L'utilisation de vaccins dans le cadre des programmes nationaux de vaccination des populations a permis le contrôle, l'élimination voire l'éradication de nombreuses maladies infectieuses. Les vaccins utilisés ne sont pas dépourvus d'effets indésirables mais leur fréquence semble faible au regard du très grand nombre de personnes en bénéficiant. Il apparaît ainsi souvent difficile de mettre en évidence la responsabilité du vaccin, dans une population majoritairement vaccinée, comme étant à l'origine d'un effet indésirable qui surviendrait tout aussi bien dans la population générale non vaccinée.
Un rapport de l'Institut de médecine de l'Académie des sciences des Etats-Unis fait le point sur les effets indésirables des vaccins à partir de l'ensemble des données scientifiques existantes. Ces données sont issues des études cliniques et des bases de données chargées de collecter l'ensemble des effets indésirables déclarés. Huit vaccins couramment utilisés ont été étudiés : vaccins contenant la valence tétanique, vaccins contre la varicelle, les infections à méningocoque, les hépatites virales A et B, la rougeole, la rubéole, les oreillons, la grippe et les infections à papillomavirus humains (en anglais HPV, pour Human papillomavirus).
Les auteurs ont classé les effets indésirables en quatre catégories selon le niveau de preuve scientifique établie du lien de cause à effet avec la vaccination concernée (imputabilité du vaccin) :
1. Effets indésirables très probables
Concernant le vaccin vivant contre le virus varicelle-zona (VZV), quatre effets indésirables sont connus :
Il faut noter que ces manifestations cliniques ont beaucoup plus de chances de survenir au cours de la maladie naturelle (varicelle) qu'au décours de la vaccination.
Concernant le vaccin combiné contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (vaccin RRO) :
Six vaccins peuvent être à l'origine de manifestations allergique sévères :
Les vaccins RRO et contre l'hépatite B, la grippe, les infections à méningocoque, la varicelle et le tétanos.
2. Effets indésirables possibles
3. Manifestations cliniques sans relation avec l'administration du vaccin
4. Absence de données suffisantes pour établir ou rejeter un lien entre effet indésirable et vaccination
Pour la plupart des effets indésirables, il n'existe pas de preuve pour incriminer la vaccination en raison notamment de leur faible fréquence de survenue.
Maladies : Diphtérie Tétanos Hépatite B Rougeole Oreillons Rubéole Grippe saisonnière Hépatite A Papillomavirus Méningocoque C
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