La Semaine européenne de la vaccination en trois questions

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En 2007, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) lance la semaine européenne de la vaccination. Le but est de promouvoir les bonnes pratiques de vaccination tant auprès des professionnels de santé que du grand public. La France adhère à cette démarche depuis 5 ans grâce à des actions coordonnées par le ministère chargé de la santé, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) et les Agences régionales de santé (ARS).

Quels sont les points forts de la vaccination en France ?

  • Le rôle du médecin traitant dans l'évaluation du statut vaccinal de leurs patients.
  • La demande du public en termes d'information, de mises à jour des données scientifiques, d'où le rôle majeur des institutions et de leurs relais pour assurer la diffusion des informations en matière de vaccination. Rappelons queMesVaccins.net est aujourd'hui le seul site Internet capable de délivrer une information personnalisée en ligne sur les recommandations vaccinales.

Quels sont les points perfectibles de la vaccination en France ?

  • Les inégalités de couverture vaccinale, selon les tranches d'âge, les régions et le contexte professionnel.
  • L'insuffisance de la couverture vaccinale contre l'hépatite B, le méningocoque C, les papillomavirus humains chez les jeunes filles, la coqueluche chez les adultes ainsi que l'absence de rattrapage pour la vaccination Rougeole-Rubéole-Oreillons chez les adolescents ou les adultes.
  • Le suivi des recommandations vaccinales.Depuis 1970, aucune vaccination n'a été rendue obligatoire en population générale (prise en charge par l'Etat). Un vaccin recommandé signifie un vaccin indispensable et non un vaccin facultatif.

Quelles sont les perspectives de la vaccination en France ?

  • A court terme, il s'agit de poursuivre la diminution de l'incidence des maladies infectieuses et de limiter l'émergence de la résistance bactérienne aux antibiotiques lorsque les agents pathogènes en cause peuvent être combattus par la vaccination.
  • A plus long terme, on attend un impact de la vaccination dans la prévention des infections chroniques et des cancers d'origine infectieuse (cancers liés aux papillomavirus oncogènes, cirrhose et carcinome du foie liés au virus de l'hépatite B).
  • D'une manière générale, l'utilisation des nouvelles techniques d'information et de communication, notamment lecarnet de vaccination électronique, pourrait permettre une meilleure utilisation des vaccins, sans défaut ni excès.

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