Dix faits sur la vaccination

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L'Organisation mondiale de la Santé rappelle sur son site que la vaccination contre certaines maladies est essentielle pour atteindre l'objectif du Millénaire pour le développement n°4, à savoir réduire des deux tiers le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans d'ici 2012. Voici dix faits qui illustrent les réussites et les défis que représente la vaccination en 2012.

  1. La vaccination permet d'éviter 2 à 3 millions de décès par an, dus à la diphtérie, au tétanos, à la coqueluche et à la rougeole.
  2. Jamais autant d'enfants n'ont bénéficié de la vaccination : en 2010, 109 millions d'enfants de moins de 1 an ont reçu 3 doses du vaccin antidiphtérique - antitétanique - anticoquelucheux.
  3. Il reste 19,3 millions d'enfants de moins de 1 an, dont plus de la moitié vivant en Inde et au Nigéria, qui n'ont pas reçu ces trois doses.
  4. Plus d'un million de nourrissons et de jeunes enfants meurent chaque année d'infections à pneumocoque et de diarrhées à rotavirus, décès qui auraient pu être évités pour la plupart par la vaccination.
  5. Les partenariats publics-privés facilitent la mise au point et l'introduction des vaccins, comme l'illustre le nouveau vaccin contre le méningocoque A, introduit en 2010, qui a permis d'éliminer la première cause d'épidémie de méningite en Afrique sub-saharienne.
  6. L'approvisionnement en vaccins antigrippaux s'est sensiblement développé, en particulier dans plusieurs pays en voie de développement du fait des initiatives menées par l'OMS.
  7. Dans le monde, la mortalité par rougeole a baissé de 78 % grâce à l'intensification des campagnes de vaccination.
  8. L'incidence de la poliomyélite a diminué de 99 % et il ne reste que 4 pays d'endémie : l'Afghanistan, l'Inde, le Nigéria et le Pakistan.
  9. Le nombre de décès annuel de décès dus au tétanos néonatal a été divisé par 10.
  10. La vaccination représente aussi l'occasion d'appliquer d'autres mesures indispensables : prévention de la malnutrition, distribution de moustiquaires imprégnées pour se protéger du paludisme, traitement des parasitoses digestives.

Source : Organisation mondiale de la Santé.