les participants âgés de 12 ans et plus – après une dose de rappel (quatrième dose)
Dans le cadre de l’analyse d’un sous-groupe de l’étude 5, 105 participants âgés de 12 à 17 ans, 297 participants âgés de 18 à 55 ans et 286 participants âgés de 56 ans et plus qui avaient déjà reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination et une dose de rappel de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5. Parmi les participants âgés de 12 à 17 ans, de 18 à 55 ans et de 56 ans et plus, 75,2 %, 71,7 % et 61,5 % étaient séropositifs au SARS-CoV-2 à l’inclusion, respectivement.
Les analyses des titres d’anticorps neutralisants à 50 % (NT50) dirigés contre Omicron BA.4-5 et contre la souche de référence, chez les participants âgés de 56 ans et plus ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 au cours de l’étude 5, par comparaison avec un sous-groupe de participants de l’étude 4 ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty, ont démontré la supériorité de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 par rapport à Comirnaty sur la base du ratio des moyennes géométriques des titres (RMG) et sa non‑infériorité sur la base des taux de réponse sérologique, s’agissant de la réponse contre Omicron BA.4-5, ainsi que la non-infériorité de la réponse immunitaire contre la souche de référence sur la base du RMG (tableau 2).
Les analyses des NT50 dirigés contre Omicron BA.4/BA.5, chez les participants âgés de 18 à 55 ans par comparaison avec les participants âgés de 56 ans et plus ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 au cours de l’étude 5, ont démontré la non-infériorité de la réponse contre Omicron BA.4-5 chez les participants âgés de 18 à 55 ans par rapport aux participants âgés de 56 ans et plus, sur la base du RMG aussi bien que de la différence entre les taux de réponse sérologique (tableau 2).
L’étude a également évalué le niveau de NT50 dirigés contre le variant Omicron BA.4-5 du SARS‑CoV‑2 et contre les souches de référence avant la vaccination et 1 mois après la vaccination des participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) (tableau 3).
Tableau 2. MGT du SARS-CoV-2 (NT50) et différence de pourcentages de participants présentant une réponse sérologique 1 mois après la vaccination – Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 dans l’étude 5 et Comirnaty dans le sous-groupe de l’étude 4 – participants avec ou sans signe d’infection par le SARS-CoV-2 – population évaluable pour l’immunogénicité.
NT50 = titre d’anticorps neutralisants à 50 % ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2 responsable du syndrome respiratoire aigu sévère.
Remarque : La réponse sérologique est établie sur la base de l’obtention d’une augmentation d’un facteur ≥ 4 par rapport à l’inclusion. Si la mesure à l’inclusion est inférieure à la LIQ, une mesure post-vaccination ≥ 4 × LIQ est considérée comme une réponse sérologique.
a. n = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
b. Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
c. Les RMG et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant les différences entre les moyennes des MC et les IC correspondants sur la base de l’analyse des titres d’anticorps neutralisants log-transformés en utilisant un modèle de régression linéaire avec pour variables le titre d’anticorps neutralisants initial (échelle logarithmique) et le groupe de vaccination ou le groupe d’âge.
d. Les NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés en utilisant une plateforme de test validée à 384 puits (souche originelle [USA-WA1/2020, isolée en janvier 2020] et Omicron B.1.1.529, sous-variant BA.4/BA.5).
e. La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le RMG est supérieure à 0,67.
f. La supériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le RMG est supérieure à 1.
g. La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le RMG est supérieure à 0,67 et si la valeur estimée du RMG est ≥ 0,8.
h. N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué avant la vaccination et au moment prévu pour le prélèvement. Cette valeur est le dénominateur utilisé pour le calcul des pourcentages.
i. n = nombre de participants présentant une réponse sérologique lors du test indiqué au moment du prélèvement indiqué.
j. IC bilatéral exact basé sur la méthode de Clopper-Pearson.
k. Différence entre les proportions, exprimée en pourcentage.
l. IC bilatéral basé sur la méthode de Miettinen et Nurminen, stratifié par niveau de titre d’anticorps neutralisants initial (< médiane ou ≥ médiane), pour la différence entre les proportions. La valeur médiane des titres d’anticorps neutralisants initiaux a été calculée sur la base des données groupées issues des 2 groupes comparateurs.
m. La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour la différence de pourcentages de participants présentant une réponse sérologique est > -10 %.
n. La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour la différence de pourcentages de participants présentant une réponse sérologique est > -5 %
Tableau 3. Moyenne géométrique des titres – Comirnaty Original/Omicron BA.4-5, sous‑groupes de l’étude 5 – avant et 1 mois après la dose de rappel (quatrième dose) – participants âgés de 12 ans et plus – avec ou sans signe d’infection – population évaluable pour l’immunogénicité.
a. Moment défini par le protocole pour le prélèvement de l’échantillon sanguin.
b. n = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
c. Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
d. Les NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés en utilisant une plateforme de test validée à 384 puits (souche originelle [USA-WA1/2020, isolée en janvier 2020] et Omicron B.1.1.529, sous-variant BA.4-5).
Vaccin Comirnaty initialement approuvé
L’étude 2 est une étude d’efficacité, de sélection du candidat vaccin et de recherche de dose avec observateur en aveugle, multicentrique, internationale, de phase 1/2/3, randomisée, contrôlée contre placebo, menée chez des participants âgés de 12 ans et plus. La randomisation a été stratifiée par groupe d’âge : 12 à 15 ans, 16 à 55 ans ou 56 ans et plus, avec un minimum de 40 % de participants dans le groupe des ≥ 56 ans. Les sujets qui étaient immunodéprimés et ceux pour lesquels un diagnostic clinique ou microbiologique de covid 19 avait été précédemment établi ont été exclus de l’étude. Les participants présentant une affection préexistante stable, c’est-à-dire ne nécessitant pas de modification significative du traitement ou une hospitalisation pour cause d’aggravation de la maladie dans les 6 semaines précédant le recrutement, ont été inclus, de même que les participants présentant une infection connue et stable par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus de l’hépatite C (VHC) ou le virus de l’hépatite B (VHB).
