Importantes modifications des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé pour les voyageurs

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L'édition française 2011 de l'ouvrage de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) "Voyages Internationaux et Santé" est disponible. Cette édition inclut d'importantes mises à jour des pays et zones à risques de fièvre jaune ainsi que des pays exigeant la vaccination contre la fièvre jaune (encore appelée vaccination antiamarile). Cette mise à jour fait suite aux recommandations émises par un groupe d'experts internationaux. Lors d'une réunion organisée en 2010, des experts de la fièvre jaune ont estimé que si les voyageurs restent moins de 12 heures en transit dans un aéroport, le risque de fièvre jaune est quasi-nul et que, par conséquent, une preuve de vaccination n'est pas indispensable. Cet avis a été communiqué aux États Membres de l'OMS, mais il est recommandé aux voyageurs de s'enquérir des conditions exigées par chaque pays en contactant l'ambassade du ou des pays où ils comptent se rendre. Il est à noter que certains pays exigent une preuve de vaccination de tous les voyageurs. Les pays qui exigent la vaccination antiamarile pour entrer sur leur territoire imposent cette condition en vertu du Règlement sanitaire international. Le fait qu'un pays n'exige pas la vaccination ne signifie pas qu'il n'y a aucun risque de transmission de la fièvre jaune. Les conditions exigées par les pays peuvent changer à tout moment et le site MedecineDesVoyages.net intègre ces informations dans les meilleurs délais.

En concertation avec des experts, l'OMS a revu les critères applicables au risque de transmission de la fièvre jaune. Des mises à jour ont notamment été effectuées pour **l'Argentine, le Brésil, la Colombie, l'Equateur, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Kenya, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République Démocratique du Congo, la Tanzanie, Sao Tome et Principe, la Somalie, la Trinité-et-Tobago le Venezuela et la Zambie## . La décision de vacciner ou non les voyageurs contre la fièvre jaune doit tenir compte de plusieurs facteurs, notamment du risque de fièvre jaune associé au voyage, des conditions exigées par les pays et du risque de manifestations indésirables graves après la vaccination antiamarile. C'est ainsi qu'une nouvelle terminologie a été adoptée pour classer la recommandation. La vaccination antiamarile est

recommandée** pour tous les voyageurs âgés de 9 mois et plus dans les zones où la transmission persistante et périodique du virus amaril est attestée. La vaccination antiamarile n'est généralement pas recommandée dans les zones où l'exposition au virus est peu probable (aucun cas humain de fièvre jaune signalé et éléments indiquant des taux faibles de transmission par le passé). La vaccination peut toutefois être envisagée pour une petite catégorie de voyageurs à destination de ces zones qui risquent d'être exposés aux piqûres de moustiques. Quand ils envisagent de se faire vacciner, les voyageurs doivent tenir compte du risque de contracter le virus amaril, des conditions exigées par les pays à l'entrée sur leur territoire et des facteurs individuels prédisposant à des manifestations postvaccinales indésirables graves (âge, état immunitaire).

La présentation de l'édition 2011 de l'ouvrage "Voyages internationaux et santé" a également été améliorée grâce à une numérotation des chapitres et sous-chapitres, un reformatage du chapitre 6 sur les "maladies évitables par la vaccination et vaccins" et au positionnement des cartes après la description de chaque maladie. Les informations sur les risques de paludisme et sa prévention on été mises à jour ainsi que celles sur les vaccins. Les informations pour les voyageurs vivant avec le VIH/sida ont été révisées.

Les chapitres peuvent être téléchargés individuellement et gratuitement sur le site. La version PDF contenant les liens et les fichiers électroniques pour téléphone portable, tablette et Kindle seront disponibles d'ici quelques jours sur le site de l'OMS et moyennant une contribution de 10 US $. La version anglaise papierpeut être commandée en ligne, ainsi qu'un jeu de cartesdes principaux risques infectieux.

Source : Organisation mondiale de la santé.

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