Prévention et le contrôle des maladies infectieuses dans les populations déplacées d'Ukraine Médecine des voyages

Publié le 11 mar. 2022 à 21h00

Biographie

- Médecin biologiste à la retraite.
- Auparavant : médecin biologiste dans un hôpital d'Instruction des armées pendant 6 ans, puis détaché pendant 20 ans par le Service de santé des armées comme virologiste d'abord puis comme directeur dans 3 instituts du Réseau international des Instituts Pasteur.

Liens d'intérêt

- Aucune rémunération actuelle ou dans le passé de l'industrie pharmaceutique.
- Aucun investissement financier dans une firme pharmaceutique.
- Aucune participation à des études cliniques de vaccins.

L'European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC) a publié le 8 mars des considérations opérationnelles pour la prévention et le contrôle des maladies infectieuses dans le contexte de l'agression de la Russie contre l'Ukraine.

Depuis l'escalade de l'agression contre l'Ukraine qui a commencé le 24 février 2022, et au 7 mars 2022, plus de 1,7 million de personnes ont fui vers la Pologne, la Hongrie, la Moldavie, la Roumanie et la Slovaquie, selon l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

On s'attend à ce qu'une grande partie des personnes qui fuient actuellement l'Ukraine ne soient pas entièrement vaccinées contre le COVID-19. En outre, la prise en charge des vaccinations infantiles serait sous-optimale en Ukraine.

Assurer la continuité des vaccinations de routine et combler les lacunes dans les antécédents de vaccination est un élément essentiel du soutien de la santé publique aux personnes déplacées. Dans ce contexte, la couverture vaccinale contre la poliomyélite, la rougeole et le COVID-19 doit être une priorité.

Par ailleurs, le Fonds International pour la Protection des Animaux (IFAW) signale que plusieurs pays (Belgique, Danemark, Irlande, Pays-Bas, Inde, Allemagne, Italie, Finlande, Roumanie, Pologne, Hongrie, Slovaquie, Lituanie, Lettonie, Estonie et République tchèque) prévoient d'accepter les animaux de compagnie aux passages frontaliers. Bien que les animaux doivent être normalement vaccinés (notamment contre la rage) et micropucés, ces pays ont accepté une exception pendant cette crise. Dans la plupart des cas si un animal n'est pas vacciné ou micropucé, le pays d'accueil fera vacciner et micropucer l'animal à l'entrée.

Sources : European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC) ; Fonds International pour la Protection des Animaux (IFAW).