Efficacité chez les participants âgés de 16 ans et plus – après 2 doses
Dans la partie de phase 2/3 de l’étude 2, basée sur les données collectées jusqu’au 14 novembre 2020, environ 44 000 participants ont été randomisés de façon égale, afin de recevoir 2 doses du vaccin à ARNm initialement approuvé contre la covid 19 ou de placebo. Les analyses de l’efficacité ont inclus les participants ayant reçu leur seconde dose dans les 19 à 42 jours suivant la première dose. La majorité des participants vaccinés (93,1 %) ont reçu la seconde dose 19 à 23 jours après la première dose. Le suivi des participants est prévu sur une durée allant jusqu’à 24 mois après la dose 2, afin d’évaluer la sécurité et l’efficacité du vaccin contre la covid 19. Dans l’étude clinique, pour l’administration d’un vaccin contre la grippe, il a été demandé aux participants de respecter un intervalle de 14 jours minimum avant ou après l’administration du placebo ou du vaccin à ARNm contre la covid 19. Dans l’étude clinique, les participants ne devaient pas recevoir de produits sanguins/plasmatiques ou d’immunoglobulines dans un intervalle minimum de 60 jours avant ou après l’administration du placebo ou du vaccin à ARNm contre la covid 19 et ce jusqu’à la fin de l’étude.
La population pour l’analyse du critère d’évaluation primaire de l’efficacité comprenait 36 621 participants âgés de 12 ans et plus (18 242 dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 et 18 379 dans le groupe placebo) sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 7 jours après la seconde dose. Par ailleurs, 134 participants étaient âgés de 16 ou 17 ans (66 dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 et 68 dans le groupe placebo) et 1 616 participants étaient âgés de 75 ans et plus (804 dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 et 812 dans le groupe placebo).
Au moment de l’analyse du critère primaire d’efficacité, les participants ont été suivis afin de surveiller l’apparition d’une covid 19 symptomatique sur une durée totale de 2 214 personne-années pour le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 et de 2 222 personne-années pour le groupe placebo.
Aucune différence clinique significative n’a été observée pour l’efficacité globale du vaccin chez les participants à risque d’évolution sévère de la covid 19, notamment ceux présentant 1 ou plusieurs comorbidités augmentant le risque de covid 19 sévère (par exemple, asthme, indice de masse corporelle [IMC] ≥ 30 kg/m2, pneumopathie chronique, diabète, hypertension).
Les informations sur l’efficacité du vaccin sont présentées dans le tableau 4.
Tableau 4. Efficacité du vaccin – premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2, par sous-groupe d’âge – participants sans infection antérieure avant le délai de 7 jours après la dose 2 – population évaluable pour l’efficacité (7 jours).
* Les participants ne présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le délai de 7 jours après avoir reçu la dernière dose) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) [prélèvement nasal] lors des visites 1 et 2) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée avant le délai de 7 jours après la dose 2 ont été inclus dans l’analyse.
a. N = nombre de participants dans le groupe indiqué.
b. n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation.
c. Durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance.
d. n2 = nombre de participants à risque pour le critère d’évaluation.
e. L’intervalle de confiance (IC) bilatéral pour l’efficacité du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de surveillance. IC non ajusté pour tenir compte de la multiplicité.
L’efficacité du vaccin à ARNm contre la covid 19 pour prévenir le premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2, comparativement au placebo, a été de 94,6 % (intervalle de confiance à 95 % de 89,6 % à 97,6 %) chez les participants âgés de 16 ans et plus avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2.
Par ailleurs, les analyses par sous-groupes du critère primaire d’efficacité ont montré des valeurs estimées d’efficacité similaires de l’efficacité en fonction du sexe, du groupe ethnique, ainsi que chez les participants présentant des comorbidités associées à un risque élevé de covid 19 sévère.
Des analyses actualisées de l’efficacité ont été réalisées avec des cas confirmés de covid 19 supplémentaires qui se sont ajoutés pendant le suivi en aveugle contrôlé par placebo, ce qui représente jusqu’à 6 mois après la dose 2 dans la population de l’étude.
Les informations actualisées sur l’efficacité vaccinale sont présentées au Tableau 5.
Tableau 5. Efficacité du vaccin – premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2, par sous-groupe d’âge – participants sans signe d’infection antérieure par le SARS-CoV-2 * avant le délai de 7 jours après la dose 2 – population évaluable pour l’efficacité (7 jours) pendant la période de suivi contrôlée par placebo.
* Les participants ne présentant aucun critère d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le test TAAN [prélèvement nasal] lors des visites 1 et 2) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée avant le délai de 7 jours après la dose 2 ont été inclus dans l’analyse.
a. N = nombre de participants dans le groupe indiqué.
b. n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation.
c. Durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance.
d. n2 = nombre de participants à risque pour le critère d’évaluation.
e. L’intervalle de confiance (IC) bilatéral à 95 % pour l’efficacité du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de surveillance.
f. Comprenant des cas confirmés de participants âgés de 12 à 15 ans : 0 dans le groupe vaccin à ARNm contre la
covid 19 ; 16 dans le groupe placebo.
Dans l’analyse actualisée de l’efficacité, l’efficacité du vaccin à ARNm contre la covid 19 pour prévenir le premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2, comparativement au placebo, a été de 91,1 % (intervalle de confiance à 95 % de 88,8 % à 93,0 %) durant la période où la souche originelle de Wuhan et le variant Alpha étaient les principales souches en circulation chez les participants faisant partie de la population d’efficacité évaluable avec ou sans signe d’infection antérieure par le SARS-CoV-2.
Par ailleurs, les analyses par sous-groupes de l’efficacité ont montré des valeurs estimées d’efficacité similaires en fonction du sexe, du groupe ethnique, de la géographie ainsi que chez les participants présentant des comorbidités et une obésité associées à un risque élevé de covid 19 sévère.
Efficacité contre la covid 19 sévère
Des analyses actualisées des critères d’évaluation secondaires d’efficacité ont étayé le bénéfice du vaccin à ARNm contre la covid 19 dans la prévention de la covid 19.
Au 13 mars 2021, l’efficacité du vaccin contre la covid 19 sévère est présentée uniquement pour les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 (Tableau 6, car le nombre de cas de covid 19 chez les participants sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 était le même que celui des participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 dans le groupe ayant reçu le vaccin à ARNm contre la covid 19 et dans le groupe ayant reçu le placebo.
Tableau 6. Efficacité du vaccin – premier épisode de la covid 19 sévère chez des participants avec ou sans infection antérieure selon la FDA (Food and Drug Administration) * après la dose 1 ou à partir de 7 jours après la dose 2 pendant le suivi contrôlé par placebo.
