Coqueluche au sud de l'Afghanistan Médecine des voyages

Publié le 30 nov. 2022 à 17h28

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

Au total, 300 personnes, principalement des enfants, ont été touchées par la coqueluche, dans la province de Zaboul, au sud de l'Afghanistan, et 2 enfants sont morts de la maladie selon une déclaration du 29 novembre 2022 du directeur de la santé publique. Les cas ont éclaté dans le district de Suri au cours de la semaine dernière.

Rappels sur la coqueluche

La coqueluche est une infection bactérienne très contagieuse, provoquée par une bactérie, Bordetella pertussis. Elle reste une maladie endémique dans tous les pays, d'où l'intérêt d'une couverture vaccinale élevée pour protéger les nourrissons des formes sévères de cette maladie.

En France, les vaccins disponibles sont tous des vaccins acellulaires et contiennent des sels d'aluminium utilisés comme adjuvant, pour améliorer la réponse immunitaire. Ils se différencient selon leur composition antigénique, les antigènes énumérés ci-après correspondant à des protéines qui sont aussi des facteurs de virulence de la bactérie 

  • Deux antigènes coquelucheux (anatoxine pertussique et hémagglutinine filamenteuse) : Tetravac acellulaire, Pentavac et Hexyon ;
  • Trois antigènes coquelucheux (anatoxine pertussique, hémagglutinine filamenteuse et pertactine) : Boostrixtetra, Infanrix hexa, Infanrixquinta et Infanrixtetra ;
  • Cinq antigènes coquelucheux (anatoxine pertussique, hémagglutinine filamenteuse, pertactine, fimbriae type 2 et 3) : Repevax et Vaxelis.
Source : ProMED.