* La covid 19 sévère, comme définie par la FDA, est une covid 19 confirmée et la présence d’au moins un des symptômes suivants :
- Signes cliniques au repos indiquant une maladie systémique sévère (rythme respiratoire ≥ 30 respirations par minute, rythme cardiaque ≥ 125 battements par minute, saturation en oxygène ≤ 93 % dans l’air ambient de la pièce au niveau de la mer, ou rapport de la pression partielle de l’oxygène artérielle sur la fraction d’oxygène inspiré < 300 mm HG) ;
- Insuffisance respiratoire (définie comme étant la nécessité d’oxygène à haut débit, d’une ventilation non invasive, d’une ventilation mécanique ou d’une oxygénation extracorporelle [ECMO]) ;
- Signe d’un choc (pression artérielle systolique < 90 mm Hg, pression artérielle diastolique < 60 mm Hg ou nécessité de recourir à des vasopresseurs ;
- Dysfonctionnement rénal, hépatique ou neurologique aigu significatif ;
- Admission en unité de soins intensifs ;
- Décès.
b. n2 = nombre de participants à risque de présenter le critère d’évaluation.
c. L’intervalle de confiance (IC) bilatéral pour l’efficacité du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de surveillance.
d. Efficacité évaluée sur base de l’ensemble de la population d’efficacité disponible (intention de traiter modifiée) ayant reçu la dose 1 comprenant tous les participants randomisés qui avaient reçu au moins 1 dose de vaccin à l’étude.
e. Durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de la dose 1 jusqu’à la fin de la période de surveillance.
f. Efficacité évaluée sur base de la population évaluable pour l’efficacité (7 jours) qui incluait l’ensemble des participants randomisés éligibles ayant reçu toutes les doses du vaccin à l’étude, tels que randomisés dans la fenêtre prédéfinie, et n’ayant pas eu d’autres déviations importantes au protocole selon l’avis du médecin.
g. Durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance.
Efficacité et immunogénicité chez les adolescents de 12 à 15 ans – après 2 doses
Lors d’une analyse initiale de l’étude 2 portant sur des adolescents âgés de 12 à 15 ans (avec une durée médiane de suivi de > 2 mois après la dose 2) sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas de covid 19 n’a été rapporté parmi les 1 005 participants ayant reçu le vaccin alors que 16 cas ont été rapportés parmi les 978 ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 75,3 à 100,0). Parmi les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas n’a été rapporté chez les 1 119 participants vaccinés, tandis que 18 cas ont été rapportés chez 1 110 participants ayant reçu le placebo. Ces données indiquent également une efficacité estimée à 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 78,1 à 100,0).
Des analyses actualisées de l’efficacité ont été réalisées avec les cas supplémentaires de covid 19 confirmés accumulés pendant la phase de suivi en aveugle, contrôlée contre placebo, représentant une période allant jusqu’à 6 mois après la dose 2 dans la population d’évaluation de l’efficacité.
D’après l’analyse actualisée de l’efficacité dans l’étude 2 chez les adolescents âgés de 12 à 15 ans sans infection antérieure, aucun cas de covid 19 n’a été rapporté parmi les 1 057 participants ayant reçu le vaccin alors que 28 cas ont été rapportés parmi les 1 030 participants ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 86,8 à 100,0) durant la période où le variant Alpha était la principale souche en circulation. Parmi les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas n’a été rapporté chez les 1 119 participants vaccinés, tandis que 30 cas ont été rapportés chez les 1 109 participants ayant reçu le placebo. Ces données indiquent également une efficacité estimée à 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 87,5 à 100,0).
Dans l’étude 2, une analyse des titres d’anticorps neutralisants contre le SARS-CoV-2 a été réalisée 1 mois après la dose 2 dans un sous-groupe de participants randomisés qui n’avaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose 2. Les réponses en anticorps neutralisants entre les adolescents âgés de 12 à 15 ans (n = 190) et les participants âgés de 16 à 25 ans (n = 170) ont été comparées.
Le ratio des moyennes géométriques des titres (MGT) en anticorps entre le groupe d’âge des 12 à 15 ans et le groupe d’âge des 16 à 25 ans était de 1,76, avec un IC bilatéral à 95 % de 1,47 à 2,10. Par conséquent, le critère de non-infériorité correspondant à un ratio fixé à 1,5, a été atteint puisque la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le ratio des moyennes géométriques (RMG) était > 0,67.
Efficacité et immunogénicité chez les enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après 2 doses
L’étude 3 est une étude de phase 1/2/3 comprenant une phase de recherche de dose vaccinale en ouvert (phase 1) et une phase d’évaluation de l’efficacité, multicentrique, internationale, randomisée, contrôlée contre placebo (solution saline), avec observateur en aveugle (phase 2/3), dans laquelle des participants âgés de 5 à 11 ans ont été inclus. La majorité (94,4 %) des sujets randomisés ont reçu la deuxième dose 19 jours à 23 jours après la première dose.
Les résultats descriptifs initiaux concernant l’efficacité du vaccin chez les enfants âgés de 5 à 11 ans sans signes d’infection antérieure par le SARS-CoV-2 sont présentés dans le tableau 7. Aucun cas de covid 19 n’a été observé dans le groupe ayant reçu le vaccin ou dans le groupe ayant reçu le placebo parmi les participants présentant des signes d’infection antérieure par le SARS-CoV-2.
Tableau 7. Efficacité du vaccin – premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2 : participants sans infection antérieure avant le délai de 7 jours après la dose 2 – phase 2/3 – population des enfants de 5 à 11 ans évaluables pour l’efficacité.
* Les participants ne présentant aucun critère d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le test TAAN [prélèvement nasal] lors des visites 1 et 2) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement
nasal) lors de toute visite non programmée avant le délai de 7 jours après la dose 2 ont été inclus dans l’analyse.
a. N = nombre de participants dans le groupe indiqué.
b. n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation.
c. Durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance.
d. n2 = nombre de participants à risque pour le critère d’évaluation.
Une analyse de l’efficacité basée sur l’hypothèse prédéfinie a été réalisée avec les cas supplémentaires de covid 19 confirmés accumulés pendant la phase de suivi en aveugle, contrôlée contre placebo, représentant une période allant jusqu’à 6 mois après la dose 2 dans la population d’évaluation de l’efficacité.
D’après l’analyse de l’efficacité dans l’étude 3 chez les enfants âgés de 5 à 11 ans sans infection antérieure, 10 cas de COVID‑19 ont été rapportés parmi les 2 703 participants ayant reçu le vaccin et 42 cas ont été rapportés parmi les 1 348 participants ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 88,2 % (intervalle de confiance à 95 % de 76,2 à 94,7) durant la période où le variant Delta était la principale souche en circulation. Parmi les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, 12 cas ont été rapportés chez les 3 018 participants vaccinés et 42 cas ont été rapportés chez les 1 511 participants ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 85,7 % (intervalle de confiance à 95 % de 72,4 à 93,2).
Dans l’étude 3, une analyse des titres d’anticorps neutralisants à 50 % (NT50) contre le SARS-CoV-2 1 mois après la dose 2 dans un sous-groupe de participants sélectionnés de façon aléatoire a démontré l’efficacité par extrapolation (« immunobridging ») des réponses immunitaires en comparant les enfants de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) de la phase 2/3 de l’étude 3 aux participants âgés de 16 à 25 ans de la phase 2/3 de l’étude 2 qui ne présentaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose 2, remplissant les critères prédéfinis d’immunobridging aussi bien pour le ratio des moyennes géométriques des anticorps (RMG) que pour la différence entre les taux de réponse sérologique, la réponse sérologique étant établie sur la base de l’obtention d’une augmentation d’un facteur ≥ 4 du NT50 contre le SARS-CoV-2 par rapport à l’inclusion (avant la dose 1).
Le RMG du NT50 contre le SARS-CoV-2 1 mois après la dose 2 entre les enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) et les jeunes adultes âgés de 16 à 25 ans a été de 1,04 (IC bilatéral à 95 % : 0,93 ; 1,18). Parmi les participants sans signes d’infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose 2, 99,2 % des enfants âgés de 5 à 11 ans et 99,2 % des participants âgés de 16 à 25 ans ont présenté une réponse sérologique 1 mois après la dose 2. La différence entre les 2 groupes d’âge (enfants et jeunes adultes) s’agissant des proportions de participants ayant présenté une réponse sérologique a été de 0,0 % (IC bilatéral à 95 % : -2,0 % ; 2,2 %). Cette information est présentée dans le tableau 8.
Tableau 8. Résumé des ratios des moyennes géométriques pour le titre d’anticorps neutralisants à 50 % et différence de pourcentages de participants ayant présenté une réponse sérologique – comparaison entre les enfants âgés de 5 à 11 ans (étude 3) et les participants âgés de 16 à 25 ans (étude 2) – participants sans signe d’infection jusqu’à 1 mois après la dose 2 – sous-groupe d’immunobridging – phase 2/3 – population évaluable pour l’immunogénicité.
MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure de quantification ; TAAN = test d’amplification des acides nucléiques ; NT50 = titre d’anticorps neutralisants à 50 % ; SARS‑CoV‑2 = coronavirus 2 responsable du syndrome respiratoire aigu sévère.
Remarque : Les participants ne présentant aucune preuve sérologique ou virologique (jusqu’à 1 mois après la prise de sang post-dose 2) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite de la dose 1 et 1 mois après la dose 2, et pas de détection du SARS-CoV-2 par le test TAAN [prélèvement nasal] lors des visites de la dose 1 et de la dose 2 et ayant eu un résultat négatif au test TAAN [prélèvement nasal] lors de toute visite non programmée jusqu’à 1 mois après la prise de sang de la dose 2) et sans antécédents médicaux de covid 19 ont été inclus dans l’analyse.
Remarque : la réponse sérologique est établie sur la base de l’obtention d’une augmentation d’un facteur ≥ 4 par rapport à l’inclusion (avant la dose 1). Si la mesure à l’inclusion est inférieure à la LIQ, un résultat du dosage post-vaccination ≥ 4 × LIQ est considéré comme une réponse sérologique.
a. N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants avant la vaccination et 1 mois après la dose 2. Ces valeurs sont également les dénominateurs utilisés pour le calcul des taux de réponse sérologique.
b. Délai prévu dans le protocole pour le prélèvement des échantillons sanguins.
c. Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
d. Les RMG et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant la différence moyenne entre les logarithmes des titres (5 à 11 ans moins 16 à 25 ans) et l’IC correspondant (sur la base de la distribution t de Student).
e. L’immunobridging basé sur les MGT est déclaré si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le RMG est supérieure à 0,67 et si la valeur estimée du RMG est ≥ 0,8.
f. Les NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés à l’aide du test de microneutralisation du virus SARS-CoV-2 mNeonGreen. Le test utilise un virus rapporteur fluorescent dérivé de la souche USA_WA1/2020 et la neutralisation du virus est évaluée sur des monocouches de cellules Vero. Le NT50 de l’échantillon est
défini comme la valeur réciproque de la dilution sérique à laquelle 50 % du virus est neutralisé.
g. n = nombre de participants présentant une réponse sérologique sur la base du NT50 1 mois après la dose 2.
h. IC bilatéral exact basé sur la méthode de Clopper-Pearson.
i. Différence entre les proportions, exprimée en pourcentage (5 à 11 ans moins 16 à 25 ans).
j. IC bilatéral, basé sur la méthode de Miettinen et Nurminen pour la différence entre les proportions, exprimée en pourcentage.
k. L’immunobridging basé sur le taux de réponse sérologique est déclaré si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 %, pour la différence de réponse sérologique, est supérieure à -10,0 %.
Immunogénicité chez les participants âgés de 18 ans et plus – après la dose de rappel
L’efficacité d’une dose de rappel de Comirnaty a été évaluée sur la base des titres d’anticorps neutralisants à 50 % (NT50) contre le SARS-CoV-2 (USA_WA1/2020) dans l’étude 2. Au cours de cette étude, la dose de rappel a été administrée 5 à 8 mois (médiane : 7 mois) après la deuxième dose. Dans l’étude 2, les analyses des NT50 1 mois après la dose de rappel comparés aux NT50 mesurés 1 mois après le schéma de primo-vaccination, chez les personnes âgées de 18 à 55 ans qui n’avaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose de rappel, ont montré une non-infériorité aussi bien pour le ratio des moyennes géométriques des titres (RMG) que pour la différence entre les taux de réponse sérologique. La réponse sérologique était établie chez un participant sur la base de l’obtention d’une augmentation d’un facteur ≥ 4 du NT50 par rapport à l’inclusion (avant la primo-vaccination). Ces analyses sont résumées dans le tableau 9.
Tableau 9. Test de neutralisation du SARS-CoV-2 - NT50 (titre) † (SARS-CoV-2 USA_WA1/2020) – comparaison des MGT et des taux de réponse sérologique entre 1 mois après la dose de rappel et 1 mois après la primo-vaccination – participants âgés de 18 à 55 ans sans signe d’infection jusqu’à 1 mois après la dose de rappel* – population évaluable pour l’immunogénicité de la dose de rappel ±.
† Les NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés à l’aide du test de microneutralisation du virus SARS-CoV-2 mNeonGreen. Le test utilise un virus rapporteur fluorescent dérivé de la souche USA_WA1/2020 et la neutralisation du virus est évaluée sur des monocouches de cellules Vero. Le NT50 de l’échantillon est défini comme la valeur réciproque de la dilution sérique à laquelle 50 % du virus est neutralisé.
* Les participants ne présentant aucune preuve sérologique ou virologique (jusqu’à 1 mois après l’administration de la dose de rappel de Comirnaty) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N et pas de détection du SARS-CoV-2 par le test TAAN [prélèvement nasal]) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée jusqu’à 1 mois après la dose de rappel ont été inclus dans l’analyse.
± Tous les participants éligibles ayant reçu 2 doses de Comirnaty conformément à la randomisation initiale, avec administration de la deuxième dose dans les délais prédéfinis (dans les 19 à 42 jours après la première dose), ayant reçu une dose de rappel de Comirnaty, disposant d’au moins 1 résultat de test d’immunogénicité valide et déterminant après la dose de rappel issu d’un prélèvement sanguin réalisé dans les délais appropriés (dans les 28 à 42 jours après la dose de rappel), et n’ayant présenté aucune autre déviation importante au protocole selon l’avis du médecin.
a. n = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour les deux points de prélèvements prévus dans la fenêtre temporelle définie.
b. Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
c. Les RMG et les IC bilatéraux à 97,5 % ont été calculés en exponentialisant les différences moyennes entre les logarithmes du test ainsi que les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student).
d. La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 97,5 % pour le RMG est > 0,67 et si la valeur estimée du RMG est ≥ 0,80.
e. n = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour les tests prévus à l’inclusion, 1 mois après la deuxième dose et 1 mois après la dose de rappel, dans la fenêtre temporelle définie. Ces valeurs sont les dénominateurs utilisés pour le calcul des pourcentages.
f. Nombre de participants présentant une réponse sérologique lors du test indiqué au moment de la dose /du prélèvement indiqué(e). IC bilatéral exact basé sur la méthode de Clopper-Pearson.
g. Différence entre les proportions, exprimée en pourcentage (1 mois après la dose de rappel – 1 mois après la deuxième dose).
h. IC bilatéraux de Wald ajustés pour la différence entre les proportions, exprimée en pourcentage.
i. La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 97,5 % pour le pourcentage de différence est > -10 %.
Efficacité relative du vaccin chez les participants âgés de 16 ans et plus – après la dose de rappel
Une analyse intermédiaire des données d’efficacité de l’étude 4, une étude contrôlée contre placebo portant sur la dose de rappel, menée chez environ 10 000 participants âgés de 16 ans et plus recrutés dans l’étude 2, a évalué le cumul des cas confirmés de covid 19 survenus entre au moins 7 jours après la dose de rappel et la date de l’analyse des données (5 octobre 2021), soit une durée médiane de suivi de 2,5 mois après la dose de rappel. La dose de rappel a été administrée 5 à 13 mois (médiane : 11 mois) après la deuxième dose. L’efficacité vaccinale de la dose de rappel de Comirnaty après la primo-vaccination a été évaluée par comparaison avec le groupe de rappel placebo ayant reçu uniquement la primo-vaccination.
Les informations concernant l’efficacité relative du vaccin chez les participants âgés de 16 ans et plus sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 sont présentées dans le tableau 10. L’efficacité relative du vaccin chez les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 a été de 94,6 % (intervalle de confiance à 95 % : 88,5 % à 97,9 %), soit une efficacité similaire à celle observée chez les participants sans infection antérieure. Le nombre de cas de premiers épisodes de covid 19 observés à partir de 7 jours après la dose de rappel a été de 7 dans le groupe Comirnaty et de 124 dans le groupe placebo.
Tableau 10. Efficacité du vaccin – premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose de rappel – participants âgés de 16 ans et plus sans infection antérieure – population évaluable pour l’efficacité.
* Les participants ne présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le délai de 7 jours après avoir reçu la dose de rappel) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le test TAAN [prélèvement nasal] lors de la visite 1) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée avant le délai de 7 jours après la dose de rappel ont été inclus dans l’analyse.
a N = nombre de participants dans le groupe indiqué.
b n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation.
c Durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de covid 19 s’étend de 7 jours après la dose de rappel jusqu’à la fin de la période de surveillance.
d n2 = nombre de participants à risque pour le critère d’évaluation.
e Efficacité relative du vaccin dans le groupe ayant reçu une dose de rappel de Comirnaty par comparaison avec le groupe placebo (sans dose de rappel).
f L’intervalle de confiance (IC) bilatéral pour l’efficacité relative du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de surveillance.
Immunogénicité chez les enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après la dose de rappel
Une dose de rappel de Comirnaty a été administrée à 401 participants de l’étude 3 sélectionnés de façon aléatoire. L’efficacité de la dose de rappel chez les enfants de 5 à 11 ans est extrapolée à partir des données d’immunogénicité. L’immunogénicité de cette dose a été évaluée sur la base du NT50 contre la souche de référence du SARS-CoV-2 (USA_WA1/2020). Les analyses des NT50 1 mois après la dose de rappel comparés à ceux mesurés avant la dose de rappel ont montré une augmentation importante des MGT chez les personnes âgées de 5 à 11 ans qui n’avaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose 2 et la dose de rappel. Cette analyse est résumée dans le tableau 11.
Tableau 11. Résumé des moyennes géométriques des titres – NT50 – participants sans signe d’infection – phase 2/3 – groupe d’évaluation de l’immunogénicité – enfants de 5 à 11 ans – population évaluable pour l’immunogénicité.
MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure de quantification ; NT50 = titre d’anticorps neutralisants à 50 % ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2 responsable du syndrome respiratoire aigu sévère.
a. Délai prévu dans le protocole pour le prélèvement des échantillons sanguins.
b. n = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué lors de la dose indiquée/au moment prévu pour le prélèvement.
c. Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
d. Les RMG et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant la différence moyenne entre les logarithmes des titres (1 mois après la dose de rappel moins 1 mois après la dose 2) et l’IC correspondant (sur la base de la distribution t de Student).
Immunogénicité d’une dose de rappel après une primo-vaccination par un autre vaccin autorisé contre la covid 19
L’efficacité d’une dose de rappel de Comirnaty (30 microgrammes) chez les personnes ayant reçu une primo-vaccination complète par un autre vaccin autorisé contre la covid 19 (dose de rappel hétérologue) est extrapolée à partir des données d’immunogénicité issues d’une étude clinique indépendante de phase 1/2 menée en ouvert aux États-Unis par le National Institutes of Health (NIH) (étude NCT04889209). Dans cette étude, des adultes (âgés de 19 à 80 ans) qui avaient reçu une primo-vaccination complète constituée de 2 doses de 100 microgrammes de Moderna (N = 51, âge moyen : 54 ± 17 ans), d’une dose unique de Janssen (N = 53, âge moyen : 48 ± 14 ans) ou de 2 doses de 30 microgrammes de Comirnaty (N = 50, âge moyen : 50 ± 18 ans) au moins 12 semaines avant l’inclusion et qui n’avaient rapporté aucun antécédent d’infection par le SARS-CoV-2 ont reçu une dose de rappel de Comirnaty (30 microgrammes). La dose de rappel de Comirnaty a induit une augmentation d’un facteur 36, 12 et 20 du RMG des titres d’anticorps neutralisants après les doses de primo-vaccination par Janssen, Moderna et Comirnaty, respectivement.
Le rappel de vaccination hétérologue par Comirnaty a également été évalué dans l’étude CoV‑BOOST (EudraCT 2021-002175-19), une étude de phase 2, multicentrique, randomisée, contrôlée, portant sur une troisième dose (dose de rappel) de vaccination contre la covid 19, au cours de laquelle 107 participants adultes (âge médian : 71 ans, écart interquartile : 54 à 77 ans) ont été randomisés au moins 70 jours après avoir reçu 2 doses du vaccin AstraZeneca contre la covid 19. Après la primo-vaccination par le vaccin AstraZeneca contre la covid 19, le RMG des NT50 des anticorps neutralisants dirigés contre le pseudovirus (type sauvage) a augmenté d’un facteur 21,6 lors du rappel de vaccination hétérologue par Comirnaty (n = 95).
Immunogénicité chez les participants âgés de plus de 55 ans – après une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes)
Dans le cadre de l’analyse intermédiaire d’un sous-groupe de l’étude 4 (sous-étude E), 305 participants âgés de plus de 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes) 5 à 12 mois après avoir reçu la troisième dose. Pour les données du sous-groupe d’évaluation de l’immunogénicité, voir le tableau 6.
Immunogénicité chez les participants âgés de 18 à 55 ans – après une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes)
Dans la sous-étude D [un sous-groupe de l’étude 2 (phase 3) et de l’étude 4 (phase 3)], 325 participants âgés de 18 à 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes) 90 à 180 jours après avoir reçu la troisième dose. Pour les données du sous-groupe d’évaluation de l’immunogénicité, voir le tableau 12.
Tableau 12. Résumé des données d’immunogénicité issues des participants à la sous-étude D C4591031 (groupe complet étendu de la cohorte 2) et à la sous-étude E (sous-groupe d’évaluation de l’immunogénicité de la cohorte étendue) qui ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes) – participants sans signe d’infection jusqu’à 1 mois après la dose de rappel – population évaluable pour l’immunogénicité.
Remarque : La durée médiane de la dose 3 à la dose 4 de Comirnaty 30 microgrammes est de 4,0 mois pour la cohorte 2 de la sous-étude D et de 6,3 mois pour la cohorte étendue de la sous-étude E.
Remarque : Groupe complet étendu de la sous-étude D = cohorte 2, à l’exception du groupe sentinelle ; sous-groupe d’évaluation de l’immunogénicité de la sous-étude E = échantillon aléatoire de 230 participants dans chaque groupe de vaccination sélectionnés au sein de la cohorte étendue.
Remarque : Les participants ne présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le prélèvement de l’échantillon sanguin recueilli 1 mois après la vaccination dans l’étude) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la vaccination dans l’étude et lors des visites post-vaccination à 1 mois, résultat négatif au test TAAN [prélèvement nasal] lors de la visite de vaccination dans l’étude et lors de toute visite non programmée avant le prélèvement de l’échantillon sanguin recueilli 1 mois après la vaccination dans l’étude) et n’ayant aucun antécédent médical de covid 19 ont été inclus dans l’analyse.
Remarque : La réponse sérologique est établie sur la base de l’obtention d’une augmentation d’un facteur ≥ 4 par rapport à l’inclusion (avant la vaccination dans l’étude). Si la mesure à l’inclusion est inférieure à la LIQ, une mesure post-vaccination ≥ 4 × LIQ est considérée comme une réponse sérologique.
g. Délai prévu dans le protocole pour le prélèvement des échantillons sanguins.
h. N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
i. N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué avant la vaccination et au moment prévu pour le prélèvement.
j. Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
k. n = nombre de participants présentant une réponse sérologique pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
l. IC bilatéral exact basé sur la méthode de Clopper-Pearson.
Immunogénicité chez les participantes enceintes et les nourrissons nés de femmes ayant participé à une étude pendant leur grossesse – après 2 doses de Comirnaty
L’étude 9, une étude internationale de phase II/III, contrôlée contre placebo, avec observateur en aveugle, a inclus des femmes enceintes âgées de 18 ans et plus, qui ont reçu 2 doses de Comirnaty (n = 173) ou de placebo (n = 173). Les participantes enceintes ont reçu la dose 1 de Comirnaty à 24 à 34 semaines de grossesse, et la majorité d’entre elles (90,2 %) ont reçu la seconde dose 19 à 23 jours après la dose 1.
Une analyse descriptive de l’immunogénicité a été réalisée chez les participantes enceintes ayant reçu Comirnaty dans l’étude 9, en comparaison avec un sous-groupe comparateur constitué de participantes non enceintes issues de l’étude 2. Cette analyse a évalué le ratio des MGT d’anticorps neutralisants (RMG) un mois après la dose 2. La population évaluable pour l’immunogénicité ayant reçu Comirnaty se composait de participantes enceintes issues de l’étude 9 (n = 111) et de participantes non enceintes issues de l’étude 2 (n = 114) ; l’âge médian était de 30 ans (intervalle : 18 à 44 ans), et respectivement 37,8 % et 3,5 % des participantes présentaient un statut SARS-CoV-2 positif à l’inclusion.
Chez les participantes sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à un mois après la dose 2, la MGT d’anticorps neutralisants à 50 % contre le SARS-CoV-2 observée un mois après la dose 2 était plus faible chez les participantes enceintes (étude 9) que chez les participantes non enceintes (étude 2) (ratio des MGT [RMG] de 0,67 [IC à 95 % : 0,50-0,90).
Chez les participantes avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à un mois après la dose 2, la MGT ajustée sur le modèle un mois après la dose 2 était comparable chez les participantes enceintes et les participantes non enceintes (ratio des MGT ajustées sur le modèle [RMG] de 0,95 ; IC à 95 % : 0,69-1,30). Les MGT ajustées sur le modèle et le RMG ont été calculés à l’aide d’un modèle de régression avec ajustement sur l’âge et sur les titres d’anticorps neutralisants à l’inclusion.
Immunogénicité chez les participants immunodéprimés (adultes et enfants)
L’étude 10, une étude de phase IIb en ouvert (n = 124), a inclus des patients immunodéprimés âgés de 2 à moins de 18 ans qui recevaient un traitement immunomodulateur, ou qui avaient reçu une greffe d’organe solide (dans les 3 mois précédents) et recevaient un traitement immunosuppresseur, ou qui avaient reçu une greffe de moelle osseuse ou de cellules souches au moins 6 mois avant l’inclusion, et des patients immunodéprimés âgés de 18 ans et plus qui étaient traités pour un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) ou pour une leucémie lymphoïde chronique (LLC), qui étaient sous hémodialyse en raison d’une insuffisance rénale terminale, ou qui recevaient un traitement immunomodulateur pour une maladie auto-immune inflammatoire. Les participants ont reçu 4 doses de Comirnaty adaptées à leur âge (3 microgrammes, 10 microgrammes ou 30 microgrammes). Les 2 premières doses étaient espacées de 21 jours, la dose 3 était administrée 28 jours après la dose 2, et la dose 4 était administrée 3 à 6 mois après la dose 3.
L’analyse des données d’immunogénicité à 1 mois après la dose 3 (26 participants âgés de 2 à moins de 5 ans, 56 participants âgés de 5 à moins de 12 ans, 11 participants âgés de 12 à moins de 18 ans, et 4 participants âgés de 18 ans et plus) et à 1 mois après la dose 4 (16 participants âgés de 2 à moins de 5 ans, 31 participants âgés de 5 à moins de 12 ans, 6 participants âgés de 12 à moins de 18 ans, et 4 participants âgés de 18 ans et plus) dans la population évaluable pour l’immunogénicité sans infection antérieure, a mis en évidence une réponse immunitaire induite par le vaccin. Les MGT avaient fortement augmenté 1 mois après la dose 3, étaient encore plus élevées 1 mois après la dose 4 et restaient élevées 6 mois après la dose 4, en comparaison avec les niveaux observés avant la vaccination dans le cadre de l’étude, dans tous les groupes d’âge et sous-groupes de maladies.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec Comirnaty dans la population pédiatrique pour la prévention de la covid 19 (voir rubrique "Posologie" pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
Conservation
Confirmer les conditions de conservation indiquées pour les flacons congelés et les flacons conservés uniquement au réfrigérateur.
L’étiquette des flacons congelés porte la mention EXP entre -90 °C et -60 °C.
L’étiquette des flacons conservés uniquement au réfrigérateur porte la mention EXP entre 2 °C et 8 °C.
Flacons
1. Flacons congelés non ouverts
Flacons unidoses et flacons multidoses
Le vaccin sera reçu congelé entre ‑90 °C et ‑60 °C.
Lors de sa réception, le vaccin congelé peut être conservé entre -90 °C et -60 °C ou entre 2 °C et 8 °C.
18 mois en cas de conservation entre -90 °C et -60 °C.
Dans la limite de leur durée de conservation de 18 mois, les flacons décongelés (précédemment congelés) peuvent être conservés entre 2 °C et 8 °C pendant un maximum de 10 semaines.
Procédure de décongélation
Flacons unidoses
S’il est conservé congelé entre ‑90 °C et ‑60 °C, le plateau de 10 flacons unidoses de vaccin peut être décongelé en étant placé entre 2 °C et 8 °C pendant 2 heures ou les flacons peuvent être décongelés individuellement à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 30 minutes.
Flacons multidoses
S’il est conservé congelé entre ‑90 °C et ‑60 °C, le plateau de 10 flacons multidoses de vaccin peut être décongelé en étant placé entre 2 °C et 8 °C pendant 6 heures ou les flacons peuvent être décongelés individuellement à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 30 minutes.
2. Flacons décongelés (précédemment congelés)
Peut être conservé et transporté pendant 10 semaines entre 2 °C et 8 °C dans la limite des 18 mois de conservation.
- Lorsque le vaccin est placé à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservé, la nouvelle date de péremption doit être notée sur l’emballage extérieur et le vaccin doit être utilisé avant cette nouvelle date de péremption ou être éliminé. L’ancienne date de péremption doit être barrée.
- Si le vaccin est reçu à une température de 2 °C à 8 °C, il doit être conservé entre 2 °C et 8 °C. La date de péremption indiquée sur l’emballage extérieur doit alors avoir été mise à jour pour tenir compte de la nouvelle date de péremption correspondant à la conservation au réfrigérateur et l’ancienne date de péremption doit avoir été barrée.
Avant utilisation, les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C.
Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.
Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.
3. Gestion des écarts de température pendant la conservation au réfrigérateur pour les flacons précédemment congelés :
- Les données de stabilité indiquent que le flacon non ouvert reste stable sur une durée allant jusqu’à 10 semaines lorsqu’il est conservé à des températures de ‑2 °C à 2 °C, dans la limite des 10 semaines de conservation entre 2° C et 8 °C.
- Les données de stabilité indiquent que le flacon peut être conservé pendant un maximum de 24 heures à des températures de 8 °C à 30 °C, dont un maximum de 12 heures après la première ponction.
Ces informations visent uniquement à orienter les professionnels de santé en cas d’un écart temporaire de température.
Flacons non ouverts conservés uniquement au réfrigérateur
Flacons multidoses
Le vaccin sera reçu et conservé entre 2 °C et 8 °C (au réfrigérateur uniquement).
12 mois en cas de conservation entre 2 °C et 8 °C.
Flacons ouverts
La stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 12 heures entre 2 °C et 30 °C, en tenant compte d’une durée de transport maximale de 6 heures. D’un point de vue microbiologique, à moins que la méthode d’ouverture permette d’exclure tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. À défaut d’une utilisation immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.
4. Précautions particulières de conservation
Flacons congelés
Conserver les flacons unidoses congelés et les flacons multidoses congelés au congélateur entre -90 °C et -60 °C.
Flacons conservés uniquement au réfrigérateur
Conserver les flacons conservés uniquement au réfrigérateur entre 2 °C et 8 °C. NE PAS CONGELER.
Flacons
Conserver le vaccin dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
Durant la conservation, limiter autant que possible l’exposition à l’éclairage intérieur et éviter toute exposition à la lumière directe du soleil et aux rayons ultraviolets.
Pour les conditions de conservation du médicament après décongélation et première ouverture, voir ci-dessus.
Manipulation
Couvercle bleu
1. Instructions de manipulation avant utilisation
Comirnaty LP.8.1 doit être préparé par un professionnel de santé en respectant les règles d’asepsie pour préserver la stérilité de la solution préparée.
2. Instructions relatives aux flacons unidoses et multidoses
- Vérifier que le flacon est muni d’un couvercle en plastique bleu et que le nom du produit est bien Comirnaty LP.8.1 10 microgrammes/dose dispersion injectable (5 à 11 ans).
- Si un autre nom de produit est indiqué sur l’étiquette du flacon, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit correspondant à cette formulation.
Flacons congelés
- Si le flacon est conservé congelé, il doit être décongelé avant utilisation. Pour la décongélation, les flacons congelés doivent être placés à une température de 2 °C à 8 °C. Veiller à ce que les flacons soient totalement décongelés avant utilisation.
- Flacons unidoses : pour une boîte de 10 flacons unidoses, la décongélation pourra prendre 2 heures.
- Flacons multidoses : pour une boîte de 10 flacons multidoses, la décongélation pourra prendre 6 heures.
- Lorsque les flacons sont placés à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservés, la date de péremption doit être actualisée sur l’emballage.
- Les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 10 semaines entre 2 °C et 8 °C, sans dépasser la date de péremption imprimée (EXP).
- Les flacons congelés peuvent également être décongelés individuellement à une température allant jusqu’à 30 °C pendant 30 minutes.
- Avant utilisation, le flacon non ouvert peut être conservé pendant un maximum de 12 heures à des températures allant jusqu’à 30 °C. Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.
Flacons conservés uniquement au réfrigérateur
- Les flacons non ouverts doivent être conservés entre 2 °C et 8 °C, sans dépasser la date de péremption imprimée (EXP).
- Avant utilisation, le flacon non ouvert peut être conservé pendant un maximum de 12 heures à des températures allant jusqu’à 30 °C et peut être manipulé dans des conditions d’éclairage intérieur.
3. Préparation des doses de 0,3 mL
- Mélanger délicatement en retournant les flacons à 10 reprises avant utilisation. Ne pas secouer.
- Avant le mélange, la dispersion décongelée peut contenir des particules amorphes opaques de couleur blanche à blanc cassé.
- Après le mélange, le vaccin doit avoir l’aspect d’une dispersion de couleur blanche à blanc cassé, exempte de particules visibles.
- Ne pas utiliser le vaccin si la présence de particules ou une coloration anormale sont observées.
- Vérifier si le flacon est un flacon unidose ou un flacon multidose et suivre les instructions de manipulation correspondantes ci-dessous :
- Flacons unidoses
- Prélever une dose unique de 0,3 mL de vaccin.
- Jeter le flacon et la solution résiduelle.
- Flacons multidoses
- Les flacons multidoses contiennent 6 doses de 0,3 mL chacune.
- En utilisant une technique aseptique, nettoyer le bouchon du flacon à l’aide d’une compresse à usage unique imprégnée d’antiseptique.
- Prélever 0,3 mL de Comirnaty LP.8.1.
- Flacons unidoses
- Des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées pour extraire 6 doses d’un flacon unique. La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres. Si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction d’une sixième dose d’un flacon unique.
- Chaque dose doit contenir 0,3 mL de vaccin.
- Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,3 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
- Noter la date/l’heure correspondante sur le flacon multidose. Éliminer tout vaccin non utilisé dans les 12 heures suivant la première ponction.
4. Élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Autres informations
Pour en savoir plus : site du fabricant Pfizer-BioNtech sur le vaccin Comirnaty.
1. Données de sécurité précliniques
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée, et des fonctions de reproduction et de développement n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.
1.1. Toxicologie générale
Des rats exposés au vaccin Comirnaty par voie intramusculaire (3 injections de la dose humaine, à une semaine d’intervalle, conduisant à des niveaux d’exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel) ont présenté des œdèmes et érythèmes au site d’injection, des augmentations des globules blancs (notamment des polynucléaires basophiles et éosinophiles) caractéristiques d’une réponse inflammatoire, ainsi qu’une vacuolisation des hépatocytes de la région portale sans signe de lésion hépatique associé. Ces effets ont été réversibles.
1.2. Génotoxicité - cancérogénicité
Aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n’a été réalisée. Il n’est pas attendu que les composants du vaccin (lipides et ARNm) présentent un potentiel génotoxique.
1.3. Toxicité sur la reproduction
La toxicité sur les fonctions de reproduction et de développement a été évaluée chez le rat dans une étude de toxicologie combinée sur la fertilité et le développement, durant laquelle des rates ont été exposées au vaccin Comirnaty, par voie intramusculaire, avant l’accouplement et durant la gestation (4 injections de la dose humaine induisant des niveaux d’exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel), s’étalant depuis le jour 21 avant l’accouplement jusqu’au jour 20 de la gestation). Une réponse en anticorps neutralisants dirigés contre le SARS-CoV-2 était présente avant accouplement jusqu’à la fin de l’étude, au jour 21 post-natal, et également chez les fœtus et chez la progéniture au 21ème jour post-natal.
Il n’a pas été observé d’effet lié au vaccin sur la fertilité des femelles, la gestation ou le développement de l’embryon/fœtus ou de la progéniture. Il n’y a pas de donnée disponible concernant le transfert placentaire du vaccin Comirnaty ou son excrétion dans le lait maternel.